En vrac :
Je ne dis pas que la règle n’est pas fondamentale, et croyez moi, vous ne vous doutez même pas de la conscience qu’on en a en Syrie (l’opposition syrienne a vécu ce qu’on a appelé le dilemne des démocrates, qui a donné de grands débats, et dont la conclusion était qu’il y avait forcément plus à perdre à demander une intervention extérieure que tout autre solution), je dis qu’il ne suffit pas d’énoncer cette règle sans prendre en compte l’ensemble du problème.
De fait, je ne vous reproche pas de parler tranquillement derrière votre écran, ce que je fais (avec regrets, j’aurais aimé être là bas), mais de ne pas considérer le problème comme un tout (ce qui supposerez d’abord de s’informer correctement)
Notamment, si je reprends votre définition d’intervention extérieure (merci au passage), il y a un problème : les contestataires ont besoin d’argent, et ils ont besoin d’un territoire pour s’organiser. En face, le clan des assad peut se servir de l’argent et des institutions de l’état.
J’ai une question (une vraie) : est il acceptable, pour vous, de demander d la’ide (par exemple des armes) en échange de futur accords politiques et financiers ?
Pour le reste, je suis d’accord avec vous, il y a juste le fait que je pense que la menace doit planer pour ne pas rassurer le régime. Et aussi qu’il faut réussir à faire en sorte que les soldats iraniens et du hezbollah sortent du territoire. Je ne vois pas ça comme de la haute trahison.
Maintenant, et pour rester concret, comme je le disais, mon opinion n’engage que moi. Si je ne veux pas d’intervention extérieure, je ne représente pas les syriens. Vos conseils n’auront pas la portée voulue...
Pour en revenir aux contestataires, l’écrasante majorité croit en l’ASL, et personne d’autre.