Terrible d’entendre dire qu’il faut pas seulement reprocher la crise financière aux banquiers ou aux traders de Wall Street et qu’il faut mettre aussi les citoyens devant leurs responsabilités car ils veulent des prêts pour pouvoir consommer. Le citoyen, il est matraqué de pub à longueur de journée, il évolue dans un espace qui est dévoyé à la culture de l’argent et de l’achat incessant pour s’affirmer et se sentir exister. Quand il se libère de cette façon de voir les choses par manque de moyen, il est obligé de faire appel à des prêts à la consommation pour manger à sa faim comme il est obligé de manger de la nourriture à bas prix de mauvaise qualité.
On pourrait me dire que je déplace le débat, mais la finance est le pilier du système néolibéral qui nous asservit, à l’heure actuel. Le problème est global.
Yann Sarfati a raison d’en venir à parler de l’information sur internet, du cas de la grippe H1N1 avec les intérêts de Bachelot qui a parti prenante avec une entreprise qui fabrique des vaccins. Il s’agit peut-être d’un autre débat, mais tout est lié car tout est question d’intérêts privées.