Le rendez vous quotidien des bobos qui bouffent en direct et qui baisent en coulisse sous cryptage payant compte sur vous pour remplir la caisse et payer la dope, ils pensent à vous quand ils vous insultent et vous méprisent. C’est leur marque de fabrique audiovisuelle à but privé et à l’encontre de l’intérêt général.
« Nous ne sommes qu’une variable de cet ajustement-là. Heureusement,
le ramassis d’escrocs, d’imposteurs, d’industriels, de financiers et de
filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis
Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l’heure tient
le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu’ils
font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque
nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le
désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se
figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En
d’autres termes : la situation est excellente. Ce n’est pas le moment de
perdre courage. » Ce sont les paroles de Julien Coupat.