@papone : la part des dépenses sociales n’a cessé de coître dans le PIB. La sécurité sociale, tu le vois comme moi, nous amène à toujours dépenser plus pour de moins en moins. Mon objectif n’est pas que l’on vivre tous dans l’inégalité, la misère et la loi du plus fort, simplement que la concurrence et la faillite soient les mécanismes qui régulent les services de santé, retraite, éducation etc. La protection sociale n’a pas été crée ex-nihilo après la 2ème GM : elle existait avant, et elle fonctionnait bien, et elle était à l’initiative du privée. Si tu as le temps :
http://www.euro92.com/acrob/marques%20mutuelles.pdf
Pas besoin de liberté économique pour avoir de la ségrégation : Inde, Brésil, banlieues parisiennes, Afrique etc.
"Le marché est dominé par des requins, il est souvent irrationnel, toujours court-termiste."
Requin oui, irrationnel absolument pas. Ensuite quel est l’horizon temporel d’un homme d’Etat ? 5ans, la prochaine élection. (D’où les fameux "cycles électoraux"). Nous ne sommes pas court-termistes pris dans notre majorité.
L’Etat, en pratiquant la contrainte n’est il pas une forme de barbarie ? On peut lire l’histoire comme l’aspiration des hommes civilisés à limiter toujours plus le despotisme, l’Etat. Si tu avais vu la vidéo en entier, tu verrais que Friedman ne veut pas le supprimer et qu’il joue un rôle très important !
" la somme d’individus maximisateurs de profits des modèles économiques.
Vouloir appliquer ces modèles à la réalité c’est imposer un carcan insupportable aux hommes."
Appartenant au courant de l’école autrichienne, les modèles dont vous parlez, nous les rejetons. Nous n’avons jamais postulé de telles hypothèses

@Rastapopulo : les trente glorieuses ont été une période de remobilisation des facteurs de production, d’où la croissance exceptionnelle. C’est exactement comme la Chine : plus on part de bas pour rattraper le niveau des plus riches, plus le taux de croissance sera grand. L’Etat n’était pas une nécessité.
"
des unions industrielles de coopération" : financement de gros mastodontes incapables de s’adapter ?
Dites moi, qu’est ce qui détermine, pour l’Etat, l’investissement productif ? C’est là la grande limite de vos vues, du décalage entre les planificateurs et l’économie réelle.
Hélas, les territoires où les Etats sont prêts à rendre leur peuple libre sont bien rares. Tout dépend du degré de liberté que l’on retient.