Excellente vidéo, dans le style des "No comment" d’Euronews, mais en plus fouillé.
Il y a ici (comme récemment à Strasbourg avec les défilés pacifistes) une utilisation des lacrymos qui n’est pas à l’honneur de l’Etat de droit.
Taper sur les pacifistes et autres lanceurs d’alerte est une tactique politique à courte vue. A quand une privatisation de la répression avec des mercenaires à la solde de Monsanto ? Pourquoi agresser ainsi les citoyens qui n’acceptent pas les diktats de l’Europe non-démocratique actuelle, qui est de toute évidence à la solde de divers lobbies, dont celui des pesticides et des herbicides ?
Les médias-commentateurs qui se plaignent de la désaffection des Français à leur encontre ne pensent même pas à s’intéresser sérieusement au sujet crucial de l’étude raisonnée des risques au sujet des OGMs.
Même s’il ne faut pas rejeter l’étude (scientifique et indépendante du profit) de ce type d’approche agricole (1), comment faire faire confiance à une entreprise, qui plus est étrangère, et en particulier Monsanto, qui ne s’intéresse bien évidemment qu’à la rentabilité à court et moyen terme de son activité ? Les effets à long terme sont leur dernier souci (la marque des graines de leur canari est plus importante !). Ils ont d’ailleurs obtenu l’impunité et donc l’irresponsablité totale à ce sujet non ?
Je rappelle que le MON810 de Monsanto, de type "pesticide/herbicide intégré", est finalement autorisé à la culture et à la commercialisation en France (cf http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/ogm-le-mais-mon810-a-nouveau-autorise-en-france_17239/).
D’autre part, tout produit alimentaire peut contenir 0,9 % d’OGMs sans en faire mention sur l’emballage (imaginez si c’était de l’amiante...). Et on sait maintenant que les gains de rendements sont très faibles (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/cultures-ogm-le-gain-de-rendement-serait-tres-faible_18980/).
De plus, L’Afssa, qui conclut à l’innocuité (2) du maïs OGM MON 810 de Monsanto, a également conclu à l’absence de danger de l’aspartame, fourgué dans des produits sans sucre et tels que les bonbons Ricola (3) dans les présentoirs de caisse des "bons" hypermarchés.
Donc lacrymogéniser, en particulier ados et enfant, même si les parents auraient peut-être au final mis les pieds (oh le tabou !) dans les plates-bandes ogéèmistiques - et encore, n’est-ce pas un procès d’intention ? -, et bien je trouve çà ..... petit, mais alors vraiment... petit joueur, au grand minimum. Pour ne pas dite minable, scandaleux, etc, etc...
(1) il faut bien solutionner les problèmes agricoles, mais des solutions moins dangereuses pour le consommateur et pour l’environnement sont parfaitement viables, liées au paillage par exemple. Les consommateurs / consommacteurs français veulent des produits sains (culture bio), et ils ne veulent pas d’herbicides-pesticides-fongicides intégrés aux produits alimentaires, sans étude de risque sérieuse et indépendante. Comment il faut vous le dire, Mister Barroso et la clique qui le manipule ?...
(2) plus exactement : absence de preuve du contraire, piétinant le principe de précaution puisque le cas est douteux
(3) "mélange de 13 plantes ; un bienfait de la nature" dixit le packaging