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Commentaire de Schweizer.ch

sur Ménard : Dans les médias personne ne tire les ficelles, c'est encore pire...


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Schweizer.ch 6 mars 2013 20:07

"Il aurait fallu pour argumenter que vous tentiez au moins de justifier ce conformisme ; d’ou surgit il ?"

 

De l’université, pour commencer. C’est un snobisme, si vous voulez. Quand on est à la fois "intelligent" et "instruit", on ne peut qu’être "progressiste" et contre les valeurs traditionnelles, pour l’universalisme et contre la nation, pour l’existentialisme et contre l’essentialisme, pour le constructivisme contre le respect de limites naturelles, comme on vient de le voir à propos du mariage des invertis...

 

"...pourquoi les journalistes ayant le plus d’influence médiatique dans le paysage français et donc le plus de pouvoir sont ceux qui ressassent à longueur de journée, avec plus ou moins de nuance, le même discours (Les Barbier, Elkabbach, Joffrin etc...) Pourquoi des journalistes (comme Daniel Schneidermann d’arretsurimages.net, Plenel, Henri Maler d’Acrimed etc...), qui tentent au moins plus que ceux cités plus haut d’être objectifs ont ils le plus de mal à se faire entendre ?"

 

Vous ne voyez pas qu’ils sont parfaitement d’accord sur l’essentiel, sur le fond ? Qui sont les vrais anticonformistes qui se font constamment avoiner par Barbier et Scheidermann, par Elkabbach et Plenel, par Maler et Joffrin ? Rioufol, Elisabeth Lévy, Ménard précisément, et quelques autres.

 

"J’ai l’impression que vous réduisez simplement cela à de petites gueguerres entre journalistes diamétralement opposés dans leurs idéologies, ce qui me semble, effectivement, on ne peut plus réducteur."

 

C’est beaucoup plus qu’une guéguerre, ce sont des visions différentes de la société et de son avenir. Il y a d’un côté - je schématise, je ne vais pas passer des heures là-dessus - ceux qui croient dans la construction d’un monde meilleur où tous les hommes de la terre vivront en paix dans la fraternité et la solidarité, de l’autre côté, ceux qui considèrent que c’est une utopie suicidaire et que tout ce qui est sacrifié en vue de ce chimérique objectif va contre nos intérêts d’individus, de société et de civilisation.

"Pardonnez ma vision complotiste, mais n’oublions pas que le journaliste lambda, quelque soit le média dans lequel il exerce, se trouve être tout en bas de la hiérarchie médiatique et qu’il n’est jamais en dernier ressort l’ultime décideur."

 

L’ultime décideur est une fable... Quand un élève de 13 ans est étranglé, à Rennes, par un élève de 16 ans fréquentant le même établissement, vous croyez qu’il soit besoin d’un ultime décideur au "Monde" pour que le journaliste politiquement correct attribue un prénom fictif, Vladimir, à un assassin qui se prénomme en réalité Souleymane ?

"Je terminerai par une récente citation de Giesbert qui déclarait : *Le pouvoir du journaliste, c’est de la rigolade. Il y a des vrais pouvoirs, les pouvoirs stables. C’est le pouvoir du Capital, ça c’est le vrai pouvoir. Il est tout à fait normal que le pouvoir s’exerce."

C’est vrai que le pouvoir direct est nul. On le voit quand les Suisses votent OUI à l’interdiction des minarets contre l’avis d’une presse unanime. Mais il ne faut pas négliger pour autant l’influence des médias sur la durée.

 

Sans l’influence médiatique, il y a longtemps, par exemple, que les gens se seraient révoltés contre la forme d’antiracisme qui prétend leur interdire de faire valoir leur primauté sur la terre que leur a léguée leurs ancêtres.


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