@maQiavel
« Non, il y’a
des racistes, il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour s’apercevoir qu’il
en regorge. Il y’en a de plus en plus d’ailleurs. «
En est-on bien sûr ? Les supporters de foot, qui
n’occupent pas le dessus du panier dans le domaine de l’intelligence, poussent
des cris de singe quand le « nègre » de l’équipe adverse a le ballon,
et applaudisse le Noir de leur équipe lorsqu’il marque. Avec leur honnêteté légendaire,
les médiateux ne retiendront que les cris imités du chimpanzé.
Y a-t-il plus de racisme dans le fait de traiter un
Subsaharien de « sale Noir » comme disent les antiracistes qui
n’osent pas les mots, et celui de traiter un échalas de « grand con »
et un avorton de « p’tit con » ? Pas sûr.
Dans le feu de
l’"action verbale", on ramasse la caractéristique la plus visible de la personne
et on s’en sert contre elle. Il n’est pas certain que la première insulte qui
vienne en face d’une femme noire, ne soit pas « pétasse » ou
« pauvre conne », ce qui signifierait que parmi les signes visibles
d’appartenance, pour les femmes, le sexe l’emporte sur la couleur de peau.
Quant aux « racistes » qui sévissent sur les
réseaux sociaux, il serait intéressant de savoir combien ont des copains noirs
et arabes, et combien sont des fans de Dieudonné, de Djamel Debbouze, d’Oxmo
Puccino, de Zidane ou d’Abou Diaby.
Parce que s’il y a, sur les réseaux sociaux des néo-nazis,
des des skins et des suprémacistes blancs, c’est bien évident, je peine à mettre sur un même plan,
ou dans une même catégorie des types qui s’inspirent de Vacher de Lapouge, de Charles
Richet ou de René Binet, et des types en rogne, au racisme épidermique, occasionnel
et à géométrie variable, qui se lâchent sur Internet.