@ Karvok :
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Marrant ce rapprochement que vous effectuez entre Venner et Méric.
Le premier s’est suicidé en cultivant le symbolique et laissant par écrit les raisons de son geste, le second est mort dans une rixe d’ados exaltés. La mort du premier, aussi idiote qu’elle puisse sembler, était clairement un acte politique. Celle du second n’est que le résultat d’une bagarre ayant mal tourné, même si le jeune Méric rêvait sans doute de donner à chacune de ses petites bastonnades l’aura d’une grande cause politique.
Total : on a tout fait pour masquer le caractère proprement politique du geste de Venner, le dépeignant presque comme un "déséquilibré d’extrême droite" (pléonasme dans le jargon journaleux) ; en revanche, il aura fallu se coltiner les pleureuses de gauche pour qui, indéniablement, il s’agissait dans le cas Méric d’un "assassinat politique" (sic !!!).
Finalement, ridiculiser Venner, c’était empêcher d’avoir à soutenir le poids d’un martyr d’extrême droite ; panthéoniser Méric, c’était au contraire faire à l’extrême gauche méritante le cadeau d’un martyr.
Je ne me permettrais pas d’insulter la mémoire de ce jeune, dont les parents doivent être anéantis à l’heure qu’il est, mais il est mort comme un jeune roulant à moto sans casque à 150 à l’heure.