Peut être alors que ça ne parle pas suffisamment à ceuces qui ne vont pas au PMU le matin.
Moi aussi j’ai bien connu les bistrots, leurs poivrots et leur philosophie à 2 balles. Et justement, le "problème" est peut-être là : ils ne sont pas drôles ces piliers de bistrot. Ils sont tristes car souvent vraiment très bêtes. A mon avis tu restes trop dans le premier degré, dans l’hyper-réalisme. Tu ne forces pas assez le trait, ce n’est pas assez caricatural. Le personnage n’est pas assez bête. pas assez méchant, pas assez vulgaire, pas assez raciste, pas assez bourré, que sais-je. Les vrais piliers de bistrot sont d’une méchanceté et d’une vulgarité qui n’ont d’égal que leur racisme et leur bêtise. Tu vois genre "gros degueulasse" de Reiser ou encore mieux, les perso de Vuillemin.
Comme je te l’ai déjà dis, j’avais vraiment bien aimé le pd-cuir car là tu avais bien exagéré le personnage. Tout y était caricaturé à l’extrême pour le meilleur effet. De plus c’était subversif car à la limite de l’"illégalité" (ie. délit d’homophobie) même si il est clair que ce n’était bien entendu pas homophobe (et que toi non plus tu ne l’es pas).