@Cascabel,
Vous avez raison.
Donc, deux choix :
soit on s’aligne et on se satisfait de deux partis quasiment identiques, sur le modèle américain ;
ou l’on résiste -tant qu’Internet n’est pas partialement censuré-, et l’on mise aussi sur des petits partis, alors promis à un avenir certain.
Demeure alors la question essentielle : "L’instinct de survie de l’homme l’emportera-t-il en ce choix ?"... sinon, eh bien tant pis ! le bonhomme vivra sûrement vieux, mais... de plus en plus malheureux !
Toujours ces mêmes dilemmes nietzschéens, la dialectique du maître et de l’esclave comme la capacité de créer de nouvelles valeurs.
@Alex,
Céline au travers de ses pamphlets supposés « anti-Juifs » -car ils étaient plus caricaturaux qu’haineux- mettait en garde contre la pression d’un lobby voulant précipiter l’entrée en guerre de la France, aux seuls fins de défendre sa communauté.
Céline n’était alors pas antisémite mais patriote, et il se trouve que parfois les deux sont incompatibles, c’est tout.
Autant dire qu’il n’aimait guère Blum le père Céline, et il avait bien raison d’ailleurs.
Alors, Céline bien plus prophète qu’antisémite, voyez-vous.
Le cuirassier Destouches en avait, se fichant bien du qu’en-dira-t-on, et ça les intellos situés à l’exact opposé ne le supportent pas.
Dans l’histoire, il reste un chef d’œuvre indépassable, « Le Voyage au bout de la nuit » que n’importe quel type d’une supposée gauche aurait rêvé d’écrire.
Le génie, lui, on ne peut le dévoyer ni le galvauder, cher Alex.