"souveraino marxistes"
Merci pour cette bonne tranche de rigolade 
Nous étions des usagers, et maintenant, nous sommes des clients.
Rien que le glissement de vocabulaire doit mettre la puce à l’oreille.
La SNCF qui a été crée pour être un service public à l’origine, doit assurer une certaine résilience, et donc prévoir sur le long-terme (ce qui peut amener des incoforts locaux dans le temps mais qui sont globalement applanies et qui vont dans le sens de l’amélioration continue), alors qu’un service commercial lutte pour sa survie le jour, le jour avec la pression de rentabilité immédiate, ce qui oblige mécaniquement à prendre des raccourcis sur la maintenance ou d’autres postes budgétaires pour présenter les chiffres qui font plaisir aux chefs.
Les problèmes de la SNCF ne viennent pas de la non concurrence, mais de
la sclérose hiérarchique et syndicale allié avec des injoction
d’objectifs de rentabilité court-termiste.
C’est vrai que les syndicats ne veulent peut être pas évoluer, mais pour les anciens, ils se sont engagés pour le "service public" avec un certain "honneur" à ce que ça marche, pas un service commercial vite fait mal fait pipo marketing qualité.
Quand à la hiérarchie, le régne de l’avancement fait qu’on est prêt à tout pour présenter les chiffres qui vont plaire, quitte a passer sous silences les manquements ou les nécessaires mesures à mettre en place pour le long terme.
La SNCF n’était pas prévue dans ce but, et elle forcément inadapté a ce nouveau paradigme.
(je n’ai jamais vu autant de retard depuis que la SNCF a commencé ce mouvement de libéralisation, quand j’étais enfant, 2min étaient déjà considérés comme un retard).
Si on doit vraiment libéraliser le transport ferroviaire, il faut faire comme dans l’aviation civile, il faut créer l’équivalent du BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyse http://www.bea.aero) et imposer des règles de sécurité drastiques qui peuvent aller jusqu’à la suppression de l’agrément de circulation pour les sociétés fautives (ce qui peut impliquer l’arrêt complet de l’exploitation pendant une enquête, voir la déposséssion de l’exploitation).
Là on libéralise pour libéraliser, c’est du n’importe quoi et la course au gavage sans penser aux conséquences.
On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre, la crémière et toutes ses cousines. Malheureusement, c’est un peu l’impression que l’on a quand on entend parler de la libéralisation d’un marché.
Je me demande quelle serait l’avis de nos libéraux s’ils se retrouvaient dans un accident de train causé par une abscence délibérée de moyens pour gratter quelques euros par ci, par là comme ça a été le cas en angleterre pendant de nombreuses années (regarder ce qui se passe à l’extérieur de la France pour voir le retour d’expérience).