La "révolution définitive", c’est une démarche spirituelle, pas politique. Elle concerne notre conscience, pas la Cité. Que chacun la fasse d’abord en soi, s’il en est capable !
Je crois que là, tu rejoins Valentin. Il me semble que c’est exactement ce qu’il préconise.
Il est évidemment nécessaire de faire la révolution en soi. Remettre en question les dogmes sociaux et religieux. Faire en sorte de sortir de la matrice socio-culturelle qui nous est imposée depuis l’enfance. Trouver un équilibre en dehors (le plus possible) du culte (inconscient, c’est là toute sa force !) de la marchandise.
Mais n’est-ce pas nous condamner à une sorte de damnation ? A une solitude irrémédiable qui n’aboutit finalement à aucune efficacité politique ?
C’est chercher son salut tout seul comme un anachorète dans le désert.