Je ne suis ni juif, ni arabe, ni religieux. Si quelqu’un profère des menaces contre moi, de quoi va-t-il être taxé ?
On ne saura le mettre dans aucune case particulière de racisme.
Je ne peux donc jouer avec aucun particularisme pour pouvoir me plaindre et en tirer des avantages.
Va-t-il falloir que je me donne une étiquette pour avoir droit à l’attention et prétendre au martyre ?
Voilà bien le paradoxe médiatique : Tous les moyens sont bons pour faire parler de soi, autrement dit : faire parler pour ne rien dire d’intéressant.
Décollons nos étiquettes identitaires et on parlera de choses sérieuses. Les médias non interactifs ne nous enfumeront plus avec leurs vanités.
Ce n’est pas comme ça qu’on défend de bonnes valeurs démocratiques et que l’on puisse s’intéresser à ce qui se passe d’autrement plus important au niveau politique, en France et en Afrique.