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Commentaire de Schweizer.ch

sur Chavez : 500 milliards de dollars investis dans le social en 13 ans


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Schweizer.ch 11 avril 2013 12:36

« Donc s’ils n’en avaient pas besoins puisqu’ils ne savaient pas que c’étaient des ressources, pourquoi être allé les exploiter ?  »


Parce que nous, nous avons la capacité de mettre à notre service ce que la nature met à notre disposition.


 « C’est une excuse à la con pour justifier le pillage. »


Si ça peut vous faire plaisir… smiley


 « Oui, mais le mur est tombé avant, et rien ne peut présager de la réaction de Chavez (Tito avait une indépendance en yougoslavie au plus fort de la guerre froide), ce que vous dites là, ça s’appelle Uchronie en SF… »


Ce n’est pas mon avis, éliminer Chavez, dans les années 70, aurait ressortit au principe de précaution. CE même principe qui a conduit à liquider Allende.


« Quand à la barbarie, il n’y a qu’a voir nos tortures sophistiquées du moyen-age en europe et les guerres modernes que l’occident déclenche pour voir qu’on a pas tant progressé sur ce point non plus. »


 Les barbares, au sens grec du terme, ne sont pas des gens qui s’adonnent à la barbarie. Ce sont des gens qui vivent en-dehors d’une civilisation donnée... Ils ont la leur, qui est la base de leur communautarisme.


«  Notre éducation et notre culture peut éventuellement nous pousser à nous dépasser, mais ça reste un choix personnel.  »


Vous ne m’avez pas compris : les personnes ne m’intéressent pas, parce qu’elles ne représentent qu’elles-mêmes. Il y a, en Italie du Sud, des individus de très grande valeur (Antonello de Messine, Scarlatti, Le Bernin, Pirandello, Riccardo Muti, Gentile, Vaccaro, Caruso, Le Tasse, Quasimodo, Caraciollo, Bellini, Totò, Cimarosa, Antonino Zichicchi, président de la Société européenne de Physique de 1978 à 1980), mais globalement les régions méridionales sont à la traîne par rapport à celle du Nord. Et depuis toujours. C’est simplement plus visible depuis le Risorgimento.


«  Ce qui n’est pas du tout le sens de votre premier post, vous vous moquez des vénézueliens. »


Convenez tout de même que le Venezuela, ce n’est pas grand-chose, et ôtez-lui les hydrocarbures, ce n’est plus rien du tout. Un peu comme la Colombie sans les cartels de la drogue et les coureurs cyclistes smiley


« Mais pour finir que leurs idées vous font peur car vous ne voudriez pas les voir appliquer en "Occident".  »


Leurs idées ne me font pas peur, je trouve absurde et puéril à la fois le culte dont Chavez fait l’objet et la propension d’en faire un modèle utile à l’Europe occidentale.


 « Et pourtant, la Suisse est un des rares pays à pouvoir avoir une initiative populaire, comme le Vénézuela… »


Vous vous trompez du tout au tout, c’est le Venezuela qui a une forme de démocratie directe, comme la Suisse. Et, en l’occurrence, il s’agit d’une très pâle imitation. 


« …il faut vite changer la constitution Suisse alors ! »


Comme vous dites, ouais… Et le jour où Flamby décidera de prohiber la construction de minarets, la Suisse reviendra sur l’interdiction décidée par le peuple. C’est cartésien comme raisonnement.


«  Tout ce que vous présentez dans cette discussion est un "complexe de supériorité", vu que pour vous, rien d’intéressant ou de récupérable ne peut sortir des pays du Sud.  »


Si, il peut en sortir quelque chose d’intéressant mais pour eux, parce que conforme à leur identité, à leur génie propre, à leur constitution mentale.


Pour le reste, je ne crois pas une seule seconde à la possibilité de transposition des « modèles ». Ils m’amusent beaucoup ceux qui se gargarisent du modèle allemand, comme si des Français individualistes et râleurs, pouvaient se soumettre à des solutions appliquées par un peuple holiste (J.-P. Chevènement) et discipliné (Emmanuel Todd).


«  Je ne vois pas le danger d’ailleurs, ils sont de l’autre côté de l’Atlantique, la révolution bolivarienne ne va pas débarquer en Suisse ou en France et ça fait longtemps qu’on est sorti de la guerre froide. »


Il n’y a évidemment aucun danger, mais ça n’ôte rien au ridicule de la bolivarolâtrie.


D’ailleurs, entre nous soit dit, la révolution bolivarienne est d’ores et déjà terminée. Elle ne survivra pas à Chavez et, dès à présent, il doit y avoir de sacrés grincements de pinces dans le panier de crabes successoral. Les royalties du pétrole, ce n’est pas juste pour fidéliser l’électorat nécessiteux et rien d’autre.


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