Si elle a été embarquée c’est parce qu’elle ne voulait pas fournir de pièce d’identité ou n’en avait pas sur elle. Si elle avait justifié de son identité, elle aurait été verbalisée.
Selon la loi, "nul ne peut, dans l’espace public, porter une tenue
destinée à dissimuler son visage". Par espace public, on entend les
voies publiques, les transports en commun, les commerces et centres
commerciaux, les établissements scolaires, bureaux de poste, hôpitaux,
tribunaux, administration...
Toute personne obligeant une femme à se voiler sera passible d’un an de prison et de 30 000 euros d’amende
Sont notamment interdits le port de cagoules, de voiles
intégraux (burqa, niqab...), de masques ou de tout autre accessoire ou
vêtement rendant impossible l’identification de la personne.
Si une personne voilée refuse de se découvrir dans un service
public, il lui sera demandé de quitter les lieux. "La loi ne confère en
aucun cas à un agent le pouvoir de contraindre une personne à se
découvrir ou à sortir", dispose la loi. En cas de refus d’obtempérer, la
police ou la gendarmerie interviendra pour dresser un procès-verbal et
contrôler l’identité de la personne. Si la personne voilée accepte de
montrer son visage, elle recevra une convocation pour une audience
devant un juge de proximité, précise Le Figaro ; si elle refuse, elle sera emmenée au poste de police.