Je pense en effet que le simple fait de disposer d’un ordinateur, d’une connexion internet et de tout un tas d’autres appareils fait de moi - de nous - des "victimes" de la société de consommation. Je ne suis d’ailleurs pas prêt psychologiquement à franchir le pas de l’absolue pauvreté, de tout rejeter en bloc. Si c’était le cas je serais probablement devenu bouddhiste et me serais exilé au Tibet. De fait j’accepte partiellement ma condition d’esclave de la machine. Néanmoins ce documentaire donne à réfléchir et permet, au minimum, d’explorer certaines pistes pour se rendre moins dépendant.
Je garde en mémoire le potager que mes grands-parents cultivaient, du lait qu’ils se faisaient livrer sur le seuil de leur porte par le fermier du coin, du poulailler de leur voisin... Sans sombrer dans le radicalisme le plus total, il me semble aujourd’hui tout à fait envisageable de retrouver un peu de ces valeurs et se réapproprier une certaine autonomie.