J’ai pas mal rigolé de la critique du diplôme de Maurice Allais. Un petit, "il aurait du rester dans la physique" alors que ce type est un génie qui a bien plus compris les statistiques que les économistes. Après on peut critiquer mais sur ce ton là franchement.
C’est pas le pouvoir au peuple mais le pouvoir au hasard. On est plus une petite citée depuis la création de la nation...
+1 sauf pour le plaidoyer sur le vote électronique qui est facilement détournable.
Le même FBI qui avait refusé de permettre à la Commission de Bob Graham d’interviewer l’agent qui s’occupait de Nawaf al-Hazmi et Khalid al-Mihdhar ?
Mais comme,
1°) les Saoud’s n’ont pas été mis au pouvoir par les britanniques,
2°) BAE System n’a pas donné des retrocom’s sur le contrat al-yamamah au prince Bandar-Bush (le bien nommé) et
3°) Bob Graham n’a pas siégé une décennie au Comité du Sénat sur le
Renseignement, pour en prendre finalement la présidence au cours de la
période aux alentours du 11/9 puis être à la tête de la Commission parlementaire bi-partisane sur les failles du renseignement américain concernant les attentats du 11 septembre,
Aucun intérêt à lire le dernier article de SolidaritéetProgrès :
http://www.solidariteetprogres.org/Le-requisitoire-contre-l-Arabie-Saoudite-par-l-ancien-chef-de-la_09101
Je suis certain que vous ne savez rien sur les infrastructures sous Roosevelt mais par dogmatisme, sans même étudier le sujet, "s’aurait été mieux comme ça". Je le répète, les infrastructure aquifères sont encore utilisé aujourd’hui (90 ans de return qui dit mieux ?) et ont même servi de modèle à Monnet pour irriguer le sud de la France ! Même chose pour la cause de 29. Vous ne connaissez pas la prefered list de Morgan, donc pas non plus le procès Pecora organisé par Roosevelt pour empêcher que cela se reproduise.
Quand au USA, monde parfait avant les étatistes, ils allaient de crise en crise depuis 1900 ! Je suis surpris après ça d’entendre que le GlassSteagall muselait efficacement la réserve fractionnaire des banques. Chez certains libéraux (et contrairement à Adam Smith qui était pour un contrôle stricte des banques), les banques sont un business comme un autre qui peut faire faillite sans couler l’économie...
Ce qui m’amène à la grosse différence entre Roosevelt qui promeut l’économie physique (le progrès technologique est une dynamique fondamentale) et Lord Keynes qui promeut la croissance financière. Lord Keynes ne s’est jamais jamais opposés aux banques. C’est donc un brouillard pour empêcher de comprendre l’histoire que de les mélanger. Et quand je lis Sawhxson, je lis seulement que Lord Keynes menait les délégations britanniques, ce qui était le cas en plus qu’il était vraiment un pure produit de l’establishment british.
Maintenant sur le pouvoir anglosaxon c’est vraiment la soupe officielle que vous me servez. Les paradis fiscaux anglosaxons sont absent de la liste du G20 (alors que la Belgique y est !), Londres est le plus grande place financière pour les dérivés, Blair The Liar était présenté comme charismatique pour l’élection européenne par des merdia avant le tollé générale (ce qui fini comme même par la nomination de son obligé Ashton aux affaires étrangères en consolation !!!) et c’est les retrocom du contrat "Al-Yamamah" de BAE System qui servi à financer le jihad 11/9 compris (bravo aux média anglo-saxon qui ont lancé la justice sur l’affaire) !!! Besoin que j’énumère tous les régimes pétroliers qui doivent leurs places aux britanniques ?
C’est encore plus risible si on regarde dans le passé. Pas besoin que je parle du free trade esclavagiste et de l’étendue du common wealth de l’époque ! En plus alors que l’empire britannique n’avait aucune colonies avec du pétrole en plein boom du moteur à explosion, la 1° guerre mondiale éclate peu après l’ouverture de la ligne Berlin-Bagdad ! Le hasard parfois. Je passe les versements rendus publiques du MI6 à Musso dès 1917 (6000 €actualisé/sem)... Oui, les nations industrialisés ont progressivement réduit son pouvoir (c’est ce qui rend l’industrie fondamentale pour la souveraineté au passage). Notamment Bismarck qui en libéralisant l’intérieur et avec du protectionisme au niveau international a transformé l’Allemagne en une puissance industrielle mondiale !!!! Si c’est pas un succès parce qu’il a eu le malheur de créer la sécu et d’utiliser du protectionisme = encore du dogmatisme.
Tout ça soupoudré de relativisme sur l’élévation des niveau de vie et les 30 glorieuses, c’est le pompon. L’inflation comprend le rapport maisons/salaires et quelle est le plus gros achats des particuliers ? L’inflation est bien pire actuellement, à la fois celle de l’immo et celle de la masse monétaire. Mais au lieu de revenir au plus d’équilibre des 30 glorieuses qui était moins interventionniste sans décrochage immo/samaire et avec moins de masse monétaire sans valeur, ou même d’au moins en parler pour comparer, non c’est interdit parce que classé nulle selon les idéologies anti-nation de droite comme de gauche (comme par hasard très relativiste sur l’histoire des empires privatisés).
Et là on en vient au coeur du problème. Avant les nations, il y a avait les empires. Un empire en particulier a provoqué l’âge des ténèbres avec la faillite des banques suite à des manip des cours de métaux précieux, une domination totale de la finance et des alliances militaires de revers. C’est ça le rêve des anti-nation, redevenir impuissant en cas de crise ? Mais jusque où peut aller le relativisme ? Je constate en tout cas que la majorité des gens n’ont pas connaissance du rôle historiquement novateur de la nation par rapport à l’impérialisme privatisé des Compagnies des Indes ou de l’empire vénitien, des conséquences de l’abandon de l’économie productive pour le mythe de la post-industrie (passage obligé pour le paradis communiste donc pas de gros soucis pour Machiavel) et des plaidoyers ouverts de l’oligarchie anglosaxonne pour un retour au moyen-âge.
Zut, j’ai manqué d’équilibre, c’est vrai que certains fonds on été mal investi. Mais je constate que ces mauvais investissements (subsidier l’emploie d’une forge au lieu de moderniser l’outil) allait aussi contre les principes l’économie physique. Donc je n’ai vraiment aucune raison d’en vouloir à la vision développer par SolidaritéetProgrès avec plein d’exemples historiques alors que je déteste les idéologies. Mais à la base je suis plus fan de Clifford Douglas et Maurice Allais (2 ingénieurs à qui la finance folle ne la fait pas !).
En fait c’est simple, le plus grand marché de consommateur sans dette publique de tous les temps vient de nos 30 glorieuses avec GlassSteagall (à la française, à la belge,...), de crédits publiques (Banque nationale, avances du plan Marshall,...) et de plans industriels incitatifs. C’est depuis lors le moteur de l’économie de toute la planète, grincheux free market ou communiste compris.
Ceci dit j’adore le débat. J’ai lu avec intérêts comme les anti-nation prédisaient de graves désastres à l’Europe à cause du plan Marshaal et des fortes mesures d’économie politique (sans compter que le GlassSteagall qui évitera les crise financière tout le long devait carrément être le diable pour eux). C’est détendant quand on voit la classe moyenne européenne des années 70’.
Je me marre du ton hautain envers Roosevelt des écoles proanglosaxon tantôt de gauche, tantôt de droite.
Déjà Roosevelt détestait Lord Keynes. Il n’avait rien avoir lui. Il suffit de lire Nicholas Swaxson mais tous les témoignages concordent :
Pour la Grande-Bretagne, la Seconde Guerre mondiale fut en réalité
deux guerres : l’une mettant aux prises Winston Churchill et l’Allemagne
nazie, et l’autre, derrière la façade de l’alliance occidentale,
opposant l’Empire britannique mené par John Maynard Keynes, aux
Etats-Unis. Le principal objectif de guerre de l’Amérique après la
défaite des puissances de l’Axe était de détruire l’Empire britannique.
(…) Pendant la guerre, Keynes fut envoyé à Washington pour négocier avec
les Américains. Il réalisa alors qu’il avait fort à faire : la plupart
des Américains étaient en réalité plus hostiles à la Grande-Bretagne que
ce qu’il pensait. Roosevelt, souligne Skidelsky, « haïssait l’Empire
britannique, se méfiait de l’aristocratie anglaise et suspectait le
Foreign Office de tendances pro-fascistes ». Après l’effondrement de la
bulle du crédit dans les années 1920 et la Grande Dépression qui
s’ensuivit, les Américains avaient plutôt efficacement enchaîné et
muselé Wall Street, et nombreux étaient ceux qui regardaient cette City
de Londres si peu régulée – le véritable épicentre du détesté Empire
britannique – avec suspicion.
C’est fatiguant de n’avoir jamais mentionné les succès de Bismarck, Roosevelt et les 30 glorieuses. Moi je préférais me taire. Simplement j’ai l’impression que vous n’avez pas de libre arbitre tant que vous niez l’école d’économie physique. Et tout ça en plus parce que la base de l’économie physique est la nation souveraine (devenu suprême insulte avec la redéfinition de l’histoire à l’anglosaxonne). Vous pouvez très bien la critiquer, mais pas la nier ni ses succès.
Alors effectivement face à ça, je me revendique de Roosevelt qui a évité au USA l’autoritarisme sur le modèle européen en appliquant le programme sur lequel il a été élu. Il a mis en place la régulation bancaire qui a tenu (avec des coups de canifs) 60 ans aux USA et 50 ans en Europe ! Il a électrifié les campagnes et construit le réseau aquifère toujours en place aujourd’hui !! Ne parlons de son procès contre Morgan (qui finançait Musso et n’aurit pas dit non au coup d’état avorté par le général Buttler en 1935) pour sa corruption via une "prefered list" !!! Quel camp aurait choisi les USA des Ford et Lindberg sans lui ? Pas de réponse de ses opposants, le railler est tellement un automatisme que rien ne compte plus.
En plus, 3 ans c’était écoulé entre 29 et son entrée en fonction. Avant lui, Hoover avait détruit des récoltes (en plein dust ball) pour maintenir les prix alors que les gens avait faim et aussi renflouer les banques SANS condition + les crises précédentes à moins de 15 ans d’intervalle + soutien anglosaxon aux régimes autoritarsites (Franco, Warburg, Musso,...). Voilà dans quel contexte arrive Roosevelt. Le lavage de cerveau suprême étant d’effacer les succès des 30 glorieuses qui lui doivent beaucoup (GlassSteagall "à la" française, plan Marshall, réussite du plan industriel de Monnet proche de Roosevelt,...), signe pour moi d’un acharnement très intéressé (les TBTF français avec les ratios fonds propres/actifs les plus désastreux du monde en premier).
Et qu’est ce qui a fait basculé Guevara dans la violence ? Allez une petite aide, Guatemala ;)
Attention, Machiavel va finir par adorer les CCC de Roosevelt (n’est ce pas ça se défier de la santé mentale de la ville) tandis que Roosevelt lança également la révolution verte et mis en place l’électrification et les système aquifère des USA (le méchant procroissance de l’économie physique, houuuuu).
Question subsidiaire, qui a battu l’impérialisme privatisé des Compagnies des Indes si ce n’est le concept de nation et l’industrialisation de l’intérieur des terres (la dynamique créative qui permit de renverser le statu quo) ?
Vous voulez du gras ? Alors de grâce le fatalisme écologique anti-industrie soutenu comme de par hasard par les anglosaxons pour sous-développer leur colonies...
http://www.solidariteetprogres.org/Comment-Venise-orchestra-le-plus
La peste noire qui décima la population européenne vers 1350 fut la conséquence du plus grand effondrement financier de l’histoire. En comparaison, la Grande crise des années 30 de notre siècle n’a été qu’un épisode transitoire, de peu de conséquence. En 1345, l’effondrement des grandes maisons bancaires florentines des Bardi et Peruzzi conduisit à une véritable désintégration financière. On peut lire dans les chroniques de l’époque que « tout le crédit disparut au même moment ». Aujourd’hui, un risque semblable existe, comme ne cesse de le dire l’économiste américain Lyndon LaRouche.
En 1995, nous avons vu les premiers signes de cette désintégration, avec la crise mexicaine, la débâcle du comté d’Orange en Californie et la faillite de la grande et prestigieuse « merchant bank » anglaise, la Baring’s. Aujourd’hui, comme au XIVème siècle, ces banqueroutes sont la conséquence de la croissance exponentielle de « bulles financières » qui paralysent la production et les échanges, c’est-à-dire l’économie réelle.
La différence fondamentale entre 1345 et 1996, c’est qu’alors les Etats-nations n’existaient pas. Il n’y avait pas de gouvernement suffisamment souverain pour soumettre tout le système bancaire à une réorganisation radicale, en sauvegardant la production de biens tangibles grâce à de nouvelles émissions de crédit sélectif, alors que cela serait possible aujourd’hui à condition, bien sûr, que les gouvernements en question veuillent le faire en affirmant leur souveraineté nationale. Mais cette voie du salut n’existait pas, à cette époque, et cela eut des conséquences désastreuses pour la population. D’après les meilleures estimations, pendant la période 1300-1450, la population européenne fut réduite de 35 à 45% et celle du monde de 25%.
http://www.solidariteetprogres.org/Les-nostalgiques-du-Moyen-age-sont-a-Davos_07369
« Davos : Congrès du nouveau Moyen-âge ». C’est ainsi que s’intitule la tribune publiée par le Wall Street Journal
juste avant l’ouverture du Forum économique mondial (WEF) de Davos, en
Suisse. Elle est l’oeuvre de Parag Khanna, un diplômé de la London
School of Economics et ancien conseiller d’Obama prêt à vendre son âme
pour monter en grade et devenir membre à vie du WEF. Et il ne tarit pas
d’éloges envers les « Médicis des temps nouveaux » que sont pour lui Bill Gates et George Soros, par ailleurs ses employeurs à la New America Foundation. Quel hommage à la vassalité !
« Un nouveau ’momentum à la San Francisco’ 1945 recréant les Nations-Unies ou même un sommet pour un ’nouveau Bretton Woods’ ne sont pas en mesure d’assurer la stabilité géopolitique et la prospérité du monde. Cette forme archaïque de pensée est un vestige égotique d’un monde mené par l’Occident. Plus fondamentalement, il s’agit même des restes d’un monde westphalien Etat-centrique. Eh bien c’en est fini. Nous sommes entrés dans un nouveau Moyen-âge : une ère ressemblant de très près au monde pré-westphalien d’il y a environ mille ans. C’est cette période de l’histoire où l’Orient étant aussi puissant (voir plus) que l’Occident, les villes avaient plus d’importance que les nations, des dynasties et compagnies commerciales puissantes étaient le moteur de la croissance et de l’innovation, des mercenaires privés combattaient dans toutes les guerres, les croisades religieuses façonnaient les relations interculturelles, et les nouvelles routes terrestres et maritimes donnaient naissance à la (presque) première économie globale. » Ca fait rêver ! Dans sa grande sagesse, Khanna, nous enseigne par ailleurs qui si ce monde idéal avait disparu, c’était à cause d’un curieux phénomène rétrograde qu’il identifie sous le terme « patriotisme », qui avait remplacé la diplomatie des puissants par la diplomatie de la souveraineté.
Jacque Cheminade ne dit pas que Marx a copié les tenants de l’économie physique. Il replace les choses dans son contexte pour expliquer qu’un autre courant s’est opposé au capitalisme féodal et que c’est lui qui s’est vérifié dans la réalité :
"Marx menace même, parfois, de se transformer en quelque chose de supérieur
à un bon analyste financier, en un partisan de l’économie physique.
Cependant, et c’est là le point essentiel, il est à chaque fois tiré
vers le bas par l’idéologie à laquelle il s’est rallié. Son intégration
au sein des préjugés de l’école économique britannique, notamment à
travers l’influence de David Urquhart et de son ami, protecteur et
mentor, Friedrich Engels, l’empêche de développer ses intuitions. Il
voit le processus d’émission monétaire, de crédit, de rente, de mœurs
bancaires et usurières propres au système britannique comme s’il était
consubstantiel à l’économie physique, au lieu de reconnaître qu’il n’en
est que le parasite. Il voit la réalité à travers les lunettes du
système britannique comme s’il s’agissait de la seule forme
d’organisation financière d’une économie capitaliste. Il s’avère à
plusieurs reprises incapable de considérer le « capitalisme »
différemment du moule où le tient l’oligarchie britannique, ce que Carey
et Laboulaye avaient appelé « une organisation toute féodale » du capitalisme. Marx
prend comme une donnée le système financier et marchand d’Adam Smith et
de David Ricardo, celui de la Compagnie des Indes orientales et de leur
école d’Haylesbury. Il l’analyse parfois de manière très compétente et
critique son fonctionnement mais de l’intérieur, sans en répudier les
catégories. Il arriva à Londres comme Œdipe au royaume de son père, pour
le tuer et devenir aveugle.
Marx est donc un bon analyste financier et un homme qui a voulu donner à l’économie politique un contenu social, mais qui n’est jamais parvenu à adhérer à l’école de l’économie physique, au sens où William Gottfried Leibniz définit la science économique comme la reine parmi les sciences physiques.
Et c’est pourquoi sa construction mentale de la baisse tendancielle du taux de profit accompagnant le développement des forces productives est radicalement fausse. Aveuglé par les catégories mentales de la perspective financière britannique, Marx, ne peut prendre en compte la composition technologique du capital comme source du vrai profit physique, en même temps que la qualification du travail qui l’accompagne.
Malgré les apparences soulignées par ses disciples, aucune de ses prédictions, dans ses propres termes, ne s’est réalisée.
Toute l’histoire depuis sa mort montre au contraire que le progrès technique que nous avons connu a accéléré l’accumulation du capital et permis la progression des salaires réels et de leur part dans le revenu national. Les périodes d’accroissement de C, de découvertes appliquées sous forme de technologies et de mécanisation, n’ont pas correspondu à des crises sociales, mais au contraire, comme pendant les années Roosevelt aux Etats-Unis et les Trente Glorieuses de l’après-guerre en Europe, à des périodes de relative prospérité et de paix sociale, la paix par le développement mutuel. Le taux de profit des capitalistes industriels n’a pas alors décliné, mais s’est au contraire accru, parce que ce sont les progressions de C et de la qualification croissante de V qui ont engendré cet accroissement. Comme Leibniz l’avait souligné en 1671, dans Société et Economie, c’est l’accroissement de C, la capacité technologique de produire davantage avec moins de travail musculaire humain, grâce à la maîtrise de principes physiques nouveaux sous forme de conceptions de machines toujours améliorées, qui engendre le profit. Les crises sociales, dont celle que nous vivons est une crise du système, sont au contraire survenues après des périodes de hausse brutale des actifs financiers et monétaires aux dépens du développement des forces productives."
J’espère que tu n’attribue pas à l’école américaine des valeurs libérales puisque c’est justement avec du protectionisme (et de l’industrie) que les USA ont battu l’empire du free trade...
http://www.solidariteetprogres.org/La-faille-du-marxisme-composition-technologique-du-capital-contre_05748
Commençons par prendre deux dates de référence. Tout d’abord 1847, l’année du Manifeste communiste de Marx. Six ans auparavant, en 1841, l’économiste allemand Friedrich List (1789-1846) avait déjà écrit son Système national d’économie politique
et sept ans auparavant, son ami l’économiste américain Henry Carey
(1793-1879), proche collaborateur de Lincoln, avait publié ses Principes d’économie politique. Prenons maintenant l’année 1867, l’année où fut publié le Livre III du Capital. Seize années auparavant, Carey avait déjà fait paraître son Harmonie des intérêts et treize ans auparavant, son Trafic des esclaves, national et à l’étranger, pourquoi il existe et comment il devrait être anéanti, un ouvrage qu’il avait fait parvenir à Marx, de l’aveu même de celui-ci. Il est donc curieux de noter que Marx,
dans ses écrits, n’ait pratiquement jamais cité ces contributions
fondamentales de l’école « américaine » d’économie physique, tout en
s’en servant visiblement et même, au besoin, en les faussant. Se
demander l’origine de cette attitude chez Marx n’est peut-être pas la plus mauvaise manière de commencer notre enquête.
Est ce que Marx n’a pas tout simplement réuni les idées à la mode de l’époque (tout comme Bismarck pour la création de la sécu) en profitant de ses moyens de rentiers pour se faire éditer ? En tout cas, Marx était tout sauf un prolétaire. C’est donc particulièrement ridicule de prétendre que sa compréhension serait moindre par des gens qui ont étudié.
Chez SolidaritéetProgrès, ils défendent Rosa Luxembourg qui serait marxiste selon le wiki et aussi Leibnitz qui me semble moins diviser la nation et la défend explicitement :
"En faisant en sorte que les biens manufacturés
soient produits localement plutôt qu’importés, le monopole est évité
puisque notre Société est toujours encline à fournir les produits à leur
juste prix, ou même dans beaucoup de cas à meilleur marché. Elle
écartera particulièrement la formation de tout monopole de marchands ou
corporation d’artisans et évitera l’accumulation excessive de la
richesse par les marchands ou l’appauvrissement excessif des artisans -
ce qui est particulièrement le cas en Hollande, où la majorité des
marchands mène grand train alors que les artisans sont maintenus dans
une continuelle pauvreté et soumis à un dur labeur. Ceci est nuisible à
la République puisque même Aristote reconnaît que l’artisanat doit être
une des activités les mieux rémunérées. « Nam Mercatura transfert
tantum, Manufactura gignit » (car le marché ne peut offrir que ce que
les manufactures produisent). Et, en effet, pourquoi tant de personnes
devraient-elles se trouver dans la pauvreté et la misère pour le profit
d’une si petite poignée d’individus ? Le fermier ne vit pas dans le
besoin puisque son pain est garanti, et le marchand possède plus qu’il
n’en faut. Le restant de la population se retrouve soit sans ressources
soit au service du gouvernement (État). La Société peut identiquement
satisfaire tous les besoins du fermier, pourvu qu’elle lui achète
toujours ses denrées à un prix suffisamment juste, qu’il soit bas ou
élevé. Nous pouvons ainsi nous prévenir pour toute l’éternité des
pénuries alimentaires d’origine naturelle puisque la Société peut
constituer une réserve générale de céréales. "
Gottfried Leibniz (1646-1716)
http://www.solidariteetprogres.org/Societe-et-economie_04422
ffi,
C’est Stalline qui a échappé au pouvoir des anglosaxons et, par ricochet, à provoquer le financement de Musso et Hilter. La banque de France ne se distinguant pas par son indépendance en livrant l’or d’Espagne à Franco en plein gouvernement socialo...
Quand à la lutte des classes, c’est pratique pour ne pas parler de l’impérialisme qui domine les voix commerciales. Cette "classe" n’a pas de pays, donc pas de pauvres, donc pas de lutte elle !
Tiens l’empire britannique après 200 ans de domination mondiale se retrouvait sans accès au pétrole en plein boom de moteur à explosion après 200 ans et la 1° guerre mondiale éclate juste après l’ouverture de la ligne Berlin-Bagdad (seul gisement connu de l’époque avec Bakou)... Tiens l’empire britannique a accès à Bagdad et à Bakou (anglosoviet agreement) après la guerre... Le hasard parfois !
http://www.solidariteetprogres.org/Comment-l-Empire-britannique-orchestra-la-Premiere-Guerre-mondiale_08299
Je comprend pas le problème avec le capitalisme. Ce n’est que la valorisation des efforts individuels, en ce compris le risque qu’entreprend un investisseur (qui peut très bien être une mutuelle ou un fond de pensions ou une assurance). Au vue de ton relativisme sur la rémunération du travail intellectuel, le stress d’avoir des responsabilités et le nombre d’années d’étude nécessaires parce "à poids égal même besoin vitaux", je suspecte le refus des mérites différends des gens. Bref le refus d’une justice dans la hiérarchie sous le "gentille" prétexte de l’abolir. En plus j’avais bien préciser les mérites des médecins (60h/sem et 9 ans d’études trouvant que les responsabilité et les mérites d’un travail intellectuel ne devait pas être rappeler. Soit passons, je ne l’exprime sans doute pas parfaitement.
Maintenant sur le rôle de la technologie dans la démocratie, il est énorme. C’est dingue de le mettre en doute en vivant dans un pays des 30 glorieuses qui a vu la naissance de la plus grande classe moyenne sans dette de tous les temps. Déjà au départ, pour renverser une oligarchie il faut une dynamique concrète. l’Empire Britannique ne développait pas industriellement ses colonies pour conserver le statu quo, allant jusqu’à couler des livraisons de locomotive à la Chine. C’est l’industrialisation qui a permis de renverser le pouvoir des voix marchandes avec les pionniers du Massasuchets, Lincoln, Bismarck,... Venir avec un discours malthusien et fataliste n’est pas anodin. C’est un discours d’aristocrate mondialiste.
http://www.solidariteetprogres.org/Firewall-En-defense-de-l-Etat-Nation_04426
Les centrales nucléaire confinent la radioactivité et utilise moins de matière. La fabrication de pseudorenouvelable déversent directement dans l’air la radioactivité du charbon nécessaire pour fondre plus d’acier et purifie le sillicium. La vie est paradoxale. Un autoproclamé "vrai" écolo fait des choix désastreux. Quand à la sécurité, avec les centrales à thorium qui vont aussi augmenter le rendement X100 en recyclant les déchets actuelles, c’est une réaction sous critique dont jamais un incident ne dépassera les mures de la centrale. Les défis à 20 ans ? Mais oui les centrales à thorium seront prêt (et les écolos ont retardé de 2 ans le recyclage des actinides mineurs parce que cela améliore le rendement du nucléaire, suprême paradoxe). Est ce que des matériaux vont se raréfier ? Oui et nous trouverons sans doute des solutions. Si il n’y en a pas nous ferons avec. Le plus grave est de régresser vers des énergies moins denses sous des
prétextes fallacieux, de ne pas protéger suffisamment de forêts vierges
et de déverser certaines crasses (éternelle dans le cas du mercure) dans
les cours d’eau et océans.
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