Les commentaires de Jean Keim

Macron comme la plupart des gens de son espèce – l’homo politicus – est un imitateur, il suffit de l’observer et surtout de l’écouter lors de ses allocutions, tout sonne faux, E. Philippe vient d’un même moule, c’est sidérant quand on le perçoit.

Prenons du recul et simplement observons ce qui est en œuvre quand une personne connue et un simple quidam s’expriment sur AV ou en société avec des amis, c’est le même mouvement, le même processus, parfois une phrase commençe par ”je pense que“ et sa variante ”je crois que", c’est assez révélateur.

La pensée ne peut exprimer que ce qu’elle connaît, les gens au gros QI comme les autres n’y échappent pas, le dire est une tautologie, en être (au moins de temps en temps) conscient est une autre affaire.

Une envolée verbale qui n’est qu’une réaction stérile chargée émotionnellement, et c’est toujours la faute des autres si ça va mal.

Le Niger est effectivement un pays riche mais sa population n’en profite pas, cet état de fait existe dans bien d’autres pays africains, et en fait existe, à des degrés divers, sur toute la planète y compris en France, pourquoi en est-il ainsi ?

Depuis que le monde a une histoire, il s’avère que l’homme exploite ses semblables (et pas que), entre les dominants et les dominés il y a une relation de dépendance, les uns ne sauraient exister sans les autres, un candidat exploiteur n’a aucune chance d’arriver à ses fins s’ils ne se trouvent pas d’acceptants à l’exploitation – candidats vous avez dit candidat, comme c’est bizarre cela fait penser aux élections – exploiteurs et exploités sont dans un même processus, mais quel est-il, le voyez-vous ? Il agit en chacun de nous, il est urgent de l’identifier, notamment la dame qui s’exprime dans la vidéo est totalement sous sa dépendance.

@paul Muad Dib
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Il faut voyager léger 

@Hijack ...

Je ne parle que des livres, je ne dis rien sur Dieu, il n’y a rien à dire, il y a des choses qui ne se disent pas, comment décrire une couleur à un aveugle de naissance. Dieu n’est pas ce que l’on peut dire de lui ou sur lui, et en effet tous les livres saints ou pas on été écrits par des hommes, c’est eux qui tenaient le crayon.

Quand est-ce que les religieux comprendront que leurs livres dits saints (par qui ? Et bien par eux) ont été en fait écrits par des hommes ?

J’ai le sentiment que beaucoup de protestations sinon de révoltes sont corporatistes ou assimilables, l’intérêt individualiste prime sur l’intérêt commun, en France la défense des acquis par exemple a souvent (toujours) été le moteur des mouvements de grosses entités comme EDF-GDF, la SNCF, Renault, l’Education Nationale, on a jamais vu ces grosses boites descendre dans la rue pour défendre les artisans, les éboueurs, les chauffeurs de taxi etc. De plus la plupart des gens manifestant leur mécontentement attendent de la part d’hommes providentiels des solutions sans percevoir que ce sont déjà des hommes qui se disent providentiels qui mènent la danse, seulement fondamentalement les dirigés comme les dirigeants sont dépendants les uns des autre, ils ne peuvent exister que dans cette relation de dépendance. Nous aspirons à un monde nouveau et cherchons dans nos nombreux savoirs ce qu’un tel monde pourrait être, mais le connu reste indubitablement dans sa sphère et le nouveau c’est-à-dire l’inconnu lui est irrémédiablement inaccessible.

<< Si on réfléchit bien >> sont les mots liminaires du discours de la 1ère vidéo, ça commence plutôt bien ! mais la suite est tout ce que l’on veut sauf une saine réflexion – le correcteur orthographique avait écrit "scène", serait-il sensé ? – il est vrai qu’espérer d’un Fillon, d’un Macron ou de n’importe quel homme politique une interrogation sur ce que peut-être le processus de la réflexion est vain, un homme sain d’esprit ne fait pas de la politique, si seulement nous entrevoyions cette évidence, alors nous serions amenés à nous interroger sur les règles de fonctionnement de la société humaine, ses institutions, ses moteurs et notamment les élections, cette suprême manipulation des esprits.

Quand le carburant augmente, Monsieur Barrau ne s’en rend pas compte, ce simple aveu en dit long sur notre société et plus précisément sur notre civilisation, ce monsieur ne serait rien sans les autres, il ne serait ni savant, ni même sur la scène, sans toute la communauté humaine qui œuvre pour l’organisation collective.

Alors les savants discours agrémentés d’un beau texte poétique c’est bien, mais la solidarité dans le CEP (collaboration, entraide, partage) est aussi urgent sinon plus que les considérations écologiques qui deviennent il est vrai de plus en plus prégnantes mais dictées par la peur et la recherche du confort.

Le profit ne doit plus être le moteur de nos activités, le profit ce n’est pas seulement gagner de l’argent, mais bien d’autres choses comme la recherche des honneurs, la quête du pouvoir, celui du petit chef, du directeur, de l’élu politique, du gourou, ...

Monsieur Barrau est un penseur, mais entrevoit-il seulement le rôle que tient la pensée dans l’état du monde ?

Dans ce genre de débat qui anime les landernaux, il y a toujours un individu qui dit : moi je sais, la preuve j’ai fait un bouquin sur ce sujet et qui a mis dans son ouvrage ce qu’il a retenu parmi la multitude d’infos qui se sont présentées à lui au cours des sa recherche.

Un autre individu pourrait pondre un bouquin tout autant documenté qui prouverait l’exact contraire.

L’important n’est pas là, mais dans le fait que complotistes ou pas, ils se trouvent des malades mentaux – c’est les mots qui conviennent – capables, au nom d’une idéologie, d’assassiner des gens qui se sont trouvés là au mauvais moment.

Écrire un bouquin sur les affres de notre civilisation, sans chercher à comprendre pourquoi il en est ainsi, procède du même mouvement que celui qui anime des complotistes, des idéologues, des fanatiques de tous bords et des sachants qui ne savent rien d’autre que ce que leur savoir leur restitue.

Je parle du mouvement et ne met pas sur le même plan l’écrivain, le journaliste, le terroriste, ..., mais la racine du mal est la même et elle génère du désordre et de la violence.

J’en profite pour râler un peu, la pub est de + en + envahissante, même la petite croix sensée l’effacer ne fonctionne pas.

C’est pénible d’écouter un intervenant – St Germain – citer à tout bout de champ ce qu’a dit truc ou machin, en fait ce n’est lui qui s’exprime directement mais truc ou machin, je croyais qu’un philosophe apprenait à penser correctement, càd dans un espace de (relative) liberté.

Donc si nous voulons savoir des choses sur Dieu, allons directement consulter truc ou machin..., seulement d’où eux-mêmes tiennent-ils leurs savoir ?

Dieu était là avant tout, avant le temps, ça commence mal, s’il n’y avait pas de temps, il n’y avait pas d’avant.

Toujours cette même référence à un savoir immémorial que connaîtraient notamment certains initiés, ce même savoir aurait été repris maintes fois par de grands initiés (Hermès pour ne citer que lui), par Jésus qui l’aurait distillé à certains de ses disciples les plus affûtés (Marie, Jean, Lazare), ce même savoir aurait été connu des gnostiques, de Vinci, de Poussin, des Roses-Croix, des Cathares, des Templiers, des Francs-maçons, ..., tout cela est au conditionnel, tout cela est puéril.

Cela me fait songer à un dialogue entre Krishnamurti et une personne qui voulait devenir son disciple pour être initiée à « un savoir secret », K lui a clairement signifié qu’il n’avait pas et qu’il n’y avait pas d’enseignement secret et que le message essentiel tient en peu de chose : désapprendre, laisser les idées mourir en nous de leur belle et bonne mort, les remette à leur place : elles ne sont que des informations, relire à ce sujet le dialogue entre Jésus et Nicodème ce docteur de la foi (Jean 3, 1-9). La vérité ne peut pas consister en un savoir ultime, cela n’aurait aucun sens, la vérité est un état d’être qui s’exprime dans le mouvement de la Vie.

C’est ce que Jésus appelle faire un avec le Père.

Je suis toujours convaincu par les deux mêmes évidences : d’une part il ne peut y avoir de guerre sans participants et ceci depuis la toute première, participer ce n’est pas uniquement tenir un fusil sur un champ de bataille, mais c’est œuvrer d’une façon ou d’une autre à une activité, voire même simplement à une démarche qui est de la nature de la guerre ; d’autre part la guerre est une activité économique dont la raison première est bien évidemment le profit quelle que soit sa nature.

Alors individuellement ou collectivement, sommes-nous un tant soit peu concernés par l’un de ces deux aspects, voire les deux ?

Dans une république, les détenteurs du pouvoir sont élus, peut importe par qui, ce peut être par des pairs, par des électeurs censitaires, par un comité autocratique, bien entendu par des représentants du peuple et pourquoi pas directement par le peuple lui-même.

Ainsi la grande majorité des sympathiques états qui constituent le puzzle de notre bonne planète, à l’instar de la France, la Chine, la Corée du Nord, I’Iran, l’ex RDA, l’ex URSS, sont ou ont été des républiques, même si c’est un peu tiré par les cheveux, certaines monarchies sont finalement également des républiques.

Quand une personne dit « je ne sais pas », elle donne ainsi une réponse soit hypocrite, soit honnête, à contrario quand elle développe une opinion, elle récite de mémoire ce que son savoir lui suggère, quand une personne dit de bonne foi « je ne sais pas », la porte reste ouverte, elle ne se referme pas sur une conclusion, une affirmation ou encore une position qui affirme une autorité.

Il y a le cas particulier de celui qui parle par expérience, il a expérimenté la chose, mais c’est encore et toujours un savoir et donc une mémoire qui s’expriment.

La planète est-elle dans une phase de réchauffement ?

C’est ce que semble indiquer l’analyse des mesures de température relevées sur plusieurs années.

Le réchauffement climatique peut-il avoir une cause naturelle ?

Sans aucun doute.

Les activités des (trop) nombreux humains vivant sur notre petite planète peuvent-elles avoir une influence sur le climat ?

C’est plus que probable.

Alors pourquoi faudrait-il trancher sur une cause plus que sur une autre ?

On n’est pas là dans le domaine de la croyance, il s’agit de comprendre des faits, des constats dans lesquels notre ignorance est patente ainsi que nôtre irrationalité.

Nous ne savons plus quoi faire, reconnaissons le, mais nous pouvons dire ce que nous ne voulons plus, voilà le seul point de départ objectif, sinon nous apporterons du changement dans la continuité de ce qui existe déjà, c’est ce qui est fait actuellement, c’est accepter le monde tel qu’il est.

@Belenos

Moi aussi, ce qui n’enlève rien aux réalisations de l’ingéniosité humaine bien que certaines soient terrifiantes.