@ coincoin
Je crois que vous n’avez pas compris la notion de baisse du taux de profit...
Dans une concurrence non régulée entre entreprises, celles-ci sont
incitées à baisser les salaires, à produire plus, et à investir plus. Or
avec la nécessité d’augmenter l’investissement, les salaires baissent
plus vite que les prix, donc on diminue la consommation. Si on ne trouve
pas de nouveaux marchés, où si on ne facilite pas l’accès au crédit, on
en arrive à une crise de surproduction, d’où chômage de masse, émeutes,
crise politique et tout le tintouin.
Vous, vous dites qu’il n’y a pas de problème quand un marché est mûr car
"les entreprises seront découragées et fermeront". Oui, seulement c’est
justement à ce moment là que les salariés se rendent compte qu’il y a
une contradiction entre l’intérêt de l’entreprise et le leur.
Et selon vous, cela ne pose pas de problème...
@ FrenchDissent
Merci pour ces infos.
En somme, vous réfutez l’idée de "valeur objective" et trouvez celles de valeur d’usage/valeur d’échange plus pertinentes.
Seulement cela ne change pas grand chose à la notion de plus-value,
c’est juste que ce que les marxistes voient comme une spoliation, vous vous le voyez comme une rémunération de la prise
risque.
Mais du coup, je me demande : pourquoi cette rémunération du risque ne
serait pas partagé avec les salariés... ? ça peut paraitre stupide comme
ça, oui le patron prend un risque sur ses investissements, mais les
salariés en prennent aussi en se formant à un travail dont on aura
peut-être plus besoin par la suite... pourquoi partir du principe qu’il
n’y a que l’investisseur qui prend un risque ? vous pouvez m’expliquer ?
Puis vous réfutez la baisse tendancielle du taux de profit en vous
appuyant sur la croissance des 50 dernières années... d’accord, mais
vous occultez complètement l’augmentation de l’endettement et
l’amélioration de l’accès au crédit ??