@ MaQ
La sélection naturelle est une dynamique naturelle, l’Humain est naturel, donc la sélection humaine n’as rien d’étranger au grand tout de la Vie, non ? Ne reste qu’une question de perspective et de notion purement humaine, mais non universelle.
En poussant ta logique, du fait que le fœtus soit "étranger" à la fois au père et à la mère, aucun d’entre eux ne devrait alors avoir de responsabilité envers lui, lui un être différent doué à priori de liberté individuelle, or, autant la loi que la morale interdit cela ( interdiction fort peu libertaire pour le coup ), il y a donc bien un genre de dissonance entre ta notion de conscience et ta notion de Vie et la manière dont elles s’articulent ensemble dans cette vision libertaire... ( Ce n’est peut-être pas très clair, désolé ! )
Je suis d’accord avec ta définition de conscience, et selon ces mêmes termes d’ailleurs, la zoophilie ne devrait pas t’être égale dans la mesure où des êtres sensibles sont impliqués, leur libre-arbitre et consentement devrait donc être respecté.
Cette question de propriété ( du corps ) me gêne un peu... Si je me coupe la jambe, les cellules de la dite jambe sont-t’elles encore à moi ?
La sélection naturelle se base sur le principe même de la mutation de gênes au sein d’un corps ou de mutations partielles de corps, le code génétique peut être différent ( dans une moindre mesure certes ) d’une cellule à l’autre sans remettre en cause le caractère "entier" du corps. A ce titre je pense que l’argument de la génétique ne tient que partiellement.