règle du beaucoup d’appelés peu d’élus...
et je voulais dire dans la phrase incomplète de mon com précédent : toutes ces personnalités à la réputation chèrement acquise ne la perdront pas pour un soutient incertain, au nouvel épouvantail propulsé par les zélites.
Car comme vous le déduisez Frida, la partie est mal engagée pour lui dans la mesure où ses fans le lâcheront, mais je crois que la question soulevée par cette histoire, dépasse la question de Dieudonné qui va sûrement servir de prétexte, dépendra comment tout ça va évoluer et se conclure, à museler internet et censurer toute voix dissidente qui aura un minimum de succès. Tout ça bien sûr si le système continue son évolution empirique amorcée depuis des décennies et dont la chute semble s’accélérer depuis 2008. 2014 sera t’elle un degré franchi de plus dans la tension, dans la crise, dans le grondement sourd de la colère populaire qui gravit une gamme de plus chaque année, ou alors, sera t’elle l’année de l’explosion en France, car pour un jeune tuée, les banlieues peuvent s’embraser comme en 2005, mais pour un humoriste qui devient symbole de désobéissance, de révolte et est le porte parole des silencieux qui ont du se taire pendant qu’ils se faisaient insulter par médias interposés quotidiennement que ce soient les français de souche des provinces comme ceux "issus de l’immigration" ou ceux des kartchiers, qu’on a essayé de monter les uns contre les autres, si union sacrée il devait y avoir entre tous les exaspérés du système, un court instant unis par le destin d’un humoriste qui rassemble et unifie bien plus largement qu’un politique les déçus et les oubliés du système, et bien si ce monde là était capable de s’unifier ensemble un court instant pour chasser les parasites de l’Elysée et autres, le pouvoir actuel a raison de paniquer.
Est on capable de s’unir ? Là est la question, serions nous prêts à sacrifier nos chaînes, libérer nos esprits et abandonner notre peu de confort pour lutter hors de son salon ?
Combien serions nous dans le réel ? Parce que c’est sûr, nous sommes innombrables, dans le virtuel... Mais ce n’est pas condition de victoire, loint s’en faut.