@cassia
En gros, vous reprochez à Chauprade de ne pas se mettre hors jeu au
détour d’une question piège qui ne concerne même pas le sujet
d’actualité développé dans cet entretien à savoir un torrent
ininterrompu de centaines de milliers de migrants que les élites vont
dispatcher "à dessein" dans toute l’Europe. Un véritable ethnocide
programmé.
Mais c’est ce que font tous les dissidents, se mettre hors jeu au nom d’une soi-disant quête de pureté qui les retranche de fait de la politique en leur permettant d’exister dans leur propre idiosyncrasie intellectuelle, tels des adolescents rebelles qui refusent de grandir et ne s’engagent jamais réellement dans un combat politique..
Il ne s’agit pas de construire mais simplement de "d’exister contre" à la manière d’un Soral qui se vante à 58 piges d’être resté un punk qui envoie chier tout le monde et qui refuse tout engagement durable et sérieux, comme l’a découvert Marc Georges, d’où cette instabilité constante : un jour au PCF, le lendemain chez Chevènement, puis avec Le Pen, contre Le Pen, etc...
Laurent Louis, c’est un Peter
Pan de la politique, empli d’une candeur qui
confine à l’imbécilité quand il se retrouve systématiquement trahi, déçu
et abandonné... c’est trop dur le monde...
Dans cette perspective, la quête de la vérité sur le 11 septembre est devenue la Licorne des dissidents, la recherche perpétuelle du Saint Graal qui repousse d’autant plus la perspective de la maturité politique que l’on ne saura probablement jamais la vérité : éternelle adolescence du complot qui permet ainsi de fermer les yeux et de vivre au pays des rêves et du faux-semblant...