"Je vous trouve bien sévère... d’ abord que beaucoup de gens aient des comptes en Suisse n’ est une surprise pour personne. Et puis si nos dirigeants étaient corrompus mais efficaces, on leur en voudrait moins." 

Oui et surtout il faut les comprendre, il faudrait avoir la pureté d’un saint pour se soucier du bien être d’une masse populaire qui les insulte à longueur d’année.
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Avoir la vocation d’un leader charismatique, d’un meneur d’homme, d’un preux, d’avoir la volonté et le courage de mouiller sa chemise, prendre des risques de soldat ou de chevalier alors que l’on sort de L’ ENA, et/ou d’une tradition quasi familiale plus apte à enseigner l’art de la magouille pour s’en mettre plein les fouilles, que des valeurs comme l’humanisme, le partage, le socialisme, le nationalisme, le protectionnisme, la tolérance et la compassion pour les basses valeurs aux relents rances de ces ploucs pas glamours qui se vautrent dans la gadoue en sirotant du pastis, en acclamant le PSG, et se rôtissant sur une plage l’été, serrés comme des bidochons en vadrouille, applaudissant un Johnny, riant aux éclats pour Gad Elmaleh, qui gueule beaucoup, aboie peu, se met en grève pour un rien, tout en y changeant rien, ces ouvriers qui s’agitent pour deux fourneaux, ces traditionalistes qui s’opposent au mariage gay et au progrès en marche d’un pas irrésistible, par les cheveux, il faudra les tirer les boeufs qui s’opposent au N.O.M, ces boulets qui sont autant de freins aux avancées sociales comme le transgenre. Oui on ne peut se montrer trop exigeants envers nos hommes politiques, car ils ne sont que des hommes justement, que des femmes, aussi... Pas des super héros, pas des saints, encore moins des sauveurs, juste des humains...

Peut on exiger d’eux, ces pauvres hommes et femmes qui font la même grimace que vous et moi sur le trône de la constipation, d’avoir l’amour de cet art de vivre gaulois un peu paillard plutôt que de le haïr pendant des décennies sous le règne du Roi Botul et de son cortège de courtisans, à la botte d’un impérialisme venu d’ailleurs. De vanter cette idéologie française, plutôt que de la qualifier de nauséabonde, vouloir sortir les pieds du coq gaulois de la merde plutôt que de vouloir fermer son clapet pour l’empêcher même de chanter dans ce terrain déjà mal odorant, tout ceci fut la volonté presque dogmatique pendant plus de 30 ans à (presque) tous ces nouveaux arrivistes de goooooooche comme de droooooaaaaate qui ont régné en maîtres dans les châteaux médiatiques dont l’écho forgea l’opinion des bobos, des esclaves, des idiots utiles, des masse de suiveurs.... Le peuple est il en droit d’exiger de ses dirigeants d’être en plus de leurs lourdes charges et responsabilités diverses, des surhommes qui tutoient presque le divin ?
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C’’est sûr que pendant les 30 glorieuses, les affaires en tout genre d’en haut choquaient moins les bidochons, dans le contexte actuel et avec la rapidité du traitement médiatique, elles s’étalent, s’égrainent, s’accumulent au fil des jours, défilent une à une devant les yeux des veaux, qui doivent se serrer la ceinture, sur les ordres de ceux là même qui s’empiffrent sur leur dos, pour se payer leurs trains de vie exorbitants, princiers, outranciers, obscènes, en demandant en plus aux veaux, de régler l’addition de leurs frasques, mais aussi de financer les prochaines... Le pire c’est que ça fonctionne encore, même si cela semble s’effriter un brin... Y aurait il un vent de panique en la demeure chez les puissants éphémères ?
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On ne peut que le souhaiter, l’espérer, et prier de contempler cela de notre vivant.