@ rico, je voie que tu as bien retenue la leçon de votre futur Ver- cinn - géro - righ, et après tu penses réellement en reprend les veilles recettes que tu va vivre dans d’un pays plus sain et plus équilibré, plus libre, non, tu vivras dans un pays où rien fondamentalement serait en voit de résolution, et la causse première à cela que Monsieur Asselineau n’évoque jamais, la collusion du monde politique avec le monde de l’économie , c’est très bien avoir sa monnaie indépendante et souveraine, sur le principe. Je suis tous acquits mais tant que c’est la mélange des genres avec la collusion du monde politique avec le monde de l’économie et bien tu pourras dire et espérer autant que tes forces peuvent espère le déclin de la France ne pourra pas être enrailler.
Il y a des règles et des Lois Social qui sont intiment liée aux hommes, dès que tu pronet le Paradis sur Terre, c’est l’Enfer que tu obtiens !
Et tant que Monsieur Asselineau ne sera pas convaincu, de cela :
Pulsions sociales et antisociales
Une introduction à la tri-articulation sociale
Conférence du 14 mai 2012, faite par Johannes Mosmann aux
participants d’un cours de l’Institut pour la Tri-articulation
sociale.
( Dans les faits, il n’est pas possible d’avoir une démocratie si on
traite des droits comme des marchandises, car ce sont deux choses tout à
fait différentes. Ça a l’air d’une provocation et pourtant c’est la
réalité. Aujourd’hui, les gens peuvent difficilement voir les processus
réels parce qu’ils recouvrent la réalité avec leurs théories. J’avais
aussi développé d’où ça vient que l’on soit incapable de voir la
réalité, qu’en fait « l’économie sociale de marché » (le modèle
économique adopté par l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale)
était un problème de psychologie. On ne comprend l’économie sociale de
marché que si on comprend le problème psychologique fondamental de
l’homme moderne, qui se dévoile jusque dans les différentes maladies
psychiques actuelles. Et ce problème psychologique fondamental est lié
au fait qu’il n’est moderne qu’en surface et qu’au fond de lui il ne
cherche toujours que le Dieu-Paternel de l’antiquité. Je disais : ce
sont les soi-disant matérialistes qui le cherchent le plus
énergiquement. Ce sont eux qui subissent encore le plus l’influence de
la religion. En effet, comment se représentent-ils le monde ? Ils se le
représentent comme si, à partir d’un élément simple, tout le reste
s’était développé, jusqu’à l’être humain individuel. Et cette forme de
pensée n’est que le résultat de l’éducation millénaire par les
religions monothéistes. La relation d’ordre religieux au monde est
ancrée dans nos habitudes de façon beaucoup plus profonde qu’on veut
bien croire. Peu importe que quelqu’un dise : je ne crois pas en Dieu.
C’est bête de dire juste cela. Ce qu’il faut, c’est vaincre la fixation
hypnotique sur le Dieu-Père dans les tréfonds de sa propre âme. Car
même si les humains ne le laissent pas pénétrer dans leur conscience de
veille, ils continuent à s’en remettre avec plein de nostalgie et d’
espoir à ce Dieu-Père. Et c’est là que se trouve la cause de la crise
financière, la cause de la famine, la cause de la guerre. Appliqué à la
vie sociale, cela signifie en effet : les gens cherchent une puissance
qui définit leur comportement de l’extérieur, qui rend raisonnable
leur comportement à partir d’une source extérieure à eux. C’est la
« main invisible » pour les libéraux, « l’état fort » pour les
socialistes, ou les deux à la fois, comme pour les néolibéraux. --- La pulsion sociale peut aussi bien agir négativement que la pulsion
antisociale peut agir positivement. Comme nous allons le voir tout de
suite, la question de savoir ce qui est sain ou destructeur pour la vie
sociale se pose à un tout autre niveau. Mais pour commencer, on est
obligé d’accepter le fait que ces deux pulsions existent. Naturellement,
la pulsion sociale nous est de prime abord plus sympathique. Pourtant,
pour Steiner, la pulsion antisociale est tout aussi nécessaire à la
vie que la pulsion sociale. Il en fait la démonstration au sujet de la
pensée par exemple. Il dit : si l’être humain n’était pas antisocial,
il ne pourrait pas penser. La pulsion antisociale de l’être humain est
la condition de sa faculté de penser. Steiner explique cela de la
manière suivante : quand deux humains se font face et que l’un parle,
l’autre s’endort. Celui qui écoute a tendance à s’endormir. Il devient
fatigué. S’il veut rester éveillé, il doit se défendre intérieurement
contre l’autre. Il doit opposer sa propre pensée à la pensée de
l’autre. Il doit s’affirmer lui-même en pensant pour ne pas être endormi
par la pensée de l’autre. Il doit être capable de ressentir de manière
antisociale.
Regardez ce qui se déroule en ce moment même entre nous. Je
parle tout le temps. Si je continue comme ça, vous n’allez pas tarder à
être fatigués, ce que vous ne souhaitez pas. Vous ne voulez pas être
bercés par moi. Vous vous défendez contre ça. Et ce geste de défense,
c’est la même force que celle qui vous permet de tenir vos propres
idées, d’affirmer vos propres idées face aux miennes. Vous ne pouvez
pas toujours être sociaux. Cela doit alterner en permanence avec le
mouvement contraire. Il faut qu’il en soit ainsi.
L’être humain a la tendance de s’endormir dans l’autre. C’est sur
cette tendance que s’appuient les régimes totalitaires, que s’appuie
aussi notre système. À l’avenir, il ne faut plus que l’être humain
s’endorme dans l’autre, il faut qu’il s’affirme, pour pouvoir créer de
l’ordre à partir de son être intérieur d’une part, et pour pouvoir
comprendre la vie sociale d’autre part. Cela signifie que l’être humain a
besoin de la pulsion antisociale pour pouvoir devenir un être complet.
Une communauté humaine digne de ce nom est une communauté au
service de l’être humain. Et l’être humain possède une pulsion
antisociale. C’est comme ça. Une communauté humaine digne de ce nom ne
peut donc pas être une communauté qui ne veut utiliser que la pulsion
sociale. Si nous voulons donner à notre vie en commun une forme qui ne
tienne compte que de la pulsion sociale, cette forme n’est alors, en
réalité, pas du tout « sociale ». Pensez à ces gens qui travaillent dix
heures par jour dans un centre pour handicapés. Pendant ce temps, ils
doivent orienter leur action selon les besoins des personnes qui leur
sont confiées et non pas d’après leurs propres besoins. Oui, on peut
même dire que : le temps de travail se définit en lui-même par le fait
que l’activité des personnels soignants pendant ce temps de travail est
déterminée par les besoins d’autres personnes et pas par leurs propres
besoins. Et plus il en est ainsi, plus le travail est social, plus il
atteint son but. Là, la personne doit se lier aux autres, elle doit
pouvoir donner une issue à sa pulsion sociale. Mais ça, la personne ne
peut en aucun cas le faire pendant dix heures d’affilée ! C’est
impossible ! Car, à un certain moment, l’être intérieur commence à se
manifester. Pour se réaliser, l’être humain doit se défendre à un
moment ou à un autre contre l’emprise de sa pulsion sociale. Il doit
pouvoir poursuivre des intérêts et satisfaire des besoins qui lui sont
propres. Il doit pouvoir s’occuper de choses qui ne regardent que lui.
Ce qui signifie que, pendant son travail, il commence à se
révolter intérieurement contre la soumission aux besoins des autres. La
pulsion antisociale se manifeste alors précisément là où c’est la
pulsion sociale qui devrait être vécue ! Voilà la conséquence d’un temps
de travail trop long, ainsi que d’une éthique de travail tirée d’une
compréhension tout à fait erronée de l’Anthroposophie. Conséquence : là
où on se lie aux autres de manière bien réelle, là où on se trouve en
plein cœur de la vie sociale, on ne peut pas y être entièrement. Et
peut-être même qu’on nourrit secrètement une antipathie vis-à-vis des
êtres dont on doit satisfaire les besoins.
Conclusion : quand vous ne voulez construire qu’avec la pulsion
sociale, vous renforcez en réalité la pulsion antisociale. Il faudrait
dire plus exactement : vous vous comportez vous-même de façon
antisociale quand vous exigez de vos semblables d’être toujours sociaux.
Réfléchissez bien à ce qui se cache en réalité derrière les exigences
de conduite sociale à l’heure actuelle. C’est le côté antisocial qui se
développe, puisqu’on pense soi-même de manière antisociale lorsqu’on
dit à l’autre d’être social. Et on voit que ça ne marche pas.)
http://www.triarticulation.fr/Institut/FG/Articles/2012-07-003.html
Car avant de m’envoyer sur les roses, il serait bon aussi de prendre conscience que les choses ne peuvent jamais être ce que la pensée projette si l’on oublie où l’on néglige ses lois sociales souterraines qui travail l’humanité dans son inconscient, et le fait de les ignorés et la meilleurs garantie de tous gâcher !