-le conditionnement fait partie de
la vie , tout simplement ;le déconditionnement et reconditionnement
, c’est la théorie du genre
R /Oui mais non vesjem,
il ne faut pas tout mélanger.
Dans une société, il faut pouvoir s’interroger sur les stéréotypes,
sur les conditionnements, qu’ils soient racistes, sexistes etc.
Le fait que l’on se pose des questions dans une société sur
les stéréotypes sexuels par exemple ne pose aucun problème, ce sont des choses
qui se font et qui se sont toujours fait et qui doivent se faire sinon la répartition des rôles de l’homme et
de la femme serait en tout temps et en tous lieux figés et cristallisés.
On voit bien que ce n’est
pas le cas, le problème de l’idéologie du genre ne réside donc pas là.
On peut considérer que les conditionnements et les
stéréotypes qui en découlent relèvent de la tradition mais la vraie tradition
est critique, il s’agit en permanence de l’analyser, il ne s’agit
pas de s’inscrire dans une tradition figée et sclérosée, ça aussi c’est très
dangereux !
Le problème de
l’ idéologie du genre , c’ est qu’ il ne s’ agit pas de faire évoluer les
principes de la tradition mais de la
détruire en faisant table rase du passé ,
il s’agit d’une
méthode de déconstruction
identitaire nécessaire à
engendrer un homme nouveau libéré de tous stéréotypes dont l’autonomie ne s’envisage qu’en tant que soustraction à toute
forme de cadre, de structure contraignante qui sont des entraves , pour ces
idéologues , à un stade supérieur d’organisation sociale.
En réalité, la déstructuration
identitaire ne crée qu’une masse de paumés facile à manipuler, parce qu’il n’y
a plus de repères.
Par ailleurs, le
capitalisme est un système qui tend par sa dynamique à réduire au maximum
le facteur humain, enlever toute structure à l’identité va donc dans le sens de
sa dynamique.
S’interroger sur son identité, en faire une critique pour la faire évoluer,
oui, c’est indispensable. La déconstruire pour ne laisser que le néant, là c’est
NON !