@maQiavel
L’Euroscepticisme était déjà palpable avant l’introduction de l’Euro. Aujourd’hui ils le gardent car s’ils devaient revenir au Mark, ils devrait réévaluer leur monnaie ... et par extension leur dettes. Et donc tout ce qu’ils auront gagnés depuis tant d’effort finirai en fumée
Après ce qui serait le plus marrant, c’est que ce soit les allemands qui morfleront le plus car tous les autres auront leur dette annulée
@maQiavel
Ah ! Pas grave, au rythme où tout cela s’enchaîne il n’y aura pas que les Grecques qui morfleront, les espagnoles, les italiens, les portugais et les français sont aussi dans la course.
@philippe baron-abrioux
Bonjour philippe,
Contrairement à ce que vous pensez, la crise grec n’est pas un accident de parcours donc les "je pense qu’au lieu de balancer tout et n’importe quoi sur LES GRECS (cette facilité globalisante) et sans beaucoup de nuances ,mieux vaudrait prendre le temps de réfléchir à des solutions adaptées à cette situation nouvelle ,totalement imprévue ,tout comme l’idée d’une sortie ,même provisoire de l’eurozone ou d’une aide humanitaire d’urgence (proposition de Schaüble)" c’est mignon 2 secondes mais pour quelqu’un qui veut prouver aux autres qu’il a de la bouteille dans le vécu, je vous trouve trop idéaliste à la limite naïf. Depuis janvier, l’Eurogroupe balade le gouvernement Grec pour le faire plier au dernier moment, depuis 2010 l’UE travaille au corps la Grèce pour lui faire accepter les pires accords depuis le Traité de Versailles et vous osez croire Schaüble celui qui dit "NEIN !" pour restructurer la dette et faire des concessions ?
La solution "adaptée" (pour l’UE évidemment) a déjà été signé par les dirigeants, le reste c’est du flan, un rêve qu’on ne verra jamais avec les technocrates à la tête de l’UE qu’on a aujourd’hui. L’Argentine n’a jamais fait partie d’une union monétaire, politique voir plus et infinité qu’est l’UE et l’Euro. Essayez de sortir un loup de la meute et les autres loups deviendront des prédateur pour ce dernier et avec la carrure de la Grèce, les autres n’en feront qu’une bouchée. La Grèce n’est même pas encore sortie de l’Euro (et ne l’a encore moins annoncé) qu’on la retrouve déjà rampante à signer le premier torchon qu’on lui met sous le stylo. Pour vous dire la pression qu’on lui a mis et tout ça pour préserver une "stabilité" politique et économique au sein de l’UE de courte durée. Vous voulez des solutions originales, du gagnant-gagnant, bah c’est perdu, vous n’aurez qu’un enchaînement de catastrophes et de choix stratégiques cruels afin de faire plier les faibles afin de nourrir l’ego des forts jusqu’au jour ou tout devra se terminer dans le sang.
@philippe baron-abrioux
"bonjour ! juste un petit constat :on tire vite et à boulets rouges sur les alcooliques et j’en suis un mais abstinent depuis 4 ans et heureux ainsi (merci de ne pas les accabler avec des poncifs !)."
Euh, en quoi dire que la Grèce d’aujourd’hui qui, avec des traumatismes passés et sans avoir eu le temps de développer elle-même les outils nécessaires afin de trouver sa propre identité à la fois politique et économique, n’est pas assez "mature" pour pouvoir prendre les décisions politiques difficiles peut être considérer comme une critique. La crise grecque est un aspect des limites de la mondialisation, l’Union Européenne est le cheval de Troie qui a permis au grecque moyen de consommer comme le français moyen et l’allemand moyen. Le délire a duré le temps qu’il a fallu et maintenant on se dit que ce n’était pas une très bonne idée en fait. Pourtant si on demandait à un grec il y a de cela 15 ans s’il voulait adopter l’Euro, celui-ci n’aurait pas dit non comme maintenant ( http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/eb/eb53/eb53_en.pdf ) et aurait même laissé passer le truquage des comptes entre 1997 et 1999 pour adopter l’Euro avant que Goldman Sachs ne mette les mains dedans en 2001.
Donc je ne vais pas reprendre le discours de MaQ sur la responsabilité des uns et des autres suivant quelle échelle on utilise pour faire l’observation car tout le monde n’a pas était contre un shoot de monnaies pour un vol direct au pays du consumérisme du nouveau millénaire. Il est clair que 10 ans plus tard, les effets se sont dissipés et maintenant qu’on est en plein bad trip, tout le monde s’est aperçu que la drogue n’a pas agit de la même manière pour tous mais il ne faut surtout pas oublier que tout ce petit monde est en ce moment dans un même bateau qui se dernier se dirige inexorablement vers le gros iceberg droit devant et qu’il ne reste aucun canot de sauvetage. Donc si quelqu’un devait sauter, c’est pas sûr qu’il survivra.
@maQiavel
Historiquement la Grèce a été colonisée par les Ottomans puis elle a été une néo-colonnie britannique pendant la guerre civile post Seconde Guerre Mondiale. La Grèce d’aujourd’hui en tant qu’ Etat "démocratique" moderne (lire "Etat dont le peuple a accès au bien de consommation comme un américain moyen") est toute jeune. Le peuple n’a pas encore la volonté voir la capacité à vouloir s’émanciper et à devenir autonome vu qu’elle a adhéré à l’Union Européenne tout de suite après la dictature, c’est dire la transition.
Aujourd’hui, après environ 30 ans de prospérité, c’est difficile de se dire qu’il faut détruire tout ce qui a été construit après plus 30 ans d’instabilité et de dictature et qu’il faut se tourner vers un avenir incertain. C’est sûr que le Grexit est la seule solution viable pour eux de sortir de cette nouvelle dictature par la dette mais je pense aussi que l’UE fera tout son possible pour plomber leur envole rien que pour en faire un exemple et maintenir les autres pays au sein du groupe. Donc oui, la real politik est cruelle lorsqu’elle est au-dessus de toute morale mais jusqu’où les grecques sont-ils près à se sacrifier pour écrire une nouvelle page de leur histoire sans verser une goutte de sang ? Le peuvent-ils vraiment ? Moi, je ne crois pas car vu comment tout ça évolue, qu’il reste ou pas dans l’Union.
Bof niveau hommage rétro, c’est plus du fan-service 80’s sauce geek post 2000 qu’un vrai retour au source. Je préfère mille fois Black Dynamite voir un Machete pour leur véritable format film.
Il n’y a jamais eu de poker menteur. L’UE a toujours tenu ses positions et la Grèce n’a jamais eu la main pour négocier. L’UE a sagement attendu que la Grèce soit au pied du mur pour lui tendre le papier "signez ici". Maintenant on refait un tour de manège jusqu’au moment où on doit repasser à la caisse. Ce qui a de plus tragique c’est qu’aucun des futurs pays qui seront dans le même cas càd l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la France n’ont essayés de profiter de la situations et de faire bloc pour sauver leur peau face à l’Allemagne et ainsi sortir la tête haute de cette catastrophe, au lieu de cela ils ont continués à jouer les toutous fidèles en espérant obtenir la clémence de cette dernière aux cas où eux seront à la place des Grecs d’ici demain. Mais on arrête pas une machine destructrice en la caressant dans le sens du poils et tout le monde morflera tôt ou tard de collaboration de nos zélites couilles molles.
@Éric Guéguen
Votre exemple comme mon expérience met en lumière un profond malaise dans notre société. Ce n’est plus l’action "héroïque" qu’on va juger, c’est tous les problèmes qui vont en résulter qui va être la base du jugement. Rajouté à cela l’(auto ?) exclusion de certaines communautés et par extension certains pratiquants d’une religion au marge de notre société, l’instrumentalisation et la victimisation de ces communautés par le politique afin de rameuter un maximum d’électeur au sein de leur partie, et vous obtenez ainsi l’admiration de vos proches au travers de commentaire du genre "C’est toi qui est allé chercher la bagarre et regard où cela t’as mené ...".
@Éric Guéguen
"Le personnel judiciaire oublie un peu vite que dans des cas pareils, il
faut bien souvent agir selon les règles que l’agresseur a fixées
d’avance."
Je suis un peu dans le même cas que la personne du reportage. En mars dernier, alors que je promenais mon chien à 100m de chez moi, une jeune fille m’interpelle afin de l’aider et d’appeler la police car elle venait de se faire agresser. Ayant laissé mon portable chez moi, je lui propose de la mettre en sécurité dans mon hall d’entrée afin que je puisse contacter la police. En marchand en direction de mon appartement, son agresseur nous rattrape puis me menace verbale et physiquement en mimant le port d’une arme à feu sous son sweet. Par réflexe et légitime défense, je décide de lui donner un violent front kick afin de le repousser et ainsi créer de la distance entre lui et moi au cas où il serait armé non pas d’une arme à feu (probabilité faible en France) mais d’un couteau (probabilité plus forte en France). La jeune fille tente de s’interposer mais l’agresseur est bien décidé à en découdre avec moi. Je lui demande calmement de faire demi-tour et de partir tranquillement faire mumuse avec ses billes avant que cela n’aille trop loin. Malgré mon appel au calme, ce dernier décide de ramasser une branche d’arbre 1m50 et de m’attaquer avec. Je réussi à le désarmer et je constate en même temps que si je ne le neutralise pas immédiatement, il risque de créer plus de problème. Je tente un coup pour le mettre K.O. mais mon agresseur réussi (hélas) à prendre de la distance dans le but de ramasser des gros blocs de gravats sur le trottoir en travaux et à me les lancer dessus. Puis me voyant véritablement décidé à en finir sérieusement avec lui, il prend ses jambes à son coup et détalle comme un lapin. Connaissant comment les racailles du coins réagissent lorsque leur pote se trouve en "difficulté", je décide de rentrer chez moi sans demander l’addition et d’appeler la police mais je remarque que la jeune fille a elle aussi déguerpi et que mon chien était tombé dans la broussaille par peur.
Arrivée chez moi avec mon chien sous le bras, je saute sur le téléphone, je contacte la police puis regard en même temps le lieu de l’altercation depuis ma fenêtre afin de constater qu’effectivement une quinzaine de racailles avaient débarqués sur les lieux et étaient décidés de me transformer en saucisse halal pour leur quatre heure. Les gars sont restés 5 minutes puis sont repartis comme si de rien n’était et la police est arrivée lorsque tout le monde avait quitté les lieux. La BAC arrive alors pour prendre ma déposition et au moment où je leur décrit mon agresseur (typé magrébin, cheveux rasés, 16/18ans, autour des 1m80, moins de 60kg et habillé en noir), les 2 policier se regardent puis me font comprendre qu’ils ne risquent de le retrouver facilement.
Résultat de l’agression : 2 gros hématomes (une à l’épaule, l’autre au niveau de la hanche), des égratignures et 2 jours ITT.
Je passe sur ma plainte déposée au commissariat et l’identification de mon agresseur dans leur catalogue printemps - été de jeunes délinquants.
Passons, si vous le voulez bien, à mon analyse des faits :
Tout d’abord, dans une situation telle que celle là, le statut agresseur/agressé évolue dans le temps et peut vite s’inverser selon le rapport de force et l’évolution des évènements. Il suffit d’un petit détail pour que l’agresseur devienne la victime et l’agressé, un monstre. Etant un pratiquant de sport de combat pendant un an et demi (Jujitsu brésilien, Sanda, Boxe, Free fight), le fait de porter un coup sur une personne non pratiquante est déjà en ma défaveur. Je pense qu’il est armé et dangereux pour moi ou autrui, je peux le désarmer voir le neutraliser mais dans les règles de l’art sans le défoncer sauvagement et sans qu’une goutte de sang ne coule. Mais s’il s’avère qu’il n’est pas armé, à moi de m’adapter pour que cela ne soit ni dangereux pour lui, ni pour moi car théoriquement, c’est à moi de mener la danse. Donc à proscrire dans tout procès verbale le fait que vous pratiquez un sport de combat si cela ne vous aie pas été explicitement demandé.
Ensuite il est difficile de juger la véracité des dires d’une personne qui vous stoppe dans la rue concernant son agression étant donné qu’à la fin, c’est moi qui aie été agressé et qui aie déposé plainte TOUT SEUL. Le détail qui m’a poussé à vouloir porter secours est le fait qu’elle semblait un peu choquée et qu’elle avait un tube de Ventoline à la main, donc potentiellement en danger. Mais à mon avis la vraie histoire derrière tout ça est que cette jeune fille avec une bande d’amie a voulue chauffer la petite bande de racailles wesh-wesh et que ces derniers devenant trop collant, la jeune fille a fini par paniquer. Donc dans l’hypothèse où comme par malchance, son "agresseur" venait à la convaincre de déposer plainte contre moi, ça m’apprendra vraiment à vouloir jouer les héros du dimanche et je réfléchirai à deux fois avant de porter secours à quelqu’un au risque là aussi d’être condamner à non assistance à personne en danger.
Afin il est évident qu’en portant assistance à une personne en danger, on se met soi-même en danger pendant l’action et après dans les cas de représailles voir d’inversion du rapport agresseur/agressé qui peut conduire à une condamnation contre nous et pas contre le véritable agresseur.
Sinon petit rajout afin de montrer ma position concernant le journal et les évènements avant qu’on ne m’accuse de faire l’apologie du terrorisme. Un post qui date du 10 janvier (http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/pourquoi-je-ne-suis-pas-charlie-161719#forum4209294).
"Il est vraiment regrettable de mettre toutes les victimes dans le même panier et sous la bannière d’un Charlie Hebdo qui ne l’était plus vraiment et qui maintenant était devenu celui animé par une islamophobie et d’un racisme envers les musulman à peine voilé et surtout sous couvert d’un gauchisme élitiste issu de leur dirigeant de l’époque, un certain Philippe Val et accompagné de sa complice Caroline Fourest, symbole d’un néoconservatisme nauséabonde et grouillant dans la pénombre. Le Charlie Hebdo d’aujourd’hui s’était servi de sa culture hérité de 68 (irrespectueux et irresponsable) pour mener sa petite propagande dans un climat déjà enclin à une certaine phobie d’un islamiste radical mangeur d’enfant et réducteur de tête post 11 septembre 2001. Ils ont voulu surfer sur cette vague, ils l’ont pris en pleine face car personne ne les avait soutenu dans cette cause à peine perdu et vide de sens mais delà à vouloir nous culpabiliser, nous citoyen lambda, de ne pas les avoir soutenu dans leurs délires me fait doucement rigoler.
L’article de ce matin sur le blog de Olivier Berruyer ( http://www.les-crises.fr/charlie-hebdo-pas-raciste-si-vous-le-dites-par-olivier-cyran/ ) montre à quel point Charlie Hebdo vivait dans le déni et se cachait derrière son héritage pour imposer une certaine vision borderline sur des questions de société déjà entamé par la plupart des média mainstream. Ils n’ont pas inventé l’eau chaude mais cherchait par tous les moyen de se différencier des médias de la pensée unique sans la renier totalement. C’est un peu l’exception qui confirme la règle. Donc comme je l’ai souligné précédemment, je ne remets pas en question l’identité propre de Charlie Hebdo et leur manière d’aborder leur métier de journaliste car ils n’ont pas été attaqué pour ça mais par contre c’est ce qu’ils sont devenus, la manière dont ils ont tapé sur une religion qui, ne nous leurrons pas, avait pour objectif de stigmatiser une partie de la population directement et indirectement afin de justifier voir affirmer cette doctrine, cette identité néocons tout en se cachant derrière la liberté d’expression, la laïcité, la démocratie, l’anti-racisme, Sangoku, etc ... c’est ça que je trouve vraiment lâche. Et ça m’énerve d’assimiler les victimes de Charlie Hebdo à cette lâcheté de la part des dirigeants du journal et des politiques (voir de la politique) qui étaient derrière et qui leur ont imposé une ligne éditoriale.
De mon point de vu, ce n’est pas les deux terroristes qui les ont tués (enfin si mais pas seulement). Eux, ils ont seulement appuyés sur la gâchette mais c’était tout de même la dernière étape d’un long processus qui a finalement emmené les victimes à une mort programmé mais bien avant cela il faut aussi remettre en cause tout une politique, à la fois interne et externe au pays, qui a aussi grandement contribué à tout cela. A l’heure actuelle, tous les responsables de se massacre ne sont pas tous morts et pire encore, ils sont convaincus que leur combat est juste.
Je ne suis pas Charlie mais je respecte les morts, leurs proches et je compatis dans leur douleur mais jamais je me laisserai instrumentalisé de cette manière."
Résultat des courses : 17 morts TTC (tout terroriste compris), une gay pride de faux-cul près à s’enfiler avec les pires criminelles de guerre au nom de la laïcité la liberté d’expression et du "Oh la mort c’est affreux !", des gamins condamnés pour apologie du terrorisme, des lois anti-terrorismes par palette en veux-tu en voilà directement dans notre fion au fond à gauche, une super surveillance de masse que même la NSA nous envie et 12 millions € pour un journal tout pourri à se partager sur la tête de victimes qui n’avaient rien à voir avec Charlie Hebdo et de leurs familles. Même à six pied sous terre les politiques et les survivants réussissent encore à nous les faire détester voir plus, c’est dingue !
@Joe Chip
Le problème c’est que je comprends ce que vous dites et
que je peux aussi vous retourner votre affirmation en disant que vous ne
m’avez pas compris, ni moi ni Todd d’ailleurs. Votre interprétation de
mon message et la caricature que vous en faites est du même gabarit que
la critique que vous faites sur Todd et encore, loin de vouloir défendre
un sociologue de caniveau si je dois aller dans votre sens, je me
retrouve propulsé au rang de prosélyte de la nouvelle religion
Dieudonno-Soralien parce que je vois le mal partout et que je n’ai aucun
respect pour les pauvres journalistes morts sous les balles de méchants
terroristes "français" (bah oui, on les a bien retrouvé grâce à leur
carte d’identité française, ils ne se sont pas identifiés autrement).
Venant de quelqu’un qui d’habitude commente de manière plus "lumineux", je suis assez déçu de votre part car si encore vous avez attaqué Todd sur ses arguments de sociologie afin de montrer en quoi ce dernier se fourvoie dans ses analyses, je n’aurais rien dit mais à partir du moment où vous avez commencez votre critique sur votre désaccord entre votre vision et sa vision de Charlie Hebdo pour ensuite remettre en cause son objectivité et son travaille en tant que sociologue, c’est ce que j’appelle commencer une critique avec un parti pris. Donc à vous de défendre votre vision sur le sujet de "Chalie Hebdo çay le b1 !" lorsque quelqu’un vous critique dessus au lieu de tourner tout ça en une caricature grotesque où tout ceux qui ne pleurent pas sur le sort des pauvres journalistes morts ne sont que des sectaires Dieudonno-Soralien, sympathisant de DAECH sans aucune morale et complotiste jusqu’à la moelle. Je ne suis pas allé jusqu’à vous considérer et vous traiter de "Charlot" mais si cela peut vous faire plaisir, on peut toujours s’arranger...
Euh sinon critiquer le journal est devenu moralement répréhensible avant l’attaque terroriste ou après ? C’est parce qu’il y a des morts qu’on a pas le droit de remettre en cause leur ligne éditoriale ? Pourtant au moment des caricatures beaucoup de personnes se sont indignés et cela ne les avait pas vraiment arrêté et même après l’attaque terroriste ils ont continués donc on va gentiment la fermé en attendant que tout le monde se fasse trucidé ? C’est proprement lumineux comme plan !
@Joe Chip
"Je ne lisais pas Charlie Hebdo (mais j’aimais bien Cabu), je
n’appréciais pas spécialement Charb et je n’ai pas défilé le 11, mais je
constate que trois mois après tout le monde est en train de faire le
procès en islamophobie des gens qui sont morts ce jour-là, pour leurs
idées, que cela vous plaise ou non."
Le débat sur Charlie Hebdo en lui-même et son procès en islamophobie a déjà été abordé depuis leurs premières caricatures de Mahomet et plus depuis janvier de cette année donc si c’est pour s’émouvoir avec un train de retard, pourquoi pas mais il faut quand même différencier le Charlie Hebdo d’il y a 50 ans, la renaissance du journal sous Philippe Val dans les années 90 jusqu’à maintenant et la récupération politique qui a été fait au travers des caricatures et surtout depuis les attentats. Or ce que je constate dans votre commentaire c’est le grand mélange des idées afin de clore tout débat et toute critique autour du journal et donc un remake de l’esprit du 7 janvier 2015, que cela vous plaise ou non.
Au traditionnel discours du "ils tapait sur tout le monde donc c’est normal que les musulmans en prennent pour leur grade", je vous demande de quelle manière ils le faisaient et surtout si les masses ciblées recevaient ces critiques de la même manière.
Charlie Hebdo est un journal de propagande comme un autre (guerre en Irak, Libye, Syrie ...) et ce sert de son statue sulfureux à la limite libertaire pour s’adresser à un autre publique, c’est tout. Mais si votre vision du journal reste toujours ancrée dans celle d’il y a 50 ans, il serait peut-être temps de faire un update de votre logicielle parce que BHL et Fourest ne vous ont pas attendu (https://anticons.wordpress.com/2013/12/01/de-bhl-a-charlie-hebdo-la-propagande-neoconservatrice-deguisee-en-gauche-progressiste/).
Donc que des journalistes soient morts pour leur prétendu combat au nom de la liberté de parole, c’est cool, si cela peut vous faire plaisir de voir la mort d’autres personnes de manière utile et symbolique, je respecte ça mais avec un peu de réaliste, mourir pour des dessins crasseux à cause de l’opportunisme de certains et pour des intérêts à la fois politiques et financiers (12 millions d’€ qui rentre dans les caisses après les attentats ce n’est pas rien), j’appelle ça être une victime collatérale même si quelque part c’est pour de la bonne cause.
"Je pense qu’une partie de l’horreur c’est que parmi les gens qui ont été tués, il y avait pas mal de personnes âgées décalées (...) c’était déjà quelque chose du passé (...)"
Pris hors contexte, on peut raconter ce qu’on veut or remis dans le contexte, il souligne le fait que dans le délire islamophobe de Charlie hebdo, la plupart (surtout les vieux) le faisait dans un but de déconstruction des bonnes moeurs sans arrières pensées de stigmatisations, dans une certaine continuité d’Hara-Kiri. Mais il ne faut pas nier que certain élément actif minoritaire du journal le faisait pour des raisons plus politiques et de business et par contre eux sont toujours vivant.
Sinon au nombre de unes "islamophobe" de Charlie Hebdo, on compte les caricatures et les articles ou on se base seulement sur les unes à proprement parlé pour dire qu’un journal faisait son beurre sur le sujet ?
Léa "Salomé" ... Elle n’a même pas le temps d’ouvrir sa gueule que t’as déjà envie de lui dire de la fermer. Sa suffisance dégueule littéralement à travers l’écran que ça en devient presque un supplice de la voir gesticuler, une insulte pour le téléspectateur qui prend l’interview un minimum au sérieux.
A part ça, c’est très intéressant d’écouter Hervé Falciani et de constater la complexité dans laquelle il a effectué son "combat" (pas tout seul bien évidemment) et de constater que sous Sarko c’était la stratégie du mort et que sous Hollande, c’est la collaboration (au sens négatif du terme) à tout va.
@micnet
Excusez-moi mais lorsqu’on associe Sophia Aram, Caroline Fourest, Laurent Joffrin, BHL avec une certaine gauche, c’est très dur d’associer Emmanuel Todd, Alain Soral et Dieudonné avec une autre gauche car globalement vous les mettez dans un même sac globalement dite "de gauche". Vous arrivez donc à étiqueter quelqu’un de gauche grâce à quelque aspect soit disant égalitaire dans son discours mais dans les faits les premiers cités sont plus ce qu’on pourrait qualifier de droite néo-conservateur.
Alors certes j’admets être aller un peu fort lorsque je dis que vous voyez en Todd "une source d’inspiration qui représenterait le summum de l’idéologie supranationale" mais dissocier l’antiracisme (voir l’égalitarisme) d’une idéologie supranationale n’est pas l’idéal non plus car pour moi les deux sont indissociables et là c’est un autre débat qui commence. Mais au-delà de ça, dire que Todd, tout comme E&R sont les enfants de SOS-racisme et que de ce fait, ils victimisent et communautarisent les musulmans c’est déjà perdre de vu que SOS-racisme était surtout un appel du pied des socialistes envers les populations issues de l’immigration et donc son futur électorat et que Todd constate seulement une montée de l’islamophobie (voir une xénophobie sous couvert de religion) dans une France de moins en moins égalitaire.
@micnet
"Certes Todd n’est peut-être pas le pire (bien qu’ayant une certaine écoute), alors prenons le cas d’Alain Soral, pour qui Todd a ete pendant longtemps une référence, et son association E&R qui, même si elle ne bénéficie pas des aides de l’état, fonctionne EXACTEMENT sur le même modèle que sa "maison-mère"
Ah okay ! Donc vous faites le procès de Todd parce qu’il représente pour vous une source d’inspiration de ce qui vous semble être le summum de l’ignominie de l’idéologie supranational sous couvert d’antiraciste et donc une cible de choix pour faire passer une espèce de critique presque obnubilante envers un gauchiste qui inspirerait la droite la plus extrême (d’après la définition de nos media mainstream bien sûr). CQFD
Après ce que dit Farida Belghou ne regard qu’elle et venant d’une personne qui veut se faire entendre (et faisant ainsi du politique même si elle dit le contraire), j’éviterais de la prendre comme une référence préférant me faire ma propre opinion.
@micnet
Pour être clair avant de tourner en rond comme un
hamster, une idéologie devient dangereuse à partir du moment où elle a
les instruments pour soumettre quiconque ne voulant pas y adhérer. Des lois contre la discrimination raciale existent et SOS Racisme est là pour vous le faire savoir donc si pour vous le vulgaire voleur qui utilise les institutions pour faire passer ses convictions antiracistes (et en même temps se mettre un peu dans les poches) est aussi honnête qu’un sociologue qui écrit des bouquins, je ne peux plus rien pour vous car déjà je ne pense pas que Todd vous enverras au tribunal si vous ne pensez pas comme lui et lui n’utilise pas le thème de l’antiracisme pour vendre ses bouquins. Dire le contraire serait réduire la sociologie à de la politique ce qui n’est pas le cas.
@micnet
Todd ne parle pas au nom de ceux qui l’inspire. Il peut représenter ce que vous voulez, il ne parlera jamais en votre nom ou au mien. Je ne le paye pas, vous ne le payez pas et tout ceux qui sont d’accord avec lui ne le payent pas pour ce qu’il pense, ce qu’il fait ou écrit par contre le PS ou SOS Racisme, ça c’est une autre histoire ...
@micnet
Déjà la chronique de Sophia Aram pue littéralement l’égocentrisme de la "beurette qui a réussi et qui croit parler au nom de tous ses compatriotes" (comme Zineb El Rhazoui qui répondait à la critique d’Olivier Cyran concernant la direction islamophobe de Charlie Hebdo), la bouffonnerie sans aucun humour et le procès d’intention porté aux intellectuels "Anti-Charlie" dans l’ensemble des médias mainstream.
Ensuite depuis quand Todd travail pour un organisme gouvernemental censée représenter une minorité opprimée en France. La responsabilité de Todd se limite à ses livres et ses interventions lors de ses conférences. Fondamentalement, il ne représente personne, par contre on ne peut pas en dire autant de la fonction de Dray au sein de SOS Racisme voir même au sein d’un partie politique.
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