Le petit problème est que la véritable raison d’une haine reste bien souvent tapie silencieusement au fin fond des pensées d’un individu. C’est un sentiment.
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Comme tout sentiment, le racisme ne laisse pas de preuves matérielles.
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En l’absence de détecteur de pensée, il est donc quasiment impossible de déterminer si un acte a des raisons racistes.
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Cela condamne donc ces inquisitions particulières au procès d’intention permanent.
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Ces procès d’intention en racisme sont effectués préférentiellement sur les "personnes à risque", c’est-à-dire au faciès ; ou réputées "à priori" susceptibles de l’être.
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Evidemment, avec les procès d’intention, point n’est besoin de preuves, il suffit de supputer l’indicible pour croire le découvrir. On ne trouve que ce que l’on cherche...
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Les suspects potentiels sont ceux qui critiquent la politique d’immigration (mais non ceux qui la désirent), ceux qui critiquent la religion Islamique ou juive (non ceux qui critiquent la religion chrétienne), ceux qui aiment la tradition française (non ceux qui critiquent les traditions française), ceux qui critiquent l’UE (non ceux qui vendent la souveraineté à l’UE), etc...
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Zemmour est donc un très bon candidat... Il dit aimer la France ? Suspect, donc raciste.
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Puisqu’il n’y a que le racisme anti-france qui soit légal, il faut admettre ceux qui se sentent de France acceptent bien l’autocritique, mais que ce n’est pas le cas de tout le monde.