Yann Moix : Né un 31 mars 68 à Nevers, donc un Nevers been comme disent les italiens. Commencée chez Dechavanne dans le public de Ciel Mon Mardi comme vrai/faux intervenant du public, régulièrement il intervenait pour donner son avis sur des sujets aussi divers que la prostitution chez les manchos ou l’accouplement des lombrics dans le grand Nord coréen, sa carrière médiatique fut jalonnée de succès littéraires et d’échecs cuisants cinématographiquement parlant. Ce juif né sans prépuce en milieu catho ne pouvait espérer un destin si reluisant dans le sacro saint germain des prés, et téter ses cafés floraux sur les dance floors.
Qu’est ce que vous voulez que je vous dise, que voulez vous que je fasse avec ça, s’exclama dans un râle de lassitude la fée Carabosse aux parents du petit Yann, penchée, sur son berceau défiant dangereusement les lois de la gravité, avant de s’étaler de tout son poids, tel le camion citerne moyen sur le fragile couffin.
Telle sont les origines du Yann qui haïssait Moix. Il se tourna naturellement après l’avoir blasphémée, vers la seule chapelle qui enseigne cette pathologie de la haine de soi dans ses pilliers, il prit donc des cours de talmude, et de juif né, passa à apprenti juif, puis juif de synthèse avec un mélange de goy refoulé et d’extrait de caniche nain, il devint l’espèce d’ornithorynque apatride et à l’identité reniée à qui ses maîtres chien ont consenti à lâcher une sucrerie, une médaille en chocolat pour un livre qui fait plus parler de son poids et du nombre de ses pages que du contenu, qu’il doit maintenant rembourser avec intérêts immédiats par des excès de lèche mielleuse à col roulé phallique et soumise pour vomir la France d’hier, et faire s’étrangler de fureur les François assis sur une souche au bois moisi.
Une Marianne métissée, symbole de France, il a oublié dans son racisme exacerbé et obsessionnel compulsif les esquimaudes, les pygmées ou les aborigènes, pourtant qui mieux qu’une métisse d’entre ces trois ethnies puisse prétendre représenter aussi magnifiquement la France, qui de toute façon est depuis longtemps devenue une auberge espagnole.
Et comme le très haut le miséricordieux dit toujours à ses fidèles brebis :
Salma ya salama
Je te salue ya salama
Salma ya salama
Je reviendrai bessalama
Amen