• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de alison2

sur Grèce : un élu néo-nazi agresse deux députées sur un plateau télé


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

alison2 8 juin 2012 18:33

l y a toujours de l`ambiance a la TV grecque surtout lorsque l`on parle politique.... Ça hurle, tout le monde parle en même temps c`est la culture grecque, on s`embrasse aussi a la sortie n`ayez crainte sauf que depuis quelques mois c`est plus tendu.

Le debat portait sur l`election du 17 juin comme vous l`imaginez donc discutions ou forcement "Moi je sais" , "moi je ferais".
La percée de Chryssi Avghi lors du précédent scrutin du 6 mai, avec desormais sa participation au dialogue public "l’ont fait sortir de l’ombre et révélé son comportement fascisant, jusqu’ici dissimulé en raison de sa quasi-clandestinité" .
Accusé depuis des années par les militants des droits de l’homme de mettre en acte son discours xénophobe et antisémite (Personne n`en parlait en France), Aube dorée n’avait obtenu qu’un score de moins de 1% lors des élections de 2009, échouant à rentrer au parlement.
Mais un an plus tard, son dirigeant Nikos Mihaloliakos, qui se réclame du dictateur fascisant d’avant-guerre Ioannis Metaxas après avoir mis une sourdine à ses références hitlériennes, est élu au conseil municipal d’Athènes. Un coup de semonce avant l’irruption au parlement après les législatives du 6 mai, avec 6,9% des voix au niveau national et 21 députés.Bénéficiant à la fois "de la tolérance sociale" et de collusions policières, avérées dans la rue lors d’attaques anti-migrants, Aube dorée a su capitaliser "l’inquiétude et la peur face à la vague d’immigration, la crise économique et la paupérisation".

La condamnation est unanime ici, aucune excuse ne peut lui être attribuée car c`est la 1 ère fois qu`un tel événement se produit.

Pour revenir 2 secondes sur SYRYZA et Alex Tsipras le soit disant Memenchon grece, il faut bien comprendre que SYRIZA n’est toutefois pas une organisation radicale, mais un parti des classes aisées – des bureaucrates syndicaux, des universitaires, des professions libérales, des fonctionnaires parlementaires – qui cherchent à défendre leurs privilèges en préservant l’ordre social.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès