Tout à fait d’accord Erca
L’identité par la croyance est aléatoire mais prise pour absolu parce qu’elle est inspirée par l’instinct grégaire. Cet instinct qui parle toujours le premier,se conforte par le nombre.
L’autre( celui de l’autre croyance), est ami ou ennemi potentiel . On peut le connaître, s’enrichir de sa différence ou alors, quand le feu est mis entrer en guerre contre lui.
La croyance ou idolâtrie de son groupe de pensée, ne confine pas à l’universalité de l’homme et de l’humanité. Aimer l’autre est la seule voie possible mais la lettre "Haine" est bien proche de la lettre : "aime". Ça peut basculer pour un rien entre les deux.
Si on ne se passionne pas pour l’homme au sens universel, on reste au niveau de la bête, on n’a pas de prise sur l’instinct qui inspire peur et méfiance de l’autre.
Agnostique, c’est bien, ça évite des certitudes fallacieuses mimétiques et ça rend libre.
Le croyant qui parle toujours de son "dieu", c’est pour s’en convaincre et il le crée à son image, à l’image convenue dans son groupe.
Dieu comme signe de ralliement d’une tribu, comme un fanion que l’on plante chez l’ennemi, c’est un cri de guerre.
Mais l’acceptation du mystère est une attitude plus spirituelle et plus respectueuse de la vie et pourquoi ne lui donnerait-elle pas sens ?
Si le dieu des croyants est celui qui a construit l’univers, ils sont ridicules de vouloir le décrire et aussi blasphémateurs, de lui donner un nom, Dieu venant du Zeus des grecs,très anthropomorphe, comme on sait.
Sans compter les tyranneaux qui exploitent la croyance quand ils ont été captés par la paranoïa du pouvoir et qui exacerbent le particularisme de cette identité grégaire de ce fait.
On pourrait parler encore longtemps du "croyant" qui ne se remet pas en question, qui aurait l’impression de tout perdre en faisant cela.Surtout s’il y a dans sa religion une volonté de sauvegarder le groupe par une condamnation de l’apostat et l’interdiction pour une femme de se marier avec un "étranger" à la croyance.
C’est là la pire contradiction vis à vis de l’universalité, ça ne dépasse pas d’un iota l’instinct grégaire.