C’est avec la même constance que l’on a regardé les petites exploitations disparaître et maintenant les loups se développer. L’autre jour vous faisiez un article pour déplorer la première métamorphose et là vous soutenez mordicus la deuxième. Elles sont tout aussi détestable l’une que l’autre. Votre logique m’échappe.
Les espagnols sont pris en exemple, puisqu’ils ont pris de l’avance sur nous dans la course à celui qui aura le plus de loups chez lui. On veut savoir si cet animal mythique à le même statut protecteur que celui qu’il a chez nous. Leur manière de respecter le monde animal n’est pas la notre. Par exemple la tauromachie et la mort en spectacle m’insupporte.
Emporter avec soi de quoi nourrir patous et border colley pour un berger qui va à pied pose un problème quand même. Il faut rappeler que les moutons trouvent de quoi vivre sur place, les chiens non.
Cette mise à la disposition des loups de nos "réserves naturelles" est une aberration et c’est se moquer de la profession difficile des bergers en estive pastorale : c’est une volonté de les faire disparaître. C’est une destruction programmé de notre culture paysanne.
D’ailleurs qui s’en soucie ? Pas vous Cassia semble-t-il : donner des recettes pour protéger les troupeaux de moutons des attaques des loups, tout en se réjouissant de leur multiplication, c’est se moquer du monde.