@medialter
"Contrairement au consortium Guéguen-Rougeyron & Groupies & CO, j’ai rien à vendre"
N’avoir rien à vendre fait-il de vous un homme plus sage ou un penseur plus pertinent ?
Est-ce qu’un écrivain serait meilleur écrivain par le fait qu’il ne publierait pas ses ouvrages ? Est-ce qu’un musicien est un mauvais musicien parce qu’il a de la musique à vendre ? Et pour les peintres, les danseurs, les inventeurs, c’est pareil ? Ca supprime pas mal de monde dans l’histoire de la culture, non ? Mozart, Raphaël, Montaigne, Cervantes, Hugo, enfin... à peu près tous ! En quoi le fait de vendre des livres serait-il plus pernicieux que de vendre des pommes ou des chaussures ? Ou bien ne faut-il rien vendre, car vendre serait mal par principe ?
En outre, quand on sait ce que "rapporte" à un auteur une petite édition de son bouquin (à peu près rien), quand on sait l’énergie et la conviction qu’il faut pour monter à notre époque une maison d’édition... quel sens faut-il donner à votre remarque, si décalée par rapport aux réalités économiques du monde de l’édition ?