@ l’auteur
Le postulat de Max Brooks, l’auteur du roman, transpire en fait des les
premier plans qui suivent l’explosion de violence à NYC. Brad Pitt et
sa famille se frayent un chemin à travers la foule et montent à bord
d’une caravane abandonnée. C’est là que la vraie quête du film débute,
en parallèle du “survival movie”, il s’agit en fait d’un voyage, une
rédemption par l’acceptation de ce qui doit être. La caravane est par
essence un lieu de résidence mais à la particularité qui ne manque pas
de résonner avec la thématique récurrente de l’intellectuel juif.
Je vous interdis de commenter un livre si vous ne l’avez pas lu. Le roman de Max Brooks est l’une des meilleures histoires de zombies jamais écrites et N’A QUASIMENT RIEN à VOIR avec le scénario du film de Brad Pitt.
Israël dans le livre est l’un des premiers pays à se rendre compte du danger zombie et se réfugie derrière le mur de séparation... déclenchant ainsi la guerre civile israélienne (le gouvernement israélien n’a pas dévoilé la vraie raison du retrait et les colons se rebellent). Le roman n’est absolument pas à la gloire de l’armée américaine : celle-ci est présentée comme étant au dessous de tout et se fait littéralement bouffer par les zombies lors de la bataille de Yonkers (dans la banlieue de NY). L’une des interviews du fonctionnaire de l’ONU est avec un ancien membre du gouvernement américain qui reconnaît que la Maison blanche a sciemment caché la vérité sur les "rages africaines" et répond au fonctionnaire "Grandissez" quand celui-ci se montre outré. Le roman n’est PAS DU TOUT une histoire de rédemption pour la bonne raison qu’il n’y a pas de personnage principal. Dès le moment où j’ai appris qu’il y aurait un héros dans le film (fin 2011), j’ai su que l’adaptation trahirait l’oeuvre de Max Brooks. A en juger par les trailers et les critiques, c’est encore pire que ce que j’avais imaginé.
Un bon conseil : lisez WWZ au lieu d’étaler vos préjugés sur les juifs (pour Hollywood, je ne peux pas vous critiquer puisque je viens d’expliquer implicitement que vous avez raison.