Si je me base sur le ministère de l’intérieur grec, le non l’emporte.
Le couteau sous la gorge des grecs.
Et le couteau sous la gorge des allemands ? Une fin de l’euro pour l’Allemagne, une réévaluation unilatérale de sa monnaie entraînerait une dévaluation correspondante de toutes les créances (publiques et privées) libellées en Euro. Elle induirait des défaillances de payement en cascade de la part des sociétés allemandes qui devraient faire face à des dépenses courantes en nouvelle monnaie réévaluée et simultanément subir la perte de marchés d’exportation, support de leur prospérité actuelle. La concrétisation, ne fusse que des pertes des banques allemandes ayant prêté en Euro, imposerait au Gouvernement allemand un nouveau sauvetage d’une ampleur encore inégalée ; il dépasserait de très loin l’effort nécessaire à financer l’alternative, à savoir : renforcer l’Euro dans le cadre des initiatives déjà réalisées (traité budgétaire, six et two pack, MES etc.), en cours (Union bancaire, TTF) ou encore proposées (budget de l’UEM, ressources propres de l’UE, mutualisation de la dette, etc.).
J’ai tendance à miser sur David plutôt que Goliath, hormis la dette odieuse, économiquement les grecs sont pas si mal, ils nous vendront du gaz d’ici peu, ça explique qu’ils n’aient pas plus sabré dans les dépenses militaires, il y aura des frontières maritimes à défendre.