L’efficacité de Zemmour, son discours direct, libre, sans langue de bois, en font une cible désignée de la gauche bien-pensante, croyante dans la démocratie, mais pas pratiquante convaincue et bien éloignée des positions de Voltaire ou Beaumarchais sur le sujet.
Cette dernière rêve moins de s’opposer à Zemmour dans le débat, que de le réduire au silence.
De plus Zemmour cumule les adversaires, la gauche donc, et l’extrême gauche, mais également la "diversité", les religieux, les grands patrons dont il dénonce régulièrement le cynisme. Une bonne incarnation du "populiste" en quelques sortes. (En France aujourd’hui ce qualificatif signifie que l’on s’adresse au peuple. Dis moi à qui tu t’adresses, je te dirais qui tu es.)
Quand au constat de Couteaux sur Sarkozy, il est d’une telle évidence que les prochaines élections le manifesteront haut et fort. Mais les médias iront trouver les raisons de ses futures défaites dans le "pouvoir d’achat"...
"Causeur" édite un badge résumant bien la situation...
"J’ai voté Sarkozy, mais il me soigne".. 