@ nimbuss
"Ce qui me gène c’est le reportage qui s’inscrit à mon sens dans un discours "écologisant" posant la nature au dessus de l’homme"... Intéressant, pouvez me dire en quoi l’homme n’est pas au dessous du cadre ambiant ?
Pour ma part, je considère la vie planétaire comme quelque chose de complexe, bien qu’elle prenne place sur une planète dont la taille est insignifiante vis-à-vis du soleil par exemple, ce qui simplifie la vision qu’on peut en avoir.
L’humain y prend place bien entendu, avec ses capacités, mais je ne vois vraiment pas où serait-il au dessus du cadre qui l’héberge. Dans sa fantasmagorie ? Dans son particularisme psychologique ? Dans sa capacité à concevoir, à avoir une approche des situations que son libre arbitre lui permet de jauger ? Pourquoi pas... Mais il vit indubitablement sous les rapports qu’induit le contexte ambiant. Pas d’atmosphère, pas d’eau. Pas d’eau, pas de vie. Pas de vie, pas de réflexion cérébrale, et donc pas de Platon, ni de nimbuss, ni de loph. D’ailleurs, sait-on à terme s’il y aura encore de la vie demain, si malgré l’organisation vitale régnant pour le moment ici bas, des événements de l’ampleur de ceux qui ont permis la naissance de la vie ne l’éradiqueront pas ? Bien malin celui qui le sait !
Sous quel rapport donc appréhender correctement la place que nous occupons dans cette réalité aussi complexe qu’insaisissable ? Finalement, peut-être bien dans le mouvement universel, et à notre niveau, dans le cycle rythmant la vie même sur terre.
En tout cas, nimbuss, merci de m’avoir montré à quel point on peut vite décréter ceci ou cela, bien que la réalité dépasse de loin toutes capacités d’appréhension. Je peux même dire que vous m’avez ouvert d’autres voies d’approche que celle où j’étais cantonné.
Salutations