Les commentaires de Qamarad

@capobianco
Ce que je dis est précis, vérifiable et factuel (cf le document comptabilisant les signatures récoltées pour la procédure de l’article 68 et la récente interview écrite de djorge kuzmanovic à RT France). Soit vous infirmez ce que je dis faits à l’appui, soit vous vous abstenez de l’ouvrir pour balancer une réfutation aussi expéditive que les jugements que vous me prêtez 

Mouais. La vérité, c’est que la frange gauchiste du mouvement LFI via notamment Coquerel se méfiait des GJ qu’elle voyait comme de la peste brune. La méluche tente tant bien que mal de se raccrocher au wagon après être resté en dehors des divisions internes à son mouvement. Il n’a pas non plus signé pour l’application de l’article 68 de la constitution. Bref, encore un faux-jeton comme la politique française sait en produire.

Sur la reconstitution des faits et leur analyse, trouble-fait fait toujours du très bon travail. J’ai écouté avec attention son plan de sortie de crise. La tentative est honnête mais s’agissant de l’article 68, seul un député a signé pour une destitution du président. C’est dire à quel point les institutions se sont rigidifiées. Même Hollande avait reçu assez de signatures contre lui après ses propos dans un président ne devrait pas dire ça (sauf que la procédure n’avait pas passé le bureau de l’Assemblée nationale). Au passage, Mélenchon n’a pas signé  Bref, à l’heure actuelle, toute issue politique à cette crise ne saurait passer par le système parlementaire car celui-ci est anti-politique : on ne demande pas aux personnes qui ont tout fait pour détricoter la France la permission de participer à ses affaires. Je n’ai moi-même pas de solution toute tracée à cette affaire, si ce n’est pour l’instant de fédérer le plus grand nombre autour de propositions simples et consensuelles comme le RIC et de les imposer quand ça sera le moment. En tout cas, je salue la tentative de trouble-fait même si j’ai de sérieux doutes.

@Belenos
Mon cerveau va très bien Monsieur. Avec Staline, on vous passe le bonjour céleste. On prend le jacuzzi avec Saint-Pierre 

@Belenos
Ouais le tableau est presque complet. Mais comme il faut maintenir l’audimat en dépit de la forme piteuse, y a aussi les cours de pétage de décolleté  

@Durand

Visiblement, il n’y a pas que l’UPR qui MONTE malgré le silence des médias, mais aussi le taux de THC de ses militants. Prêtez-moi votre came, ça doit être de la bonne 

@Duke77

Le but est de leur montrer qu’ils sont la cible prioritaire. Pas de renverser la table du jour au lendemain. C’est bien sûr irréaliste comme objectif. Mais quitte à se mobiliser dans les grandes villes, au lieu de finir dispersé, rester grouper près des grands médias et faire en sorte que notre présence justifie plus de temps d’antenne pour faire passer nos idées. Avant le début du mouvement GJ, le RIC n’était abordé qu’en période électorale et encore. Désormais, c’est une revendication qui va structurer le débat dans les années à venir. C’est notre première victoire. Puisque le mouvement est appelé à durer dans le temps, je dis juste qu’il faut rentabiliser nos déplacements 

@mat-hac
Le pire, c’est que sur les ronds-points et à Paris, les discussions commencent à s’orienter aussi sur la monnaie pleine. Une succursale de la banque de France a même été prise pour cible. Donc faudrait savoir : un coup les riches doivent nous donner je ne sais quel laisser-passer pour investir les ronds-points ; un autre coup, nous sommes des gauchistes anti-monnaie publique bien que nous étudions la question. C’est une pétition de principe que de nous chier dessus ou quoi  ? 

Si le concept consiste à poser des questions de merde en rafale et à interrompre l’invité, je comprends pourquoi ça s’appelle "les incorrectibles".

Clair, net et précis. Bravo vincent pour le travail effectué 

@mat-hac
Oui mais s’il faut l’autorisation des riches pour investir les ronds-points, il la faudrait aussi pour avoir ce débat non ? 

Les nouvelles sur Benalla qui tombent décidément à pic aussi. Bref, tout cela pue quand même...

La voie parlementaire proposée me semble aporétique. Je persiste à penser que nous devons réellement concentrer toutes nos actions sur les médias. Il est peu probable que nous obtenions gain de cause dans l’immédiat ; l’essentiel est de préparer le terrain médiatiquement pour le prochain épisode. Voyez l’état du pays aujourd’hui et songez qu’un retournement cyclique économique va avoir lieu avant la fin du mandat, que les allemands via l’UE auront des exigences de plus en plus humiliantes à notre égard. Le combat n’est pas finie, et je demeure relativement optimiste même si ça sera long et éreintant. 

@maQiavel
Bah nous ne faisons que suivre les ordres du président. Il a bien dit "Venez me chercher" non ? Bah nous, on veut venir le chercher. Pour discuter autour d’un thé hein, je vois les mauvaises langues venir 

Autres pistes qu’une constitution moderne doit intégrer : 

1. la définition et l’encadrement de l’activité médiatique. Laissée aux vicissitudes économiques et aux intérêts partisans, traitement partisan de l’information. Et traitement partisan de l’information

    : pas de république digne de ce nom. 

2. Limiter et encadrer le pouvoir de sphères économiques : pour le financement de partis, le rachat de secteurs stratégiques et toute acquisition propre à perturber l’équilibre de la nation (ce qui devra faire l’objet d’un débat)

Si on ne résout pas ça, ça gâtera le reste.

Alors que je ne l’avais pas fait depuis plusieurs années, je me suis perdu à regarder le JT de TF1. Il faudrait , sous réserve que les droits d’auteur le permettent, diffuser la séquence consacrée à chouard. C’est du niveau de l’union soviétique à ce niveau et je ne mâche pas mes mots... 50 secondes de vidéos isolées où il parle d’Israël pour en faire un histrion d’extrême-droite.

Mais bordel   

Investissons le parvis des médias et faisons-en un objectif prioritaire.

@TotoRhino
Je pense qu’il faut désormais changer de stratégie. Avec la fin d’année, il va y avoir une petit trêve quant au nombre (ce qui est normal). Le mouvement gagnerait en partie à se concentrer autour des immeubles abritant les médias, comme le fait sylvain Baron. Bien massés autour des plateaux de télévision, impossible de mentir sur le nombre de GJ en plus 

Merci pour le partage de la vidéo très intéressante. Ce qu’elle nous rappelle de plus évident, c’est que la séquence 1789-1794 est sans doute l’une des plus denses de l’histoire de France. Il faut avoir beaucoup de modestie devant cette matière.

Le second enseignement plus politique que j’en tire, c’est que Robespierre a sans doute été trop mièvre dans ce bain de complots permanents, mais que l’excès inverse aurait été délétère. Quand les riches et les opportunistes manoeuvrent constamment, arrivera un moment où épuisé psychologiquement, vous ne serez plus en mesure de réagir et que tout ce aurez fait de bien sera récupéré par vos ennemis. Robespierre a trop lâché de lest avec certaines personnes, mais une répression trop brutale des éléments bourgeois aurait pu écourter de la même manière sa propre vie. Le Vénézuela est quelque peu dans la même situation : quelques saboteurs dans le pays profitant des lacunes du pouvoir et du contexte économique réussiront peut-être à retourner la situation au profit de l’oligarchie. La révolution, c’est malheureusement des lendemains qui déchantent trop souvent 

Si l’expression populaire conduit au fascisme, il faut donc museler d’expression populaire. Mais museler l’expression populaire n’est-ce pas déjà un premier pas vers le fascisme ?

Les journalistes de France Inter sont peut-être des têtes à claques, mais au moins ils font travailler la logique et la détection de sophismes. Bon je retourne plancher sur ce paradoxe et je me donne quatre heures pour le résoudre comme un bon bachelier 

@maQiavel

ça marche MaQ, au plaisir d’en rediscuter 

@Hieronymus
Ils chercheront bien évidemment à nous enfumer (c’est leur rôle et leur intérêt) ; le nôtre doit être celui de faire prévaloir notre droit. Le quinquennat va être agité : si un texte dénaturé passe, il suffira d’une nouvelle étincelle pour que tout reparte et qu’on remette cette proposition intacte sur la table. C’est un moment politique et une guerre d’usure : nous ne pouvons obtenir de victoire finale qu’en en reportant déjà une série de plus petites et selon nos moyens. Il ne faut rien céder de notre endurance et tout attendre de l’usure des politiques.