Les faits ? En voici quelques-uns (entre parenthèse et en gras le résultat du jugement) =
- au moins 18 enfants ont été victimes de pédophiles pendant des années à Outreau selon les premières enquêtes (le jugement final a reconnu 12 victimes)
- les enfants victimes sont exploités dans le cadre d’un réseau probablement transfrontalier. En recoupant les témoignages le nombre d’abuseurs potentiels est au minimum supérieur à10. (d’après le jugement il n’y a que 4 coupables les Delay et leurs voisins de palier. Aucun élément concernant un réseau n’a été retenu. Cela dit les investigations en Belgique qui auraient dû être menées n’ont pas eu lieu)
- les fillettes violées subissaient des actes destinées à laisser le moins de traces possibles, elles subissaient la même chose que les garçons, quoi, si on veut être à la fois elliptique et précis (pour le coup ce n’est pas le jugement qui dit ça mais certains acquittés et journalistes : la preuve qu’au moins une gamine a menti c’est qu’elle est vierge !! On voit le niveau de l’argument.)
- au moins deux acquittés d’Outreau ont fait des aveux lors de l’instruction (selon le Procureur du procés en appel puis la meute des journalistes l’instruction ayant eu lieu uniquement à charge il est évident que ces aveux n’ont aucune force probante)
- l’abbé Dominique Wiel (qui habitait la même tour que les Baddaoui-Delay) conteste la chose jugée depuis le premier jour de son acquittement. Que ce soit dans son livre ou ses conférences il a toujours asséné que tous les enfants mentaient, les pires menteurs étant les enfants Delay (reconnus comme victimes par le jugement final).
- le travail des experts n’a jamais été remis en cause officiellement. Tous ont obtenu quitus de la part de leurs mandants
- Florence Aubenas a publié un livre en faveur des futurs acquittés avant le jugement en appel !! C’est à la fois contraire à toute déontologie mais aussi, bien entendu, illégal puisqu’elle y exposait des éléments qui devaient n’être rendu public que pendant le procès.
- Le procureur du procès d’appel a fait des excuses publics aux futurs acquittés avant que les jurés se réunissent