Je ne suis pas d’accord , il est vrai que les sciences fondamentales ont du mal à avancer ces dernières décennies à part les mathématiques mais ce n’est pas dû à un sectarisme plus grand que ce qu’il était la première moitié moitié du vingtième siècle , c’est plus dû au mode de financement et de fonctionnement du monde scientifique qui d’ailleurs est lié en partie à l’évolution politique des dernières années.
C’est un effet de structure pas un changement de mentalité des scientifiques.
On a premièrement une primauté donnée à la rentabilité de plus en plus grande du fait de l’idéologie politique et économique dominante qui retentit sur le monde scientifique.
On veut financer des recherches qui peuvent donner un retour sur investissement et ce n’est pas le cas des sciences fondamentales mais de la technique , la primauté des financements est donc donnée à la technique qui elle progresse et non à la science fondamentale.
Deuxièmement, ceux qui attribuent les fonds sont des politiques et non des scientifiques, c’est donc la prime à celui qui leurs vends le mieux sont projet de recherche et non à son réel intérêt scientifique.
Troisièmement il y un effet de mode ce qui fait que l’ont va financer tous ceux qui travaillent sur le réchauffement climatique par exemple pendant que celui-ci qui travaille sur la formation des nuages sera contraint d’arrêter son projet et de se mettre aussi à la même recherche , ce qui conduit globalement les sciences fondamentales à ne travailler plus que sur quelque pistes au lieu d’en fouiller une multitude ce qui la rend inefficace.
Enfin , l’américanisation du monde conduit aussi à ne plus attribuer crédits et notoriété qu’en fonction du nombre de publications et plus de la valeurs des recherches , les scientifiques sont donc conduit à perdre leurs temps à ne plus faire que de la bibliographie et modifier quelque bricoles pour publier davantage.