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Commentaire de ffi

sur L'espace devenu sonore ou l'étrange musique des planètes enregistrée par des sondes de la NASA


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ffi 21 août 2014 15:04

En intro est évoqué l’espace en tant que "virtual vaccuum", qui est traduit - je ne sais si c’est très correct, "vide virtuel" et non "vide de l’espace virtuel"... Pour ma part je me demande bien ce que signifie un "vide virtuel" : soit c’est vide, soit cela ne l’est pas. Qu’ajoute l’adjectif virtuel au nom vide dans ce cas ? Certes, ça fait chic, mais c’est pas clair.
 
Quoi qu’il en soit, la notion de "vide virtuel" n’a pas de définition précise en science. Une recherche google suffit à le montrer.
 
Ce qui est certain est que le milieu interplanétaire n’est pas vide, mais peuplé d’une matière très peu dense, comprenant, entre autres, de la poussière, et des gaz ionisés (plasma).
 
L’intro parle ensuite d’une antenne "plasma" qui capte les ondes électromagnétiques basses fréquences. M’est avis qu’il s’agit des ondes acoustiques ioniques.
 
En effet, le plasma est une sorte de gaz où les composantes positivement chargées de la matière (des ions) et les composantes négativement chargées de la matière (des électrons) sont lâchement reliées et donc facilement séparables (c’est un bon conducteur). On y distingue ainsi plusieurs type d’onde (onde dans le plasma).
 
Les électrons étant beaucoup plus mobiles que les ions - puisque leur inertie est beaucoup plus faible, toute onde électromagnétique haute fréquence correspond à des mouvements d’électrons. Les ondes basses fréquences correspondent à des mouvement d’ions, puisqu’ils sont plus lourd : c’est l’onde acoustique ionique.
 
Maintenant, puisque l’ion est une particule chargée, son oscillation est une onde électromagnétique. Mais c’est aussi une onde qui peut se décrire par des phonons (dixit wikipédia), du fait qu’y joue l’inertie importante des ions. On a donc une onde qui est à la fois acoustique, par l’inertie de l’ion, mais aussi électromagnétique, par la charge de l’ion.
 
Bref, le plasma du milieu interplanétaire semble bel et bien traversé par des ondes acoustiques. Certes, la perturbation de pression y est si faible que l’oreille humaine ne pourrait l’entendre.


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