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Les commentaires de abolab



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    abolab 19 octobre 2019 18:46

    @sls0
    Non, vous faites erreur concernant le GBH dans sa formulation RoundUp : la dose de l’étude que j’ai citée est de 4 ng/kg/jour, ce qui est très très très inférieur à la dose journalière recommandée pour le glyphosate...

    Justement l’étude pointe le fait que les autres études jusqu’alors réalisée l’étaient dans le contexte de doses supérieures à la DJA de 0,3 mg / kg pc / jour...



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    abolab 19 octobre 2019 18:29

    @sls0 Je pense que vous mélangez ici deux sujets :

    • les mesures conventionnelles de sécurité, comme l’hygiène
    • la toxicité de certains produits industriels.

    J’ai remarqué que ce genre d’amalgame sert souvent à faire diversion quant au problème spécifique de la toxicité de certains produits industriels.

    Par exemple, il y a peu de temps, une jeune femme s’est électrocutée en chargeant son téléphone portable qu’elle utilisait en prenant un bain. Beaucoup de personnes oublient le danger de l’électricité.

    Faire attention aux produits électriques en présence d’eau est une mesure de sécurité conventionnelle qui n’est pas liée au téléphone portable en lui-même, de la même manière que les mesures d’hygiène relatives aux serviettes hygiéniques ne sont pas directement liées à ces produits eux-mêmes.

    Il peut y avoir danger immédiat dans le cas de l’électricité ou de mesures d’hygiène défaillantes, mais cela ne doit pas servir de prétexte pour ne pas parler des dangers liés aux produits industriels en eux-même, sur le long terme.

    Par exemple, des personnes parlant souvent au téléphone portable directement collé à leur tempe ont significativement plus de risques de développer un cancer des glandes parotides.

    Je comprends un peu que les diététiciens conceptualisent des apports journaliers recommandées (AJR) pour les minéraux, vitamines, etc., en ce qui concerne l’alimentation, quoi que ces recommandations qui varient d’un pays à l’autre, sont aussi souvent faites pour pousser les gens à consommer certains produits alimentaires, en collaboration étroite avec certains industriels de l’agro-alimentaire et des compléments alimentaires (dont la plupart sont inutiles voire dangereux).

    Mais ce que je ne comprends pas est la conceptualisation d’une "dose journalière acceptable" (DJA) de toxiques chimiques. En matière de toxiques chimiques, aucune dose n’est acceptable, car nul n’a étudié les effets au long terme d’une exposition, même à très faible dose de ces toxiques.

    En fait, ces doses acceptables sont définies pour ne pas embêter les industriels, qui peuvent ainsi continuer à produire en toute légalité des objets de consommation courante contenant des toxiques, sous le prétexte qu’il n’y a pas de "toxicité aigue" et immédiate visible, exactement comme dans le cas l’incendie de Lubrizol, dont l’état cache les risques à la population, et ce n’est pas acceptable.

    Les études de toxicité des produits industriels ne sont pas du tout des études sur le long terme, ce sont des indicateurs, le plus souvent élaborés à partir de modèles animaux et sur quelques jours voire quelques semaines tout au plus, et avec des doses qui ne ressemblent aucunement à celles utilisées lors de la consommation réelle de ces produits.

    Ces études de toxicité ne sont pas, de plus, faites par des organismes indépendants. En fait, il s’agit clairement d’un nouveau marché, car au lieu de pousser les industriels à produire de manière écologique, en modifiant leur approvisionnement en matières premières et donc en encourageant des modifications dans les manières de les produire, l’on invente une "zone-tampon" conceptuelle d’acceptabilité de ces toxiques, qui va satisfaire les industriels et les labos en charge d’analyser la conformité à ces normes et de les développer, tout en évitant de modifier les mauvaises habitudes de production non écologiques des matières premières.

    Or, les désordres sur le métabolisme humain peuvent apparaître sur de longues périodes d’exposition à des doses très inférieures aux DJA, car le cocktail chimique auquel nous sommes exposés peut affecter notre système immunitaire, déjà mis à rude épreuve par d’autres pollutions, ainsi que par une alimentation industrialisée et riche en produits d’origine animale, premiers foyers de contamination aux polluants organiques persistants, qui sont bioaccumulables.

    En ce qui concerne les cancers, ce n’est pas qu’une histoire de dose, puisqu’il suffit d’une seule cellule altérée qui se reproduit pour créer au bout de quelques années ou décennies une tumeur, donc la multiplication des produits chimiques dans les objets de consommation courante, même à des doses très inférieures à la DJA, si elles ne présentent pas de toxicité aigue immédiate, peuvent avoir des conséquences importantes au long terme, selon notre mode de vie.

    Vous parlez d’alcool et du risque croissant avec l’augmentation de sa consommation, certes, mais les autorités cherchent à faire croire que l’alcool avec modération est bon pour la santé, même de manière quotidienne (selon la charte manger-bouger) alors qu’il est montré que c’est totalement faux : dès la première goutte d’alcool, l’alcool produit un risque pour la santé, car le moment où l’alcool entre en contact avec nos cellules, il peut les altérer en les transformant en cellules cancéreuses et ainsi être à l’origine d’un cancer au long terme, selon notre mode de vie. 

    Le développement ultérieur de ces cellules cancéreuses peut être régulés par d’autres facteurs, comme notre système immunitaire, notre alimentation, etc, mais le fait est ce n’est pas véritablement la dose qui fait le poison, car dès que l’on en consomme, on s’expose à un danger sur le long terme.

    En fait l’ensemble de la population porte en elle des cellules cancéreuses, et la question n’est donc pas comment éviter le cancer, première cause de mortalité selon les autorités sanitaires, mais comment faire en sorte que les cellules cancéreuses que nous avons déjà ne se transforment pas en tumeur. Et pour cela, le mode de vie, dont l’alimentation à base de végétaux entiers, est une part très importante de la solution, car les produits d’origine animale sont aussi les premiers perturbateurs endocriniens et de notre système immunitaire, première ligne de défense face au développement des cancers.



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    abolab 19 octobre 2019 16:01

    @sls0 L’ambulance de pompiers n’a pas forcément pris la route jusqu’en Turquie par l’Europe, elle a très bien pu être acheminée par convoi aérien humanitaire en Turquie, lors de la création des camps de réfugiés sous l’égide de l’ONU, mais qui servaient également de camouflage pour le centre de commandement de l’ASL.



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    abolab 19 octobre 2019 15:49

    @sls0
    La seule chose que voulait le cabinet de guerre de François Hollande était, comme en Irak, une cause d’intervention militaire légitime de l’ONU, c’est-à-dire, en l’occurence, une preuve de l’utilisation d’armes chimiques par le régime.

    Donc, il n’y avait pas besoin de beaucoup de matériels, juste quelques obus chimiquement armés suffisent, soit comme preuves en soi, soit comme moyen de provoquer en retour une réponse à l’arme chimique de la part du régime.

    Je ne crois pas à l’idée que de telles armes chimiques, si elles ont effectivement été délivrées à des rebelles, aient pu transiter par l’Irak, par des bases sous contrôle international.

    L’utilisation d’un véhicule de pompiers français dans un convoi humanitaire arrivant en Turquie, là où des camps de réfugiés sont mis en place par l’ONU, et là où l’ASL avait illégalement établi son centre de commandement, apparaît une voie beaucoup plus discrète pour une telle opération sale du cabinet Hollande.



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    abolab 19 octobre 2019 10:17

    @abolab "la convention sur l’interdiction des armes chimiques" (CIAC). 



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    abolab 19 octobre 2019 10:11

    @sls0 Les armes conventionnelles acheminées par le cabinet de guerre de François Hollande ont manifestement transité par l’Irak, d’après ses propres dires.

    Dès son arrivée au pouvoir en mai 2012, Hollande voulait à tout prix faire tomber Bachar el-Assad, mais face à la multiplicité des forces en présence, entre les djihadistes, les nationalistes musulmans, les nationalistes kurdes, le régime syrien, etc., armer les groupes pro-démocratie minoritaires en Syrie n’était donc pas suffisant pour faire tomber le régime.

    Pour Hollande le seul moyen de faire tomber Assad était donc d’intervenir militairement en Syrie avec l’aval de l’ONU et de participer directement à la guerre.

    Mais comme pour la guerre en Irak, il fallait une bonne raison, une "ligne rouge" à franchir pour que l’ONU accepte un engagement militaire des pays occidentaux en Syrie.

    Et cette ligne rouge avait clairement été définie dès le 27 août 2012 par François Hollande : l’"utilisation d’armes chimiques".

    Comme pour la guerre en Irak, avec le régime Bush, pour provoquer la guerre, il fallait donc que le cabinet de guerre de Hollande provoque sur le terrain le franchissement de cette ligne rouge.

    Vu qu’à l’époque la Syrie n’avait pas signé la convention sur l’interdiction sur les armes chimiques, l’utilisation des armes chimiques en Syrie entrait dans un flou juridique, que Hollande a manifestement utilisé pour provoquer la guerre.

    Quoi donc mieux qu’un véhicule de pompiers officiel, pour faire parvenir en Syrie en toute discrétion, par la route en Europe et ce en passant par la Turquie,

    des armes non conventionnelles, comme des précurseurs chimiques nécessaires à l’élaboration de quelques obus sales, et dont l’utilisation susciterait l’indignation internationale et principalement celle de la France qui pousserait ainsi l’ONU à accepter un engagement militaire afin de faire tomber Assad ?



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    abolab 19 octobre 2019 09:18

    @sls0
     On connaît tous la "grande légitimité scientifique" de l’ANSES, notamment prônée par le gouvernement, et qui recommande des "zones-tampon" de 5 à 10 mètres pour l’utilisation des pesticides dans les champs, alors que de nombreuses études montrent que les pesticides, herbicides, etc se lient aux particules de l’air (15 à 40% des épandages) et peuvent se déplacer sur des milliers de kilomètres, voire même faire le tour de la Terre avec une durée de vie pouvant être supérieure à un mois...

    La convention de Stockholm stipule que tous les produits avec une durée de vie supérieure à deux jours doit être considéré comme un polluant organique persistant (POP) et donc tout doit être fait pour en réduire l’usage, ce que ne font pas les pays qui ont pourtant signé et ratifié cette convention.



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    abolab 19 octobre 2019 09:02

    @sls0
    Evidemment que si les productions sont faites avec des pesticides chimiques ou si les pesticides chimiques sont directement produits dans le coton, on trouvera nécessairement des traces...

    Mais aujourd’hui, en ce qui concerne l’example du glyphosate que vous prenez, nous savons que même des doses très infimes ont des effets toxiques pour les organismes vivants :

    Multiomics reveal non-alcoholic fatty liver disease in rats following chronic exposure to an ultra-low dose of Roundup herbicide, Scientific Reports

    L’arsenic à faible dose (dose naturelle) est protecteur du cancer, tandis qu’à haute dose, il est cancérigène. Mais les molécules industrielles de synthèse et notamment les biocides utilisés en agriculture sont toxiques non seulement à haute dose, mais également à faible dose, tandis que le produit de leur métabolisation par l’organisme peut également avoir des effets toxiques.

    Les normes et VRT sont faites pour permettre aux industries de continuer à utiliser ces produits dangereux. Ce sont des "zones-tampons" conceptuelles agissant comme une barrière légale entre l’industrie et les consommateurs, mais la réalité est que toute dose de produit toxique est toxique, et qu’il n’y a pas de dose sans danger.



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    abolab 19 octobre 2019 08:53

    @Laconicus Je faisais bien sûr référence "la bête immonde" qu’est devenue l’industrie qui dans tous les domaines n’hésite pas à empoisonner les consommateurs pour développer leur profit, avec l’aval et la bienveillance des gouvernements.



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    abolab 18 octobre 2019 23:32

    "Indiquer les composants sur les emballages" ne me semble pas suffisant, pas plus que l’affirmation de l’ANSES disant que ce n’est pas grave d’avoir des quantités de toxiques en faible concentration.

    Le gouvernement cherche constamment à minimiser les risques et à caresser les industriels dans le sens du poil au lieu d’imposer des productions écologiques et non dangereuses pour les consommateurs.

    Le profit de l’industrie est supérieur à la protection des consommateurs, selon les politiciens qui nous gouvernent.



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    abolab 18 octobre 2019 23:25

    @sls0
     Des substances toxiques toujours présentes dans les tampons et les serviettes, France Bleu, 2019



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    abolab 18 octobre 2019 23:14

    @beo111 Nous ne parlons pas de "bon sauvage", qui est un concept illusoire. L’homme moderne est sauvage, tue pour des idéaux, pour des concepts, fait la guerre au nom de la démocratie, etc, parce qu’il est séparé de la nature, et parce qu’il a idéalisé et rationalisé sa violence, qu’il exerce même sur sa propre espèce, parce qu’il a divisé l’humanité avec des concepts et des appartenances. Il exploite également son prochain pour son propre profit. Tout cela dénote d’une séparation d’avec la nature, car si la nature a un ordre qui lui est propre, l’humanité, telle qu’elle existe actuellement, est désordre et crée un chaos sans fin.

    L’AMP est une volonté d’enfant, comme l’IVG est une volonté de ne pas en avoir, et là où il y a volonté, il n’y a pas liberté réelle, il y a conformisme, imitation d’un pattern d’action, comme celui de "vouloir fonder une famille". Si les personnes homosexuelles ne sont pas malades et si donc leur sexualité est un fait de nature, alors elles doivent, il me semble, accepter le fait de nature qui est qu’elles ne peuvent pas avoir d’enfants. Et si leur sexualité est un fait de nature, alors ne pas procréer a un sens écologique, comme par exemple, éviter la surpopulation humaine. Cela ne les empêche pas d’aimer les enfants et même d’en adopter, mais vouloir imiter la naturalité par l’artifice médical, ressemble plus à un échappatoire qu’à une action juste, et tout échappatoire crée ses propres problèmes et souffrance tant à l’échelle individuelle que celle de la collectivité.



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    abolab 18 octobre 2019 22:47

    @sls0 Elle a dû arriver courant 2012 comme l’indique le certificat d’assurance. Peut-être même a-t-elle servi au gouvernement français pour acheminer des armes illégales en Syrie, étant donné que nous sommes dirigés par des trafiquants d’armes qui ne respectent même pas les embargos qu’ils ont eux-mêmes voté. Quand il s’agit de business, ces politiciens prônent l’Europe, mais quand il s’agit de respecter les embargos européens sur les armes, alors il n’y a plus personne...



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    abolab 18 octobre 2019 22:44

    @louis Oui, les pompiers pyromanes qui nous gouvernent font d’un côté de l’humanitaire et de l’autre attisent la guerre let la haine en envoyant des armes... La démocratie n’a aucune valeur si des êtres humains doivent être tués en son nom.

    Les bellicistes en Occident comme l’Etat Français ou en Syrie comme les "Forces Démocratiques Syriennes" ne sont nullement représentatifs des citoyens pacifiques du "Printemps Arabe" qui se font fait voler leur révolution, comme dans toutes les révolutions précédentes, y compris celle de 1789 en France.



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    abolab 18 octobre 2019 11:37

     "dogmatique" non pas "domatique"



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    abolab 18 octobre 2019 11:29

    @beo111 Je pense que l’on peut être défavorable à l’AMP pour toutes, de manière rationnelle et humaine, sans que cela ait quoi que ce soit avoir avec des croyances ou des appartenances à des religions domatiques organisées.

    Aussi, ce ne sont pas les personnes déjà nées de l’Assistance Médicale, qui sont en cause, mais la généralisation de ce procédé à l’ensemble de la population féminine.

    Les enfants nés de l’AMP ne sont pas l’AMP en tant que doctrine politico-technique de procréation.

    La technique de l’AMP est aujourd’hui instrumentalisée à des fins politiques dite d’égalitarisme... Il n’y a aucune égalité dans la nature, il n’y a que de la diversité, et cela ne veut pas dire que s’il n’y a pas d’égalité, il n’y a pas de justice, car ces deux concepts n’ont absolument rien à voir entre eux.

    Il existe un ordre "naturel", mais ceux qui rejettent cela en disant que la nature est mauvaise et que les lions mangent les biches font une mauvaise extrapolation de la nature à la vie humaine, car les êtres humains font partie de la même espèce. Donc le fait que l’"homme est un loup pour l’homme" n’est pas du tout une caractéristique naturelle, mais plutôt une conséquence de son éloignement d’avec la nature.



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    abolab 18 octobre 2019 10:13

    Merci, pas de vulgarité dans les commentaires s’il vous plaît.



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    abolab 18 octobre 2019 10:11

    @sls0 L’UE traite les migrants comme du bétail. D’ailleurs, je doute fort que les 1000 euros par tête de migrant donné par l’UE à la Turquie en échange de leur tranquillité migratoire soit allé dans la poche des migrants. Cet argent a plus vraisemblablement servi à payer les bombes utilisées lors de l’offensive turque en Syrie, tandis que les réfugiés vivent dans des camps et dans des conditions sommaires, comme dans toutes les "zones-tampon" migratoires créées par l’Europe.



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    abolab 18 octobre 2019 10:05

    En acceptant l’idée d’émissions de CO2 comme facteur climatique, Vladimir Poutine se fait instrumentaliser par le GIEC.



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    abolab 17 octobre 2019 21:13

    @sls0 L’accord UE-Turquie est une véritable traite d’êtres humains. Les bloqueurs de migrants européens qui ont voulu cet accord, comme François Hollande, sont pire que les passeurs de migrants, car ils font des êtres humains une marchandise en payant à la Turquie 1000 euros par tête. C’est un commerce indigne qui sert la tranquillité des pays qui ont voulu la guerre mais qui ne veulent pas en accepter les conséquences humanitaires catastrophiques.