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Commentaire de Catherine Segurane

sur Quand l'UPR met Marine Le Pen face à ses contradictions


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Catherine Segurane Catherine Segurane 8 février 2012 20:00

J’ai trouvé Marine plutôt à l’aise pour renvoyer le roquet dans ses buts :


Le journaliste :

"A propos de la sortie de l’euro, il semblerait que les traités l’interdisent en dehors de la sortie de l’Union européenne."

Marine Le Pen (rigolarde) :

"Tiens tiens tiens ... on nous aurait menti alors ..."

Elle poursuit sans se laisser démonter : rien en politique n’est irrémédiable. Ces traités nous ont mis en esclavage. Nous reprendrons notre liberté, nous ne nous laisserons pas enfermer par un bout de papier.

Le journaliste en appelle à l’Union européenne qui, sera, nous révêle-t-il, pas contente.

Marine Le Pen, pas effrayée par la menace :

"Quand l’euro s’effondrera, l’Union européenne s’effondrera avec lui."

Mais, s’écrie le roquet ... ce n’est pas négociable ... et puis, on est 17. Comment négocier avec 16 autres pays ?

Hé bien, on négociera, et ce pourrait être plus facile qu’on se plait à nous dire :

"Avec ce qui va nous tomber dessus, il y a beaucoup d’Etats qui vont être d’accord, beaucoup de peuples. Et si on faisait des référendums ? Le peuple allemand, il veut sortir de l’euro."

Des référendums ... le roquet est horrifié. Depuis 2005, c’est très incorrect, un référendum. C’est un gros mot. Les pays bien élevés n’en font plus.

La candidate poursuit :

"Il existe quand même une clause dans les traités qui dit que quand les interêts vitaux sont en cause un pays peut sortir d’un traité."

"On est dans une situation prérévolutionnaire. Il y a deux choix ; sauver l’euro en sacrifiant les peuples, ou organiser la sortie de l’euro comme le conseillent toute une série de prix Nobel d’économie, préparer le retour aux monnaies nationales, éviter l’austérité massive qui n’en est qu’à son début."

Le roquet s’étrangle :

"On se met hors la loi des traités"

"Oui oui oui", répond Marine Le Pen, qui, elle, ne s’étrangle pas du tout, et s’amuse même franchement.

Elle enfonce le clou :

"Mais voyez vous je ne donne pas aux traités le droit d’euthanasier ma patrie. Si les traités euthanasient ma patrie, he bien nous prendrons a l’égard des traités la liberté nécessaire pour faire survivre la patrie, c’est aussi simple que ça !"

De plus en plus rigolarde :

"Si j’étais le général de Gaulle, je prendrais un papier et je le déchirerais devant vous ... mais y a plus le général de Gaulle ... ya plus que moi !"

 


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