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Les commentaires de marais



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    marais 15 janvier 2014 18:04

    Bonjour Maqiavel,


    Certains hommes ont un talent naturel pour gouverner et d’autres pas, je ne veux pas d’un prince sans talent !

    R/ le problème est que le talent est aléatoire, et il est difficile de savoir si une personne pourra gouverner un pays entier ou non. D’autre part, si son successeur n’a pas ce talent naturel, le système risque de s’effondrer : Je prends pour exemple récent la Ve République : le général de Gaulle était quelqu’un d’exceptionnel, assurément doué pour gouverner. Ses successeurs ne sont pas doués pour gouverner la France, ils l’ont plutôt enfoncé. Aujourd’hui, le régime tangue parce qu’il compte trop sur les hommes.

    Les institutions capétiennes avaient pour but de limiter ces aléas afin d’assurer la continuité royale. D’autre part, le roi n’était pas seul : le roi appliquait les politiques de Richelieu et de Mazarin, par exemple.
    Ainsi les meilleurs (Richelieu) étaient vraiment les meilleurs dans leur domaine (affaires étrangères notamment). Il avait également un Conseil du roi pour le conseiller, et l’Etat faisait appliquer ses décisions.


    Le prince héréditaire est moins dépendant que le prince nouveau des ses grands

    R/Le prince héréditaire tenait sa légitimité de l’hérédité, de sa fonction de lieutenant de Dieu et de protecteur du royaume, entre autres. Certaines factions lui étaient acquises d’emblée, parce qu’il était le roi et qu’il assurait ses missions traditionnelles(la noblesse avec François 1er pour les guerres d’Italie). Son pouvoir dépendait donc en partie de son attachement aux institutions, comme la défense du royaume.



    On peut créer un prince qui arrive à sa charge... reconnue par des institutions fortes

    R/Il faut savoir, dans ce cas, qui crée le prince, et dans dans quelles conditions ? Si c’est l’aristocratie, c’est une monarchie élective, où le roi n’est que le primus inter pares. Or, si c’est l’aristocratie, des problèmes que j’ai déjà évoqués. Le roi est contrôlé, dans une certaine mesure, de l’aristocratie, il en fait partie, et la sauvegarde de la Nation n’est plus forcément assurée.
    Si c’est le peuple, c’est le système actuel qui se répète.
    Si c’est une oligarchie, c’est encore pire, puisqu’il représente les intérêts seuls de l’oligarchie.

    A mon sens le début est très important, voire capital : la naissance conditionne beaucoup de choses (les fils de riches et d’instruits deviennent riches et instruits ; les fils de pauvres et d’analphabètes deviennent pauvres et analphabètes), il est très difficile de changer en cours de route.
    Par exemple, un lobby puissant (le lobby sioniste) qui aura permis d’élire François Hollande mettra des juifs ou des sionistes à ses côtés.


    Ensuite, les conditions de création d’un souverain sont difficiles : s’il est créé, s’il est sélectionné, en tant que souverain, il ne se crée pas seul : il faut une caste de personnes qui choisissent quelle personne à mettre comme souverain, quelles conditions il doit remplir (postes à pourvoir, carrière, caractère...), et ils peuvent interdire.
    Dans ce cas, ce sont eux qui le pouvoir initial, et il n’est pas dit qu’ils choisissent forcément le meilleur gouvernant mais le meilleur VRP.



    seul ceux qui sauront être les meilleurs tout le temps pourront conserver leur charge !

    R/les institutions sont respectées parce quelqu’un les fait respecter. Si quelqu’un n’y veille pas, comment celui qui déchoit de cette supériorité de fait (car il est le meilleur dans un domaine) peut-il abandonner de plein gré cette charge ? Tous n’ont pas une éthique aussi chevillée au corps.
    Selon Pierre-Yves Rougeyron, la période gaullienne était marquée par le fait que les futures élites s’enrichissaient quand elles travaillaient au bien commun. Dans le système monarchique, le roi et ses représentants. ferait respecter ce renouvellement.


    Vous ne trouverez aucun régime ou aucune erreur n’est commise !

    R/Il me semble qu’un nombre plus important d’erreurs aient été commises après la Révolution qu’avant durant la même période de temps : nous avons perdu quatre guerres majeures d’importance (1814 ; 1870 ; 1940 ; 1962) et à gagné à demi une guerre (1918), nous avons perdu beaucoup de puissance.
    Au contraire, sous Louis XIV nous étions la Nation la plus puissante d’Europe, et c’est sous Louis XV et Louis XVI que nous avons gagné notre territoire hexagonal.
    L’Ancien Régime n’était pas parfait, certes, mais le roi n’était pas notre ennemi.


    les aristocrates sont parvenus à leur charge grâce à leur talent et leur vertu
    R/ Le roi choisit des aristocrates grâce à leur vertu et leur talent.

    Un aristocrate qui trahit devra être immédiatement déchu de sa charge ... puniront tout aristocrates qui outrepassera ses droits
    R/Qui appliquera la sanction ?

    Il existe des contre pouvoirs populaires puissants
    R/La monarchie avait également des contre-pouvoirs : il devait respecter la charte d’une ville ; les droits des nobles, des ecclésiastiques et du Tiers-Etat ; les décrets religieux ; défendre le royaume et assurer la justice...


    -le futur roi est éduqué pour régner
    R / Cela ne change rien, soit on a le don de gouverner, soit on ne l’a pas.

    Au contraire cela change beaucoup de choses : sans connaissances, l’Homme n’est pas grand chose. C’est la différence entre un étudiant en histoire et un professeur d’histoire.
    D’autre part, si le don de gouverner dépend du caractère, le caractère dépend notamment de l’éducation.
    Un roi éduqué pour commander bénéficierait des leçons d’histoire, d’économie, de politique, de psychologie.... il irait à l’armée, et verrait son père gouverner. Il irait dans des entreprises pour apprendre.... il apprendrait l’histoire familiale et la lecture de livres utiles à sa future fonction, comme les fables de la Fontaine. Sa formation serait donc plus complète que n’importe quel président.

    Un doctorat dure 5 ans, or la formation du futur roi serait d’au moins 18 ans, aidé par des professeurs compétents (Philippe de Macédoine avec Aristote).

    Il lui serait également inculqué le souci du Bien commun et l’attachement à son royaume et son prestige...


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    marais 15 janvier 2014 14:54

    "Les points ou je ne suis pas d’ accord avec lui :

    -Je ne veux pas d’un monarque héréditaire. Si prince il y’ a, il doit être le meilleur.

    -Je ne veux pas d’une aristocratie désigné par le prince, ce n’est pas au prince de déterminer qui est le meilleurs mais l’esprit des institutions."


    Je suis en désaccord avec vous, Maqiavel, sur ces points précis :


    Monarchie aristocratique :

    - D’une part la monarchie héréditaire a plusieurs avantages : il y a une continuité historique, et le destin de la France ne dépend pas d’enjeux électoralistes ; le futur roi est éduqué pour régner (l’extension du royaume de France est continue d’Hugues Capet à Louis XVI malgré quelques exceptions notables) ; le roi ne doit pas sa position aux autres, il est indépendant des autres sources de pouvoir : il l’était de l’Eglise, des nobles, du peuple... ; il respecte les libertés fondamentales du royaume (respect de la charte d’une ville).


    La monarchie aristocratique (le roi est le meilleur) pose plusieurs problèmes : en quoi est-il meilleur ? Il est le meilleur soldat ? Le meilleur universitaire ? Le meilleur chef ? Le meilleur comptable ? Le meilleur juriste ? Le plus sociable ? Le plus instruit ?...?

    Ensuite, s’il est le meilleur pour conquérir le pouvoir, il n’est pas forcément le meilleur pour exercer le pouvoir : il n’est qu’à voir Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou François Hollande : ils ont été très bons pour prendre le pouvoir présidentiel, bien moins pour représenter le Bien commun.

    Enfin, le roi aristocrate a besoin de l’aide de nombreuses personnes pour obtenir et exercer le pouvoir : il a besoin de partisans et de réseaux, par exemple. Or, ces partisans souhaitent obtenir divers avantages pour leurs efforts, et normalement ils l’obtiennent. Le lobby sioniste est un bon exemple de soutien du roi aristocrate : grâce à ce lobby, le "roi républicain" a été élu, il obtient en contrepartie plusieurs avantages (la LDJ n’est pas interdite comme aux Etats-Unis ou en Israël...)



    Aristocratie indépendante du roi :


    Une aristocratie indépendante du roi poserait plusieurs problèmes :

    1) les aristocrates tendent à transmettre à leurs héritiers leurs avantages, que ce soit des terres et des titres (Ancien Régime) ou de l’argent (République). Or les héritiers ne sont plus les meilleurs, ils sont des nobles (Ancien Régime) ou des rentiers (République).

    L’aristocratie, quand elle est indépendante, dégénère en noblesse. Le roi de France, d’abord élu par ses pairs, fit transmettre son titre par ses descendants.


    2) Les aristocrates peuvent se tromper. Il n’est qu’à voir la IIIe République : la France a perdu en 1940 parce que les députés (les meilleurs pour prendre le pouvoir parlementaire) et les généraux (les meilleurs pour prendre le pouvoir militaire) n’avaient pas modernisé l’armée française et étendu la ligne Maginot jusqu’aux frontières de la Belgique.


    3) Les aristocrates peuvent agir contre les intérêts de la Nation. Ainsi, depuis de Gaulle, les présidents de la République (les meilleurs pour prendre le pouvoir présidentiel) n’ont cessé de céder des pans de notre souveraineté à Bruxelles (de la loi de 1973, rendant indépendante la Banque de France de l’Etat jusqu’au contrôle du Budget de l’Etat par la Commission).


    Ainsi, les aristocrates, s’ils sont les meilleurs pour prendre et garder le pouvoir, ne sont pas les meilleurs pour veiller aux intérêts de la Nation.

    Par exemple, les francs-maçons. Plus de deux cent ans après la Révolution, ils sont toujours aux postes importants, comme Jean-Yves le Drian (Défense) ou Manuel Valls (Intérieur), or la défense des intérêts de la Nation ou des libertés fondamentales ne semble pas être leur priorité.


    Faire d’un monarque un aristocrate ne réglerait rien, puisque nous vivons déjà dans une monarchie élective : sous la République, nous élisons notre président, il n’est plus roi par le sang mais par le copinage.



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    marais 29 décembre 2013 17:24

    @ ladyfel : j’ai regardé le programme d’histoire de seconde de mon frère : on n’y traite que de l’histoire européenne et de la Révolution française comme histoire française, alors qu’on aurait bien plus à dire de l’Histoire de France. Et puis si l’on n’enseigne que l’histoire locale (je salue au passage le courage des chasseurs alpins au cours des différentes guerres) sans l’histoire nationale, alors notre cohésion nationale risque de se déliter, et nous pourrions être soumis à l’appétit des charognards.


    C’est ce que souhaite EELV :

    Je ne vois pas pourquoi l’expression "Français de l’intérieur" a encore cours aujourd’hui : elle pouvait être utilisée quand les Alsaciens n’étaient plus français... peut-être que des vieux Alsaciens, qui ont vécu de nos jours, l’utilisent encore. Ce serait compréhensible (habitudes notamment) à défaut d’être pardonnable.


    Pour le catharisme : dans la religion chrétienne ou catholique, l’âme immortelle d’un pauvre vaut autant que celle d’un riche, elles doivent être sauvées toutes les deux de l’Enfer. Donc les catholiques convertissaient tous les païens et hérétiques qu’ils pouvaient, y compris au fil de l’épée, par charité chrétienne pourrait-on dire.
    Pour prendre un exemple, le 1er mars 1562, François de Guise tua une cinquantaine de personnes à Wassy en Champagne, parce qu’ils étaient protestants et qu’ils n’avaient pas respectés l’édit du roi.

    Or, au XIIe siècle, le roi obéissait au pape. Tous les hérétiques devaient être convertis à la vraie religion. Si le roi n’obéissait pas, le pape pouvait l’excommunier, ce qui mettait en danger son âme immortelle, le danger le plus terrible pour un croyant.
    Quelque part, ils agissaient au nom de Dieu. Et peu importait que les seigneurs languedociens soient ou ne soient pas cathares : il y avait des cathares sur leurs terres, il fallait les convertir, de gré ou de force, ou ils étaient des apostats.
    Comme ils ne l’avaient pas fait, le roi avait comme devoir moral d’éradiquer l’hérésie, et d’adjoindre le Languedoc au royaume de France pour détruire toute reprise d’hérésie.
    Les habitants de Bézier étaient apostats, puisqu’ils refusaient d’obéir à la vraie autorité morale de l’époque, l’autorité catholique, en se désolidarisant des hérétiques...
    Or, un apostat n’est plus catholique, on peut donc l’attaquer et s’adjoindre son territoire sans problème.

    C’était une autre époque, aussi parler de colonisation alors, que les premières colonisations ont commencé au XVe siècle, est exagéré, car cette croisade (seule le pape peut appeler aux Croisades).
    Disons que le roi de France avait tout à gagner à adjoindre le Languedoc à son royaume comme vassal : il était bon catholique, donc populaire auprès de tous les catholiques, y compris ses sujets, il calmait son aristocratie qui souhaitait guerroyer, il gagnait du prestige, et il gagnait en puissance.
    S’il n’agissait pas, le roi était mauvais catholique, il mécontentait donc ses sujets, il mécontentait ses vassaux, il aurait même pu être déposé pour apostasie. Le choix était vite fait.

    Ce qu’il faut se demander, c’est de savoir le Languedoc a réellement eu à se plaindre après cet épisode, car il a depuis fait partie d’un pays qui a fait de très grandes choses.


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    marais 28 décembre 2013 18:58

    @ Piloun : effectivement, le débat que nous abordons est complexe, car l’Histoire n’est plus réellement enseignée en France, donc nous ne pouvons avoir de réel débat sur alors que notre culture historique n’est pas forcément la même. Je vous remercie donc pour me donner ces informations.
    Je parlais du postulat que l’identité française a été créée et imposée par le roi de France à ses sujets. Il n’y a ici aucun jugement de valeur, la construction de cette identité était nécessaire pour défendre le royaume de France et en faire une grande puissance, donc améliorer la vie de chacun de ses habitants.

    Je pense que l’identité allemande est plus naturelle que l’identité française, car cette dernière est construite intellectuellement (Droit, littérature, politique, idéologie, roman national...). Toutefois je peux me tromper, car je ne connais pas assez l’identité allemande pour m’en faire une idée.
    D’ailleurs, il est intéressant de remarquer la méconnaissance de l’Allemagne pour la majorité des Français alors même que nous vivons dans un régime proto-fédéraliste.

    Donc, le débat est plutôt de savoir si l’affaiblissement continu de l’État français après le départ du Général de Gaulle de la présidence de la République affaiblit également la France et la cohésion nationale comme le professe Pierre-Yves Rougeyron dans cette vidéo. Qu’en pensez-vous ?



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    marais 28 décembre 2013 18:39

    @ ladyfel : Concernant les germanophones, c’est possible. Je n’en sais pas assez pour confirmer ou infirmer ce que vous affirmez, j’avais construit ma phrase car il y a une proximité culturelle originelle plus grande entre des Allemands qu’entre des Français.
    Toutefois les Alsaciens sont français. Si les Bavarois n’aiment pas les Alsaciens mais aiment les Français, alors sous-entendez vous que les Alsaciens ne sont pas des Français ? Dans ce cas, qui est Français ?

    Le royaume de France s’est emparé du Languedoc pour une raison : cette région était d’obédience cathare, une hérésie condamnée par l’Église. Le royaume de France était le plus puissant de ses voisins, il s’est donc occupé du problème cathare. Le royaume a rattaché le Languedoc notamment pour faire de ces habitants des catholiques, les rattachant ainsi à l’Église.

    Mais parler de colonisation concernant le Languedoc est exagéré : il avait son Parlement, et ses propres États. Il avait donc une certaine indépendance face au pouvoir royal.
    Et votre constat est tristement vrai. Comme je l’ai dit, l’abandon de souveraineté nationale faite à Bruxelles provoque l’affaiblissement du destin de la France et donc la guerre du tous contre tous.



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    marais 28 décembre 2013 17:20

    Vous avez raison, c’est une liste technocratique et Pierre-Yves Rougeyron l’explique très bien dans sa conférence : cette complexité croissante de l’État a pour but de le détruire de l’intérieur.
    http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/qui-veut-la-peau-de-l-etat-42411

    Par exemple, les Grecs ne payent plus pour leur télévision nationale, ils n’en ont plus, c’est sûr que ça fait des économies.
    Les retraites doivent être dans les pensions, 40 milliards d’euros.
    Par exemple, l’Allemagne n’a pas de SMIC, et crée une classe de travailleurs pauvres, causée par les lois Hartz, ce qui la rend très compétitive, les impôts y sont donc moins élevés.
    Toutefois, si on sortait de l’Union Européenne et qu’on faisait de la Banque de France le prêteur de l’État, sans taux d’intérêt exorbitants, nous économiserions au bas mot 67 milliards d’euros. Plus de dette, plus de privatisations inutiles, plus d’augmentation d’impôts abusive.

    Effectivement, la corruption locale est un problème terrible de notre pays, aussi je propose qu’on centralise de nouveau, de manière modérée, ce genre de choses sera ainsi évité
    Quand aux dépenses inutiles : l’État, centralisé de nouveau, établira si cette dépense est prioritaire ou non. Ainsi, la corruption des classes dirigeantes locales sera amoindrie puisque leur rôle sera diminué.



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    marais 28 décembre 2013 16:40

    Piloun, voici l’empire colonial allemand et l’empire colonial français :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_allemand
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_colonial_fran%C3%A7ais

    Vous avez dû parler par ignorance. La France était colonisatrice dès le XVe siècle, il a fallu attendre le XIXe siècle pour que l’Allemagne fasse quelques avancées en ce sens.

    Ensuite, "l’Etat français a fait les Français, les Allemands ont fait l’État allemand."

    Il est exact que l’État français (monarchie comprise) a fait les Français : en 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts établit la langue française comme la langue administrative du royaume de France. Si nous parlons français, c’est par volonté politique. Avant les sujets du royaume de France parlaient breton, basque, gascon...

    Et en tant que Français de souche, je suis très fier de mon pays et de son histoire. Ces personnes qui apprennent aux Français à se détester sont méprisables.
    Donc aujourd’hui, s’il est difficile de connaître l’histoire, il faut chercher l’Histoire. Ainsi, François Asselineau fait une très bonne conférence sur l’histoire de France dans son site UPR. Si son postulat de départ est biaisé (la France est en réaction contre l’empire), il conte notre roman national.

    Ladyfel, s’il est exact que le peuple allemand a été unifié par Napoléon, il est également exact que les Francs, Saxons et autres étaient germanophones. Or, sans langue commune, il est très difficile de former un peuple commun. Il n’est qu’à voir les Belges pour s’en rendre compte.

    Yoananda, la Constitution parle de souveraineté nationale quand elle affirme "la République est une et indivisible" : une personne ou un groupe ne peuvent pas s’arroger une partie de la souveraineté nationale. La monnaie est l’expression par excellence de la souveraineté nationale, or elle est cédée à une puissance étrangère, ici Bruxelles.
    Or, la souveraineté nationale est tout pour un pays : sans souveraineté, il ne peut y avoir de nation.
    On remarque que l’unité française, la souveraineté nationale, est attaquée par l’Union Européenne. Dès lors, les rapports entre individus deviennent artificiels, puisqu’ils ne sont français que par habitude, ils ne constituent plus une société française. La France n’est plus vécue par ses habitants, ou elle se fait de manière individuée, et tout le monde ne pratique pas son identité française.
    Ce que vous observez, c’est l’éclatement futur de la France si on ne reprend notre souveraineté à Bruxelles.



  • 2 votes
    marais 27 décembre 2013 20:55

    Lancelot, il y a une différence fondamentale entre la France et l’Allemagne : l’Etat français a fait les Français, les Allemands ont fait l’Etat allemand. Leur identité et objective, la notre est subjective.

    Après tout, quel est le point commun entre un Martiniquais et un Parisien ? Ils sont tous les deux français, pourtant leurs identités régionales sont très fortes. C’est pour cela que l’Education doit être nationale, ou il y a un risque de dissolution de la France.

    D’autre part, pour étayer votre argumentaire, vous citez un anglo-saxon. A ce que je sache, votre identité est latine, pas germanique.


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    marais 27 décembre 2013 20:07
    @ladyfel :
    http://www.economie.gouv.fr/budget-2013

    Selon le site du gouvernement, (qui vaut ce qu’il vaut) :
    - 58 milliards d’euros sont consacrés aux collectivités territoriales.
    - 47 milliards d’euros sont consacrés à la charge de la dette.
    - 46 milliards d’euros sont consacrés à l’Education.
    - 30 milliards d’euros sont consacrés à la Défense.
    - 20 milliards d’euros sont consacrés au budget de l’Union Européenne.
     .
    J’aimerais savoir quel budget de l’Etat vous souhaitiez alléger, lequel n’est pas important.
    Et le coût du travail c’est aussi les salaires, baisser les salaires permettrait de baisser le coût du travail :


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    marais 27 décembre 2013 16:38

    Erwanet, les marges des entreprises françaises sont peut-être les plus mauvaises de la zone, mais en Espagne il y a 25% de chômeurs. A moins que les entreprises espagnoles s’appuient les produits de luxe ou à l’exportation, je crains fort que beaucoup d’entre elles, notamment les entreprises de proximité aient de gros problèmes.


    Vous proposez également une rédaction des salaires. D’une part, cela montre qu’on a enterré l’Europe sociale chimérique. D’autre part, ce modèle économique, inspiré en partie du modèle allemand n’a pas que de bons côtés :

    "Allemagne : 1 Allemand sur 7 est pauvre"
    Voilà ce qu’est la pauvreté :
    "120 millions (24%) sont menacées par la précarité ou l’exclusion sociale... 50% millions (10%) vivent dans un foyer où personne ne travaille... 43 millions (8,6%) n’ont pas les moyens d’acheter de quoi se nourrir convenablement... au moins 4,1 millions (0,82%) sont sans-abri."

    Alors que le coût de la vie est déjà difficile, vous proposez de l’augmenter encore ? Vous devez être riche, je vous envie.


  • 1 vote
    marais 27 décembre 2013 16:01

    Merci, je pense d’ailleurs que l’ensemble de la pensée de Jean Robin souffre d’un manque de logique flagrant : il affirme, dans son article "Alain Soral et Dieudonné font partie du système" du 22 novembre 2013 que ’le libéralisme est la solution, on en a fait le problème, et l’élite est en phase parfaite avec Soral et Dieudonné sur ce point essentiel", que "sur l’islam, l’antisémitisme et l’anti-libéralisme, l’UMP et le PS sont d’accord avec le FN et avec Soral et Dieudonné" et que "les quelques libéraux-conservateurs qui ont émergé en France ces dernières années ont été virées de leur parti".

    Ainsi on peut dégager plusieurs choses : les classes dirigeantes seraient antisémites, pro-islam et libérales, et Soral et Dieudonné seraient en accord avec eux ; des libéraux-conservateurs auraient été virés de leur parti ; donc Soral et Dieudonné feraient partie du système et les vrais dissidents seraient les libéraux-conservateurs.

    Sur la position pro-islam des classes dirigeantes : je vous rappelle que la loi sur les signes religieux dans les écoles publiques de 2004 interdisait le voile à l’école. Si les classes dirigeantes étaient réellement pro-islam, il y a aurait eu bien plus de difficultés à faire passer la loi.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_fran%C3%A7aise_sur_les_signes_religieux_dans_les_%C3%A9coles_publiques

    De plus, le rapport sur l’intégration en 2013 a créé une levée de boucliers :

    http://www.slate.fr/story/81295/le-rapport-sur-lintegration-une-parano-et-un-enorme-gachis

    Donc je n’y vois qu’un fantasme : les défenseurs de l’islam sont très peu nombreux, voire quasiment inexistants en politique.

    Sur la position antisémite des classes dirigeantes, je ferai remarquer que j’en ai déjà parlé ici :

     http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/dieudonne-et-soral-font-partie-du-41971

    D’autre part, j’ai trouvé ces articles très intéressants.

    http://juifsdefrance.blogspot.fr/2011/02/juifs-celebres-de-france.html

    http://benillouche.blogspot.fr/2012/05/les-juifs-de-francois-hollande.html

    Vous faites peut-être l’amalgame entre antisémitisme et antisionisme : l’antisémitisme est une "doctrine ou attitude systématique de ceux qui sont hostiles aux juifs et proposent contre eux des mesures discriminatoires".

    Le régime de Vichy était antisémite, toutefois, suivant les exemples que je vous ai cité plus haut, il est difficile de remarquer un antisémitisme notable parmi les classes dirigeantes actuelles.

    L’antisionisme, quand à lui, est l’"hostilité à l’existence ou à l’extension de l’Etat d’Israël."

    https://www.youtube.com/watch?v=vGCOHQTMfAg

    Or, Alain Soral affirme dans cette vidéo que des "juifs du quotidien" lui ont écrit pour le soutenir moralement. A moins qu’il mente, des juifs soutiendraient un antisémite. Et je ne vois quel est l’intérêt de Soral à mentir, puisque s’il est populaire par antisémitisme, mentir de cette façon lui ferait plus de mal que de bien.

    Donc, soit il ignore ce genre de vidéos, soit il ne regarde pas Alain Soral, soit son problème de logique est impressionnant.

    L’accusation d’antilibéralisme français est vraie quand à elle. Toutefois cela ne signifie pas pour autant que le "libéralisme est la solution" Il devrait demander aux chiliens de parler de Pinochet, je ne suis pas certain qu’ils l’encensent. Certes, l’idéologie de Pinochet était le néolibéralisme, et il a utilisé l’Etat, mais c’était pour mieux le réduire en morceaux. Aujourd’hui, en France, nous subissons un néolibéralisme progressif (réduction du poids de l’Etat, privatisations, mise en concurrence entre les entreprises publiques et les entreprises privées).

    Ses pensées idéologiques dominantes ressemblent donc à son amalgame entre quenelle et Vague dans cet article : Jean Robin souffre de pensée désirée. Ses arguments n’en sont pas, ils ne s’appuient pas sur le réel. Cela est tolérable quand on écrit des romans, pas quand on prétend dévoiler la vérité dans un "JT intelligent". Je donnerai donc comme conseil à Jean Robin de retourner à l’université, où il pourrait apprendre à raisonner de manière logique.

    Mr Robin, si vous en venez à lire ces lignes, je vous exprime mes excuses pour ces paroles brutales, toutefois vous ne pouvez pas traiter tous ceux qui ne correspondent pas à votre ligne idéologique de représentants du système, ce qui est intellectuellement malhonnête.

    Vous semblez parler comme les gardiens de la morale officielle, où le déviant est traité de facho, de nazi, de réac, d’antisémite... pour un représentant de la dissidence c’est quand même suspect...

    En bref, Mr Robin, vous devriez faire preuve de plus de rigueur intellectuelle, vos JT seraient mieux reçus.



  • 7 votes
    marais 27 décembre 2013 02:27

    Mr Robin, j’ai regardé le film, il traite de la mise en place d’un régime totalitaire ou d’une autocratie. L’autocratie c’est un "système politique dans lequel le pouvoir est détenu par un seul homme, qui l’exerce en maître absolu". Donc d’une dictature ou d’un système fasciste.

    Que je sache, Dieudonné M’bala M’bala n’est pas à la tête de la France, sa parole n’a pas force de loi, il ne contrôle ni le monde de la politique, le monde des médias ou le monde de la finance. D’ailleurs son pouvoir réel est ridicule comparé à François Hollande (président de la République) ou Bernard-Henri Lévy (faiseur de guerre), par exemple.

    Si j’ai bien compris votre raisonnement:les partisans de la quenelle et les partisans de la Vague font un geste fédérateur ; les partisans de la Vague étaient des néo-fascistes ; donc les partisans de la quenelle sont des néo-fascistes.
    Un autre exemple de logique faussée : le tronc d’un arbre est de couleur marron ; la terre est de couleur marron ; donc le tronc de cet arbre est fait de terre.
    Soit vous croyez vraiment à ce que vous dites, vous avez alors un grave problème de logique ; soit vous n’y croyez pas, et ce sont vos admirateurs qui ont alors un grave problème de logique.


    Pour finir, votre commentaire sur le professeur montre que vous n’avez pas vu le film : le professeur a endoctriné a provoqué la mort de son élève par l’endoctrinement. Cette personne était effectivement vulnérable, prête à croire en n’importe quelle idéologie. Ici, le totalitarisme, évoqué dans le synopsis.
    Ainsi, pour établir un parallèle, vous auriez pu dire qu’Adolphe Hitler était une victime, puisqu’il a été obligé de se suicider quoique les deux cas diffèrent dans la gravité des dégâts causés.


  • 1 vote
    marais 17 décembre 2013 18:43

    @ erdar :

    Qu’est ce que l’on entend avec islamisation ? “
    1) En tant que laïciste, je considère que la foi est privée, qu’elle ne doit pas intervenir dans la sphère publique et rester dans la sphère privée. L’islamisation est l’irruption intempestive de la religion musulmane dans la sphère publique.
    Le voile, par exemple, est un vêtement à connotation religieuse, qui s’affiche dans la sphère publique. Pour moi, son interdiction à l’école est un minimum et le fait que Jean-Marc Ayrault veuille le réintroduire est un scandale.
    Pour vous éclairer, vous devez savoir que la religion catholique a soutenu activement la monarchie sous l’Ancien Régime et s’est battu contre la démocratie après. Une religion qui s’affiche est une religion politisée, dangereuse donc, qui peut mettre en danger la démocratie.

    Si Dieu juge sur le fond, pourquoi des femmes sont-elles voilées ?

    “à une éthique de piété. “

    2)Justement, cela peut poser problème.

    A)Vous parlez de piété, religieuse ici. Les Aztèques étaient très pieux également : ils croyaient que leurs dieux avaient besoin de sang pour vivre, y compris le dieu soleil. Aussi ils sacrifiaient des dizaines, des centaines, des milliers sur d’immenses pyramides. Au total, des millions de personnes moururent de cette manière jusqu’à ce que les conquistadores les contaminèrent et que la majorité d’entre eux mourrut.

    C’est la même intention : faire preuve de piété envers une ou plusieurs divinités. S’il y a clairement une différence de degré, l’intention est la même. Et puis, si c’est pour obéir à Dieu, on peut très bien forcer une personne à lui obéir, comme des Albigeois ’encouragés’ à se convertir. Donc si les femmes qui portent le voile sont moralement pieuses, celles qui ne le portent seraient impies ? Cela peut entraîner une dérive.

    B)On peut considérer alors que les lois divines, représentées par celles de la religion, sont supérieures aux lois humaines, représentées par celles de la société. Dans ce cas, soit on obéit aux lois divines, parfois au détriment des lois humaines, soit on fait le contraire. Si on obéit aux lois divines musulmanes en priorités, alors les chrétiens obéiront en priorité aux lois divines chrétiennes, les juifs aux lois divines judaïques... voilà ce que recouvre l’obéissance à Dieu.



  • 5 votes
    marais 16 décembre 2013 20:02

    @ erdar :
    Je vais peut-être vous choquer, mais quand il encense ce genre de virus, c’est l’idiot utile des islamophobes, et je pèse mes mots. Ou alors il a pour fantasme d’islamiser l’Occident, ce dont je doutais fortement auparavant.
    Regardez le lien que j’ai mis et les premiers commentaires, voire le lien que j’ai mis en page.

    Le pire, c’est que n’est pas une illusion de plus : ils nous imposés le mariage pour tous ("réforme de civilisation"), l’idéologie gender à l’école ("lutter contre l’homophobie"), François Hollande a sali la Marianne ("maintenant les homophobes devront lécher mon cul"). Et ensuite la destruction des nations, avec le principe des eurorégions ? La PMA et la GPA ? L’obligation de parler l’anglais ? L’interdiction de la religion ?

    Un exemple : Mr Ayrault souhaite le retour du voile à l’école, préconisé dans ce fameux rapport, alors que cela recréerait des tensions disparues jusqu’alors. Voilà ce qu’il y a dans ce rapport.

    PS : sur les musulmans français, je suis perplexe. Selon le site Islam de France, on remarque que les positions sont conservatrices voire réactionnaires, comme beaucoup de sites chrétiens d’ailleurs. Toutefois près de 80% d’entre eux auraient voté pour François Hollande.



  • 10 votes
    marais 16 décembre 2013 18:15

    @ erdar : Noël a été piqué par les chrétiens aux païens alors pas d’apostasie smiley

    "... le méchant c’est le musulman..."

    Ce serait tellement plus simple... Cahuzac : musulman ! BHL : musulman ! Jacques Attali : musulman !
    Bien sûr, ce sont des musulmans qui ont envahi plusieurs pays pour faire respecter les Droits de l’Homme...

    Plus sérieusement, le fait que Tariq Ramadan apprécie le rapport du ministère montre qu’il ne comprend pas grand choses aux populations de culture à la fois grecque, latine et chrétienne.
    Pour moi, il fait plus de mal que de bien aux musulmans en les rendant dangereux, notamment aux yeux des identitaires.
    J’apprécie toutes les nations, mais je ne souhaite pas que l’Arabie Saoudite doive devenir une République parce que des Français qui y vivent n’arrivent pas à s’intégrer...



  • 2 votes
    marais 16 décembre 2013 15:58

    @ erdar : le choc des civilisations, c’est Tarik Ramadan qui affirme que ce rapport est une avancée. Vous devriez vraiment regarder ce sujet, vous comprendriez peut-être...
    http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/rapport-choc-sur-l-integration-42304



  • 8 votes
    marais 16 décembre 2013 14:44

    Tariq Ramadan a parlé plusieurs fois d’un Islam de France. Pour rendre la République française compatible avec l’Islam, sans doute...
    Et reconnaître l’apport de la culture franco-européenne dans les pays africains et moyen-orientaux, c’est possible ?



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    marais 14 décembre 2013 00:41

    "en général, quand un peuple s émancipe, il ne regarde pas les contrats qui ont été signés au préalable."

    Les relations internationales sont compliquées, violer les termes d’un traité peut mener à des dérives. De plus, nous sommes une grande puissance, même si tout le monde ne l’a pas compris étant donné la façon dont nos dirigeants se sont conduits depuis un certain temps, très ancienne et fortement versée dans le droit. Cela pourrait provoquer l’ire de nombreux peuples.

    Si nous violons un traité alors qu’il a été ratifié par un dirigeant élu démocratiquement, un dirigeant d’une autre nation pourra décider d’enfreindre les termes d’un traité passé avec nous.
    Et puis c’est le respect de la parole donnée : si on l’enfreint, comment les autres peuvent vous faire confiance ?
     
    De plus, si on agit ainsi, il n’y aurait pas de raison que les États-Unis ou la Chine agissent de même. Cela peut provoquer le chaos. Je ne vois donc pas en quoi Asselineau est puéril.

    Quand à l’article 50, il existe, on peut sortir de l’UE et de l’OTAN par ce biais.

    Si c’est pour rassurer les électeurs qu’elle ne l’évoque pas, alors je me demande trois choses :
    1) est-ce qu’elle tiendra ses promesses si elle ne l’évoque pas ? Quoi qu’on en dise, le futur présidentiel établit un pacte, invisible mais bien réel, entre ses futurs électeurs et elle. MLP ne peut pas faire ce qu’elle veut.
    2) Si elle le fait quand même, Est-ce qu’elle ne prendrait pas ses électeurs pour des imbéciles ? Parce qu’elle le fera, elle aura menti et désappointé ses électeurs qui ne voulaient pas sortir de l’euro. C’est une forme de trahison.
    3) Au final, qu’est-ce qui prouve qu’elle sortira effectivement de l’euro ? Cela peut être un effet de manche pour faire croire que... alors qu’elle n’en fera rien. Peut-être que MLP veut simplement rallier à elle les anti-euro pour gagner, mais elle appliquera d’autres choses.

    D’autre part, utiliser des référendums pour faire ceci ou cela, comme le propose le FN me semble limite. En effet, des sujets aussi essentiels doivent faire partie d’une stratégie que le président pourra mettre en œuvre de manière sereine et au bon moment. Or le référendum doit être suivi d’effets immédiats. Comment, dans des sujets aussi difficiles et complexes, tels que la sortie de l’UE, peut-on en décider d’un coup de tête.

    Cela fait plus de 55 ans qu’on a la construction européenne. 2 ans de plus ou de moins, c’est fort pour se débarrasser du machin.

    Mais il me semble que nous ne sommes pas sur la même : je souhaite, comme François Asselineau, sortir de l’Union Européenne, de l’euro et de l’OTAN. Je considère comme lui qu’on ne peut pas avoir de souveraineté nationale quand on la partage avec d’autres, et que nous sommes contrôlés par un empire euro-atlantique antidémocratique.
    Quand à vous, vous semblez vouloir rester dans l’Union Européenne mais supprimer l’euro.
    Peut-être que je me trompe. J’aimerais avoir votre confirmation ou votre infirmation.



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    marais 13 décembre 2013 15:10

    On ne peut quitter l’euro qu’en sortant de l’UE ou en renégociant les traités. Si tous les États-membres renégocient tranquillement, ce qui semble difficile étant donné ce qu’il s’est passé pour les autres traités, alors on pourra sortir de l’euro. Ou alors la France sort de l’euro unilatéralement, et là les conséquences sont imprévisibles.

    Imaginons que le pro-sortie euro soit élu et décide de renégocier les traités, pour sortir de l’euro notamment. Sur les 28, tous sont d’accord, sauf l’Allemagne. Dans ce cas, on ne pourra pas supprimer l’euro, à moins de passer de force. L’Allemagne pourrait alors saisir la Cour de Justice Européenne et assigner en justice la France notamment. et la France devrait alors probablement payer des sous pour garder l’euro.

    Pourquoi croyez-vous que le traité de 2008 ait passé alors que c’était une resucée du traité constitutionnel de 2005 ? Parce qu’il fallait réformer l’UE. Cela semble tellement compliqué qu’ils ont dû passer outre l’avis des peuples.

    Quand à l’abstention, pour certains journalistes ou politiques "l’abstention est le parti majoritaire à Brignoles". Ils s’en font donc, même de manière hypocrite.



  • 5 votes
    marais 13 décembre 2013 00:11

    Jean rigole, l’auteur l’écrit lui-même sous les vidéo.
    Justement, le fait que cela soit débattu montre que le FN, au contraire de l’UPR, n’est pas clair. Veut-il sortir de l’UE ? Ou la changer ? Or, je ne trouve aucun élément qui indique clairement qu’il souhaite sortir du machin.

    davideduardo, concrètement un deuxième tour Sarkozy-Lepen 2017, je ne voterai pas Sarkozy, il est atlantiste ; si Le Pen s’engage clairement à sortir de l’UE et de l’OTAN (il n’y aura plus d’euro à ce moment), alors il y a de fortes chances que je vote pour elle.