faut-il bien comprendre les choses. Ce qui importe dans l’humour, ce n’est pas que l’on se moque de telle ou telle religion, mais c’est la personne qui le dit.
Jean Yanne était d’ailleurs plus anticlérical que antireligieux, considérant l’ensemble des religions comme un tout.
Et c’est à ce titre là qu’il n’était pas suspect d’en privilégier une plutôt que l’autre.
Le passage intéressant est effectivement celui de "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", car il est éminemment politique : il y a certes la religion, mais comme moyen à la société de consommation à outrance. C’est au final cette dernière qui est critiquée.
Pour les passages des grosses têtes, ça c’est plus de la gaudriole sans aucun message, à écouter dans son camion, sa voiture ou en faisant le ménage.