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Commentaire de poetiste

sur Kadhafi prêt à « mourir en martyr »


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poetiste 23 février 2011 19:58

Crainte du fou.

La paranoïa du pouvoir est une maladie endémique de la nature humaine Et le cas de Kadhafi est particulièrement symptomatique, quasi caricatural.

Que serait l’histoire sans ce goût exacerbé du pouvoir chez certains individus, prêts à toutes les intrigues pour se donner un rôle important vis-à-vis des autres. Le « tyran » finit par être « repoussant » en la désescalade qui l’entraîne dans l’abjection de cette maladie.

Kadhafi est un grand malade dans un monde malade. Il va mettre tous les mercenaires à sa disposition ; il a les moyens de les payer.

Ceci nous amène à réfléchir sur les compromissions des Etats et la recherche de profit sans état d’âme qui est la règle en la mondialisation. Argent égale pouvoir.

Alors, que se passe-t-il dans ce cas ? Une richesse va changer de mains, c’est tout. La stratégie des pays riches n’est pas basée sur autre chose que l’équilibre des richesses, donc des pouvoirs.

Rien à voir avec la Tunisie, révolution à l’instigation des classes instruites, initiées conscientes de l’exploitation qu’elles subissaient.

Le pire ennemi du tyran, c’est l’enseignement et la culture. Ce qui le conforte, c’est l’obscurantisme. C’est un truisme mais quand même bon de le rappeler.

Le NET est un instrument révolutionnaire et on peut souhaiter qu’il le reste, qu’il résiste aux censures diverses des pays liberticides.

La technologie a été dans un premier temps au service des politiques et des médias par des informations unilatérales à prendre ou à laisser. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, l’information est interactive. La collusion des médias avec le pouvoir est dénoncée.

Ce qui se passe en ces pays d’Afrique jusque dans la péninsule arabique, c’est le signe de grands chambardements, de grands changements.

Le feu est mis, il faut l’entretenir car l’ennemi commun à tous les humains et à la démocratie est bien cette maladie honteuse : la paranoïa du pouvoir, cette illusion qui tue.

Pensons à la Libye. Kadhafi, pour la répression de son peuple n’a aucun alibi. Mais pas d’hypocrisie, il y a des petits tyranneaux à remettre en question partout dans le monde.

Le pouvoir n’a jamais été la responsabilité et n’a jamais fait un homme. On espère que tout sera fait pour cesser le carnage, pour arrêter ce malade et ses fils avec qui il a partagé le pouvoir, sa folie.

 

 


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