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Commentaire de La Vouivre

sur Ainsi parlait Zarathoustra


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La Vouivre La Vouivre 23 mars 2015 18:14

 

@Reggedieh

"Aujourd’hui encore tu souffres de la multitude, ô solitaire ; aujourd’hui encore tu disposes de ton courage entier, et de tes espérances.

Mais vienne le jour où tu te lasseras de ta solitude, où ton orgueil fléchira, où ton courage grincera des dents. Tu t’écrieras alors : je suis seul ! Un jour ta grandeur échappera à ta vue et ta bassesse te saisira à la gorge, ta pensée la plus sublime t’épouvantera, tel un fantôme, Tu t’écrieras un jour : Tout est faux ! "

 

 

 


En ce qui me concerne je l’ai déjà vécu de mon vivant et dans ma jeunesse, j’ai réglé le problème, je me suis déjà écrié je suis seul, oui et alors ?

Mon orgueil a fléchi plus d’une fois mais tel le roseau n’a pas rompu à contrario de ceux et celles qui se prennent pour des chênes mais qui ne sont au mieux que ses fruits.

Ma grandeur n’a jamais échappé à ma lucidité de n’être rien ou si peu qu’il est nutile de frimer dans ce bas monde, surtout quand on n’en a pas les moyens, ma bassesse ne m’a pas saisi la gorge car elle n’est justement pas à la hauteur, mes pensées sublimes m’ont en effet épouvanté parfois englouties par le dégoût que j’ai éprouvé de moi même, en n’étant plus que l’ombre de moi même, je me suis écrié que tout était faux, j’étais jeune à contrario de Nietzsche à qui c’est arrivé sur le tard alors que ses forces l’avaient abandonné à son triste sort de timbré qui s’est fuit toute sa vie hanté par ses pensées et poursuivi par son ombre.

 

Les pensées de Nietzsche je les ai explorées par mon vécu et mes réflexions perpétuelles, c’est donc du déjà vu sans en avoir lu une ligne du "philosophe", et dire que certains considèrent cet abruti comme une référence. Faut il avoir si peu vécu et souffrir d’une étroitesse d’esprit impressionante pour se pâmer d’admiration pour les masturbations intellectuelles d’un autre, en ce qui me concerne, je n’ai pas besoin d’une main étrangère pour éjaculer puisque j’ai la mienne. Même chose pour la cervelle. Le nihilisme vient tout naturellement à l’être éveillé.

Pourquoi tout est faux ? Simple, nous vivons dans un monde d’apparence, par manque d’instructions efficaces, censées, réelles, nous vivons dans une atmosphère d’impressions superficielles, chacun étant éduqué par des gens eux mêmes trompés par des mensonges séculaires et millénaires, les religions ont causé beaucoup de dégats puisqu’utilisées comme outils de dominations et d’abrutissement des masses au service des seigneurs et aristocrates, des nobles et des bourgeois, des riches bien nés contre des pauvres quasi morts nés sans aucune chance d’épanouissement personnel privés de leurs possibilités d’accéder à leurs propres capacités réelles puisque maintenus soit dans l’ignorance, soit dans l’esclavage, même ceux qui se croient érudits se basent sur des mensonges transmis de bonne foi, ce n’est pas la question, mais pour revenir à une certaine forme de vérité il faut tout remettre en question jusqu’à soi même et ce, sans se faire de cadeaux, sans se faire de concession, sans se ménager ni même s’éoargner un peu à la manière d’apprentissage du gosse qui met et remet sa main sur la plaque chaude pour bien vérifier que ça brûle, certains se contente d’une seule fois pour une seule information, et d’autres comme moi ne craignent pas de se brûler et de se rebrûler encore afin de tenter d’épancher une soif indicible de connaissance quitte à y perdre la vie. Cela demande beaucoup de temps, de renoncement, de sacrifices, d’abandon de soi, de toucher à la noirceur de l’âme sans aucune forme d’hypocrisie quitte à risquer de se corrompre en entrant dans des mentalités étrangères afin par mimétisme d’en comprendre les fonctionnements internes en les vivant par soi même, se mettre à la place de nos ennemis comme de nos amis, faire preuve d’enthropie en prenant le risque de se perdre soi même ou de finir à l’asile de fous.

 

C’est malgré tout possible, à condition de garder un fil rouge pour ne pas trop se disperser et que notre identité soit préservée afin qu’elle serve de bouée pour se raccrocher quand la crainte de se noyer et de se perdre devient trop forte, revenir alors à des valeurs ancrées au plus profond de chacun comme autant de repères pour se retrouver en cas de besoin, évidemment, ce n’est pas donné à tout le monde mais pour quelqu’un qui place la cohérence au dessus de tout, cela devient possible dans un monde humain incohérent en proie à des contradictions contre nature à force de nier cette nature profonde au profit de carcans idéologiques et sociétaux qui tuent l’humain sans le sublimer, possible de s’émanciper en étant son propre maître, son propre responsable de son univers interne en adéquation avec les univers externes qui sont autant de risques de déstabilisation du pélerin en quête de Vérité puisque l’humanité toute entière baigne dans les mensonges divers et multiples, savamment entretenus par une poignée de profiteurs qui savent combien est grand le risque pour eux d’une humanité libérée de ses chaînes, cette libération est d’abord individuelle pour espérer connaître un jour des sociétés saines, il est primordial de favoriser la naissance, la croissance et la transmission des connaissances, d’individus sains à individus sains, or, ce n’est de loin pas le cas en ce moment mais le chaos qui s’annonce qui sera la remise à zéro de millénaires de mensonges plus grotesques les uns que les autres et qui nous détruisent à petit feu ainsi que tout le vivant de cette planète remettra les chhoses à plat après que les hommes du mensonges se seront entretués laissant ceux qui réfléchissent plus que d’autres le loisir de reconstruire ce qui aura été détruit, à moins qu’ils ne fassent tout péter, planète comprise avant...

 

La voie du milieu est la clé pour ne pas se perdre, elle est la panacée à toutes situations, si tant est que l’on a décidé de l’arpenter au détriment de la facilité, de l’immédiateté, du court et moyen terme, du plaisir ou du divertissement, de l’esclavage plutôt que de l’émancipation, et dans le plus pur style du qui veut aller loin, ménage sa monture, à la manière d’un 

Siddhartha Gautama


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