Signe des temps.
Il faut se débarrasser de ces
bouilleurs nucléaires, marmites à vapeur pour faire tourner les turbines. La
source de chaleur est mal contrôlée malgré toutes les sophistications du
système pour la contenir. Un évènement extérieur imprévu et :
« boum ! », catastrophe, mort des petites gens alentour,
contamination irrémédiable sur de siècles.
Le consommateur faisant le
producteur, quelle meilleure arme a ce consommateur que de ne plus
consommer ?
Il y a tellement de gens de par
le monde qui aspirent à la consommation et tellement de gros pleins de sous qui
attisent pour en tirer du profit que nous ne sommes pas près de voir la sagesse
poindre sur notre petite planète bleue, devenue trop petite pour nos appétits.
Le ressortissant d’un pays pauvre
crie famine et le consommateur d’un pays riche meurt de trop bouffer, tous deux
victimes de la spéculation mondiale non contrôlée.
La terre devient progressivement
le terrain de jeux d’une mafia sans foi ni lois. La piraterie va envahir tous
les secteurs. Mains mises sur les terres pour exploiter les produits de base de
l’alimentation. Entreprises financières multinationales occultes placent des
capitaux mêlés de l’argent de la drogue, tout cela sans régulation aucune.
Les grands prédateurs s’entourent
de compétences parmi le peuple pour mieux exploiter le peuple. Il y a donc une
adhésion à ce système mortifère parmi les petites gens, une collaboration avec
cet aspect d’une violence inconsciente, quasiment un tropisme.
Chassez le naturel, les
instincts, les tropismes, les égoïsmes, ils reviennent au galop, toujours plus
nombreux. Le monde est ingérable.
On va voir revenir de petites
communautés vivant en autarcie mais avec de moins en moins de défenses contre
les envahisseurs qui n’auront de cesse que de tout soumettre voire de tout
réduire à néant sur leur passage.
Attila se sert de la guerre
virtuelle financière pour dévaster la terre et il y parvient. Mais Attila a
oublié une chose : c’est que la terre est devenue explosive et qu’il est
dessus. Attila n’a pas évolué. Attila construit des centrales nucléaires sur
des failles, il est suicidaire, son âpreté au gain l’aveugle, sa responsabilité
lui échappe.
La démographie galopante fait que
la piraterie va encore s’exacerber dans les décennies à venir. « J’ai vu
le regard haineux d’un automobiliste, la guerre est proche », dit Le
Clézio.
« Prions Dieu que tous nous
veuille absoudre », disait François Villon.
La dangerosité n’est-elle pas en
premier lieu inhérente à l’homme et pour un projet à long terme de notre petite
planète ne nous manquerait-il pas un bon paquet d’indignation ?
Sortir du nucléaire sans sortir
de nos habitudes consommatrices, ce n’est pas honnête. Si personne ne veut
appuyer sur la pédale de freins pour soi-même, laissons le bolide foncer droit
dans le mur.
La conscience a beaucoup de
retard par rapport à la science soumise au gré de la guerre économique.
Fukushima est un dommage collatéral de cette guerre et il s’en suivra d’autres.
C’est l’égoïsme des prédateurs
imbéciles et égocentriques qui explose là-bas.
Manifester dans la rue, c’est un
moyen d’expression, pas un réel moyen d’action. Pour agir dans l’intérêt de
tous, il convient d’abord de s’ébrouer de tout ce qui nous endort depuis l’ère
industrielle et le commerce y afférent.
Le Français moyen d’aujourd’hui
dispose de cent fois plus d’énergie que le roi Louis 14 n’en disposait. Les
multinationales anonymes en disposent de millions de fois plus et ce sont elles
qui mènent le bal, ou Satan, mais ça tend à être exactement la même chose.
L’enfer, c’est les autres !
Shame on you traders, à la solde de cette ultime machination. Vous êtes les
séides des artisans de l’apocalypse. Stop à l’énergie qui tue.