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Commentaire de Latigeur

sur Marine Le Pen refuse de débattre avec le "leurre" Mélenchon


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Latigeur Latigeur 24 février 2012 16:45

L’ancien régime était certes un paradis pour les paysans et les ouvriers :


"Le pouvoir d’achat des paysans s’est érodé durant le demi-siècle qui précède la prise de la Bastille. Les paysans consacrent un peu plus de la moitié de leur pouvoir d’achat à leur alimentation, à base de céréales. Or, les prix augmentent plus vite que les salaires : 50 % pour les premiers entre 1735 et 1789, contre 20 % pour les seconds. Le prix des céréales a même une tendance nette à croître nettement plus vite que celui des autres marchandises. Un pain de quatre livres vaut, au début du règne de Louis XVI, environ huit sous, mais ce prix double, et augmente même davantage lors de la guerre des Farines (1775). Or, le salaire d’un ouvrier ou d’un journalier agricole est compris entre dix et vingt sous par jour, pour 250 jours travaillés par an. Il apparaît donc que, pour les familles les plus modestes, la question du pain était d’une acuité réelle.

 La crise agricole se répercute sur l’industrie et le commerce. Le paysan restreint ses achats au moment même où les riches clients s’adressent aux fournisseurs étrangers, tels les Anglais, qui vendent à meilleur prix dans une France ouverte par un traité de commerce à leurs marchandises.

 Les foules rurales et citadines, plus nombreuses qu’au début du siècle, se mettent en branle. Le mouvement se continue à la veille et pendant la réunion des États généraux. Ainsi, à Cambrai, des pauvres assaillent et pillent les marchés ; parmi eux, la justice royale frappe. C’est le cas de Thérèse Leprêtre, « duement atteinte et convaincue d’avoir, le 7 mai, partagé sur le marché de ladite ville un sac de blé qui avait été pillé et d’avoir participé aux excès commis à l’abbaye de Premy, en avançant des pierres aux hommes qui cassaient les vitres ». Elle sera, avec d’autres, condamnée à être frappée de verges, marquée au fer rouge d’une fleur de lis et envoyée dans une maison de force.

 La faim est donc le moteur du mouvement de révolte populaire, mais celui-ci aide et pénètre unerévolution bourgeoise."


http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise/140733


Mais bien sur les historiens mentent.....Tous des francs-maçons, vous dis-je !


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