Il manque quand même un bout de la description de son parcours de jeunesse, dans l’article, ceci expliquant peut être cela... Une déformation professionnelle en forme de séquelle ?
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Du PCF à la prison
Il est né d’un père électronicien et d’une mère employée de banque3. Bernard Stiegler ne peut continuer ses études après la classe de seconde3. Il commence, en 1969, des études (qu’il n’achèvera pas) d’assistant réalisateur au Conservatoire libre du cinéma français et poursuit, en 1973, par un stage d’analyste programmeur à l’IRIA (aujourd’hui dénommé INRIA). Il fait alors des petits boulots (ouvrier agricole, bistro)3. Après mai 68 et jusqu’en 1976, il est adhérent au PCF.
Dès 1976, il attaque une première banque à main armée. Suivront 3 autres braquages, dont le quatrième s’achève par son arrestation en flagrant délit par une patrouille de police. Il est condamné à cinq ans de prison, et avouera : « J’aurais pu en prendre pour quinze ans, mais j’avais un très bon avocat ». Entre 1978 et 1983, il passe cinq années en prison à la prison Saint-Michel de Toulouse, puis au centre de détention de Muret. Pendant son séjour carcéral, il suit par correspondance des études de philosophie à l’université Toulouse II-Le Mirail. Il aide aussi des codétenus à passer le bac.