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Commentaire de Maetha

sur Le principe de précaution : une exception française


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Maetha 15 décembre 2012 13:27

Ce bourrage de crâne est l’exemple même de la manipulation des esprits, que l’on nous sert matin midi et soir, "sur" nos petits écrans, devenus très grands. On sait très bien pourquoi et ce que cela signifie.
 le Principe de précaution est une acquisition récente. Depuis février 2005 il est inscrit dans notre constitution et vu la difficulté de l’accouchement il n’est pas question de le remettre en cause. C’est un bébé fragile, il faut tout faire pour lui garder sa vigueur et lui donner vie. Contrairement à ce qui est dit dans cette diatribe qui n’est que de l’intox en barre, ce principe est inscrit dans le droit Européen et inscrit dans la constitution de l’Allemagne et du Brésil. Il est reconnu aussi en Belgique, aux Pays-Bas et en Suède.
 Ce Principe a été attaqué par Attali dans son rapport : "Pour la libération de la croissance Française". On a entendu aussi Luc Ferry se prononcer contre lui. C’est méprisable et faux, puisque l’Allemagne s’en sort très bien, tout autant que le Brésil. L’allemagne prend ce principe en considération, elle et va en tirer un avantage économique : elle a pris de l’avance sur nous dans l’industrie du renouvelable et va y trouver un retour "sur investissements".

 Les "affaires" ne manquent pas, qui prouvent sa nécessité. Amiante, Sang contaminé, tabac, vache folle, etc.. C’est d’ailleurs ces affaires qui ont fait que cette loi, devenue constitutionnelle, soit inscrite dans le marbre.

 Le problème c’est de savoir qui pose les questions et comment ce principe doit être respecté.
Au niveau Européen on voit bien que "le lobbying" perturbe le travail des "commissions d’experts". Ce n’est plus a prouver. Au niveau Français ce que l’on vient de voir au sujet du travail du Professeur Séralini est plus qu’inquiétant.

 Manifestement il y a un gros problème et ce n’est pas en supprimant le "Principe de précaution" qu’il sera résolu. C’est une question d’honnêteté et de vérité.

 Jacques Testard a proposé une avancée sur les moyens de faire respecter ce fragile (et très critiqué, c’est plus facile !) Principe. C’est de nommer une ou des "commissions citoyennes", en suivant un protocole qu’il a cherché à définir scientifiquement, aidé sans doute par des mathématiciens. Ces commissions libérées de la pression des lobbies, jugeraient en leur âme et conscience des différents points de la mise en oeuvre de ce Principe. Les citoyens qui participent à ces choix n’interviendraient qu’une fois.


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